2 newly restored Giza tombs to be opened to public in November / Iymery et Neferbaouptah livrent leurs secrets IymeryNeferbaouptahIymeryNeferbauptah

/ Photo : Thierry Benderitter

Après quatre ans de rénovation, deux nouveaux mastabas de Guiza devraient être ouverts à la visite au moment où vous lisez cette brève. Il s'agit de celui d'

, "grand prêtre" durant le règne de Khéops (IVe Dynastie) et de celui de son fils

, "intendant du palais" durant la Ve dynastie (voir photo ci-contre). Tous deux se trouvent dans le cimetière de l'ouest.

The tomb of

, a high priest during the reign of Pharaoh Khufu (2589 B.C.-2566 B.C.), and the tomb of his son

(see picture to the left), who was a superintendant of the royal palace during the Fifth Dynasty (2494 B.C.-2345 B.C.), will be opened to the public in mid-November after more than four years of renovation. Both are located in the western cemetery.

  Latest Great Sphinx restoration complete; site reopened to the public Sunday 

Photo : the Cairo post

Trois nouvelles ouvertures sur le plateau de Guiza : la cour en face du grand Sphinx est pour la première fois ouverte au public. Un petit temple d'Amenhotep II à proximité des pyramides est également visitable pour la première fois. Enfin, dans le cadre de la rotation des pyramides, celle de Menkaourê (Mykérinos) est de nouveau ouverte.

The court in front of the Great Sphinx of Giza, under restoration for the past three years, is opened to the public for the first time. The New Kingdom temple adjacent to the Great Sphinx, which was built by Pharaoh Amenhotep II (1427 B.C.–1397 B.C.) to the northeast of the Great Sphinx, is also opened to the public for the first time. And the pyramid of Menkaure (Mykerinos) is opened again.

  Ancient Roman city discovered under the silt of the Nile Delta 

Photo :

Thutmosis III Temple Project

Une équipe d'archéologues espagnols fouille depuis 7 ans les restes du Temple de Millions d'Années (improprement appelé Temple Funéraire) du pharaon Thoutmosis III, découvert en 1960 entre le complexe de Deir el-Bahari de la reine Hatchepsout et le temple mortuaire du roi Montouhotep II du Moyen Empire. Sous la salle hypostyle du temple des sépultures remontant au Moyen Empire ont été retrouvées. La 14e de ces tombes vient d'être ouverte. Certains de ses blocs de toit se sont effondrés sur le sarcophage et sur la momie, les détruisant presque complètement, mais empêchant aussi les pilleurs de tombes de saccager la momie pour voler ses bijoux. Ceux-ci ont donc pu être retrouvés, un cas très rare. Il s'agit d'un pendentif fait de pierres semi-précieuses et de perles d'or, terminé par une coquille d'or ouvragée, ainsi que de bracelets de poignet et de cheville en or et en argent.

A Spanish mission is working for 7 years now on the site of the so-called Mortuary Temple of Thutmosis III, which was discovered accidentally in 1960 during a restoration carried out between the Mortuary Temples of Queen Hatshepsut and Pharaoh Mentuhotep II. Under the New Kingdom temple, a Middle Kingdom cemetery has been discovered and, last October, in the tomb n°14, a very rare find was made. A large block of stone had fallen down on the sarcophagus and the mummy, destroying both but also preserving the jewels of the mummy from looters. The mummy, believed to have been an aristocrat in her 30s, was found wearing intact jewellery, including a gold-plated necklace inlaid with lapis lazuli, a shell-shaped golden pendant, two badly damaged silver ankle bracelets and two golden bracelets on her wrists.

  Stanford archaeologist leads the first detailed study of human remains at the ancient Egyptian site of Deir el-Medina 

Photo : Anne Austin

On sait depuis longtemps que les habitants du village de Deir el-Medina en charge de la réalisation des tombes royales avaient un statut particulièrement privilégié. Maintenant on sait aussi, d'après Anne Austin de l'université de Stanford, qu'ils auraient bénéficié d'une certaine "couverture médico-sociale". En examinant les restes squelettiques des habitants du village, elle a retrouvé des preuves de la prise en charge par la communauté des artisans (et donc par l'état) d'ouvriers incapables de travailler, corroborant les sources écrites.
À l'inverse, certains travailleurs pourtant malades se croyaient obligés (ou étaient obligés ?) de travailler comme le montrent leurs lésions osseuses.
La chercheuse a également remarqué que l'arthrose des genoux et des chevilles était significativement plus fréquente chez les ouvriers de Deir el-Médina que dans les autres cimetières du pays. Elle met cette différence sur le compte des longues marches, avec des zones très pentues, que devaient faire les ouvriers entre le village et la Vallée des Rois.

