Egyptian Bones Could Help Solve Canine Conundrum 

Source :

EEF

Un site situé sous le temple d'Anubis a Saqqara devrait aider les scientifiques à construire l'arbre phylogénétique du chien à partir du loup gris, son ancêtre sauvage.
En 1897, Jacques de Morgan découvre ces catacombes de chiens, emplies de millions d'os et de momies de canidés datant d'après la période Koushite. Le chien a une longue histoire commune avec les anciens Égyptiens, et on le trouve représenté dès le prédynastique. Des scientifiques de l'université de Cardiff sont en train d'étudier cette masse de restes afin de faire progresser la zoologie. Et il se rendent compte que de nombreux animaux, en particuliers des chiots sont morts de strangulation ou assommés...

A site situated under the temple of Anubis at Saqqara should help the scientists to construct the evolutionary tree of the dog from the timber wolf, its wild ancestor.

In 1897, Jacques de Morgan discovered these catacombs of dogs, filled with millions of bones and mummies of canines, apparently dating to the Kushite period. The dog has a long common history with the ancient Egyptians, and it can be found represented since predynastic times. Scientists of the Cardiff university are studying this mass of remains in order to make zoological progress. It realises that numerous animals, in particular of puppies, died of either of strangulation or another violent end.

  The Book of the Dead of the Goldworker of Amun, Sobekmose 

Le musée de Brooklyn a publié toute une série d'articles sur ce papyrus très important du Nouvel Empire, notamment parce que c'est une version précoce du Livre des Morts, qui contient en germe les développements ultérieurs. Inscrit sur ses deux faces, il contient près de 100 "chapitres" dont le contenu se rapproche souvent des Textes des Sarcophages en usage auparavant.
Dans une série d'articles, les auteurs proposent une revue de la fabrication de ce papyrus, les pigments, les méthodes de restauration et de préservation... Très intéressant.
Voici les titres :

IR and UV Examination of Egyptian Papyrus
Pigments and Inks Typically Used on Papyrus
The Egyptian Papyrus “Book”
Making Papyrus in the Conservation Lab
Papyrus: Secret of the Egyptians

The Brooklyn museum published a whole series of articles on this very important papyrus of the New Kingdom, notably because it is an advanced version of the Book of the Dead, which contains in essence the later developments.
This is one of the most important religious texts of the New Kingdom, in part because it is an early version of the Book of the Dead, revealing the development of all later ones. The papyrus is about twenty-five feet long, inscribed on both sides (a rare feature), and it contains nearly one hundred "chapters", almost half of the total known group of Book of the Dead texts. Several of the chapters are closer to those found in the Coffin Texts, the collection of funeral texts used in the previous period.
In the set of articles, the authors propose a method for the manufacture of this papyrus, the pigments, the methods of restoration and preservation.
See associated list of titles, above.

 2,300 year old temple discovered at Thmuis in Egypt – built by Ptolemy II Philadelphus 

Le Delta est le grand ignoré de l'égyptologie, bien que des efforts considérables soient faits actuellement par le SCA pour le promouvoir auprès des visiteurs.
Une équipe de l'université de Hawaii travaille ainsi, dans la plus grande confidentialité, sur le site de Thmuis (Tell Timai), situé à 500m de l'antique cité de Mendès. L'équipe a découvert un temple de grande taille construit par Ptolémée II Philadelphe, sans doute en l'honneur de sa souer Arsinoe II, qu'il avait divinisée en une entité du nom de Arsinoe-Aphrodite-Kypris.
La cité continua d'être occupée sous les Romains et même après. Au IVe siècle, Ammianus Marcellinus en parle comme d'une des villes les plus importantes d'Égypte.
Le site est aujourd'hui menacé par l'extension des villages environnants sous la pression démographique. L'équipe espère néanmoins arriver à en sécuriser 80%.

A temple built by Ptolemy II Philadelphus has been discovered at the ancient city of Thmuis (also known at Tell Timai) on the Nile Delta, situated just 500 meters to the north of the ancient city of Mendes. Archaeologists believe that the newly discovered temple may have been built as a memorial to his dead queen – Arsinoe II. She was held in such high regard that the king deified her after she died. The size of the columns suggests that it was a large temple. The team plans to use Ground Penetrating Radar and magnetic survey to determine its dimensions and get clues as to its layout.
The city continued to be occupied long after the Romans arrived. In the fourth century AD the writer Ammianus Marcellinus named it one of Egypt’s most important towns. The University of Hawaii team is working on a conservation plan that hopefully will save a good portion of Thmuis, endangered today by encroachment of the villages on the site.

 Karnak 3D - 4000 years of eternity 

Il existe une incroyable video sur le temple de Karnak, faite par Marc Mateos. Ce n'est pas récent, mais ça vaut vraiment le coup.
Par contre, je n'ai jamais réussi à faire quelque chose sur son site karnak3D (en Espagnol). Tout est en Flash. C'est beau, mais inutilisable (pour moi).

An incredible YouTube video exists on the temple of Karnak, made by Marc Mateos (with credits in Spanish). Even though it dates from 2004, and unusable on this site, it is indeed worth viewing.

  Un député UMP dénonce l’interdiction de faire des photos au musée d’Orsay 

Le musée d'Orsay, qu'est ce que ça a à voir avec l'Égypte ? Pas grand chose, sinon l'interdiction de photographier que l'équipe dirigeante s'est cru en droit d'imposer depuis quelques semaines, qui nous rappelle étrangement l'interdiction du même type que le Louvre avait essayé de mettre en place il y a quelques années : devant la levée de boucliers générale, le Louvre avait du faire machine arrière.
Il serait temps que ce scandale s'arrête, dans tous les musées et batiments publics français.
Pour qui les administrateurs se prennent-ils ? Ils n'ont aucun droit d'empêcher un citoyen qui a payé son ticket d'entrée et qui ne nuit pas aux oeuvres de les photographier, comme le rappelle le député Patrick Baudouin dans sa question écrite au Ministre de la Culture :

"Ces interdictions sont généralement présentées comme inspirées par le souci du confort du visiteur et de la fluidité des visites, même si beaucoup y voient aussi, sinon davantage, des motivations pécuniaires. Ces décisions soulèvent un certain nombre de questions. Il est permis de s’interroger sur la légitimité d’interdire la reproduction d’oeuvres appartenant au patrimoine public, par des visiteurs ayant payé leur billet. Si la possibilité demeure d’obtenir des musées et monuments des reproductions photographiques, leur coût, souvent très élevé, peut conduire à remettre en cause la diffusion du patrimoine artistique auprès d’un large public".

. Il faudra suivre la réponse avec intérêt.

Je vous invite à faire valoir vos droits partout en France, en refusant d'obtempérer et, en ce qui concerne Orsay, à protester dans le livre d'or du Musée d'Orsay

Vous n'aurez hélas pas le loisir de faire la même chose en Égypte où l'oukaze du directeur du SCA, Zahi Hawass, qui a interdit la photographie dans les tombes et dans tous les musées du pays ne peut être contesté dans le pays par personne, à moins de tenir à être expulsé (étranger) ou à finir embastillé (Égyptien). Il s'agit d'un abus de pouvoir à visée purement mercantile, qu'il nous convient de dénoncer -une fois de plus - avec vigueur, nous qui avons la chance d'être libres de le faire.

Once again, we are fighting against the banning of photographs in Museums (and public places) : the well known Musée d'Orsay, in Paris, has banned photographs for some weeks now. This is certainly illegal, and a Deputy has interpellated the Ministry of Culture (see text in blue). The Louvre tried this policy some years ago... and failed because of the public pressure.

A person who has bought his ticket and who doesn't harm the objects must be free to photograph his national patrimony, for which he also pays taxes.

We are lucky to be able to protest, because when we think about the Egyptian situation, it's a disaster. The allmighty Zahi Hawass has, for mercantile reasons only, banned photographs not only in the tombs but in all the museums of the country. But in Egypt nobody can protest : a stranger would be driven back to the airport, and an Egyptian would be imprisonned.
We have to do it.