Ancient Egyptian workers in Deir el-Medina were beneficiaries of what Stanford Egyptologist Anne Austin calls "the earliest documented governmental health care plan". In skeletal remains that she found in the village's cemeteries, Austin saw "evidence for state-subsidized health care among these workers, but also significant occupational stress fueled by pressure from the state to work". Daily work and payment records corroborate the physical evidence: Deir el-Medina's men had uniquely comprehensive health care, but sometimes could not take advantage of it. The workers received paid sick leave, as we know from the written records, but they "nonetheless felt pressure to work through illness, perhaps to fulfill tacit obligations to the state to which they owed so much".

  Goldwork in Ancient Egypt: workshop practices at Qurneh in the 2nd Intermediate Period / Les orfèvres égyptiens recyclaient l’or 

Source:

EEF NEWS

Une équipe franco-britannique a prouvé que les orfèvres égyptiens réutilisaient des bijoux anciens pour en fabriquer de nouveaux. C’est en scrutant les parures en or d'une collection de bijoux datant de la Deuxième Période Intermédiaire avec différents instruments de mesure à rayons X et à rayons gamma que les chercheurs ont déterminé leur composition : elles sont constituées d’un alliage comprenant naturellement plus ou moins d’argent et de cuivre, ce qui fait varier les couleurs de l’or jaune à l’or blanc. Les analyses ont également montré que les perles d’or d'un collier d’enfant de la collection étaient formées d'alliages très différents d’une perle à l’autre.

Described by Petrie as ‘the largest group of goldwork that had left Egypt’, the jewellery from the intact burial of an adult and child discovered at Qurneh in 1908 is the most important group of gold objects excavated in Egypt dating from the 2nd Intermediate Period (c. 1800–1550 BC). This unique collection has been studied using several non-invasive analytical techniques. The data showed the coexistence, in a single grave, of jewellery with different levels of wear and colours of gold. The extensive use of hard soldering by the addition of copper to the gold-based alloys was also revealed. All the objects presented PGE inclusions implying the use of alluvial gold and/or recycling of ancient alloys made with this type of gold.

  Nouvelle publication / New publication (in French only) Sylvie Cauville et Mohammed Ibrahim Ali viennent de publier "La Vallée des Rois. Itinéraire du visiteur" aux .

éditions Peeters

Un cirque austère, de profondes sépultures éclatantes de couleurs: nul ne ressort indifférent, ou inchangé, d'une visite dans la Vallée des Rois. Maitrise du temps et dépassement de la mort, intellectualité poussée parfois jusqu'à l'hermétisme et humanité palpitante de vie produisent une perfection dans l'équilibre entre l'inéluctable destin terrestre et le mystère du renouveau. Certains des plus célèbres pharaons reposent en ces tombes qui, telles les pyramides un millénaire et demi plus tôt, n'ont pas eu d'exemple ni de postérité dans l'histoire du monde.
Cet ouvrage de 453 pages prend en main le visiteur qui pénètre dans une tombe royale et qui, souvent, reste décontenancé par le foisonnement de représentations toutes plus mystérieuses les unes que les autres. À travers le cheminement au sein d'une sélection de tombes royales ouvertes au public (essentiellement ramessides), les auteurs nous éclairent sur la symbolique mystérieuse de la vie éternellement renouvellée de Pharaon, dieu parmi les dieux. Grâce à de très nombreuses photos commentées et traductions de textes hiéroglyphiques, complétées par des plans et dessins, l'auteur nous introduit dans des mondes complexes, comme celui des Livres Funéraires, ou des Litanies de Rê...
Les auteurs n'ont, hélas, pas pu présenter toutes les tombes de la Vallée dans les limites de leur ouvrage. Il est donc à souhaiter que celui-ci ait une suite, même (et surtout !) si les tombes manquantes ne sont pas ouvertes au public.
Cet ouvrage semble au premier coup d'oeil orienté vers le grand public, mais il suppose en fait un minimum de culture égyptologique pour en apprécier toute la richesse. À ce titre, il est susceptible d'intéresser tout visiteur de la Vallée des Rois.

  Nouvelle publication / New publication (in French only) François Tonic vient de publier "La tombe Royale d'Akhénaton" aux .

éditions Nefer-IT

Peu de touristes visitent Amarna, l'ancienne capitale d'Akhenaton, située près de Mallawi, en Moyenne Égypte. Ces touristes traversent rapidement les ruines de la ville et visitent une ou deux tombes, du Nord ou du Sud. Leur guide leur dit alors qu'ils ont vu l'essentiel.
Mais trop souvent, un monument, pourtant important, manque à l'appel: la tombe d'Akhenaton. Si, pour le non-connaisseur, le tombeau de ce grand pharaon, apparaîtra comme "pauvre" et visuellement peu intéressant, il n'en est pas de même pour l'égyptophile. Car son plan et ses décors - malheureusement très dégradés - sont historiquement importants. Le monument est atypique par rapport aux autres tombes royales de la Vallée des Rois à Louxor et marque une rupture entre les tombes royales de la 18e dynastie et celles des 19e et 20e dynasties.