Découverte d'une tombe exceptionnelle à Abousir The discovery of the tomb of priest Kaires at Abusir

photos: archive of Czech Institute of Egyptology

Une équipe d'archéologues tchèques, dirigée par Miroslav Bárta, a mis au jour à Abousir le complexe funéraire unique d'un personnage exceptionnel de l'histoire de l'Égypte du 3ème millénaire avant notre ère, le confident royal et prêtre "Ka-jr-is" (), haut dignitaire de la Ve Dynastie.
Cette découverte est unique en son genre :
► Sa situation est exceptionnelle : elle se trouve à Abousir au centre d'un champ de pyramides où seuls les membres de la famille royale et les plus hauts dignitaires de l'époque ont été enterrés.
► Le complexe de Kaires s'étend sur une superficie de plus de 500 m2, et en plus de la tombe elle-même contient plusieurs autres salles qui servaient au culte funéraire et à la purification rituelle des prêtres avant qu'ils ne puissent entrer dans le monument.
► La chapelle de culte représente une prouesse architecturale en ce IIIe millénaire avant J.-C., puisqu'elle était pavée de blocs de basalte. L'utilisation du basalte était un privilège exclusif des rois et sa présence ici est l'une des nombreuses preuves du statut exceptionnel du propriétaire de la tombe.
► Une autre caractéristique unique de la tombe est la construction de la chambre funéraire : elle a été construite dans une fosse à ciel ouvert. Après que le sarcophage ait été descendu et les parois latérales chemisées de blocs de calcaire, la chambre fut fermée par une couverture de plusieurs blocs de calcaire géants, chacun pesant au moins huit à neuf tonnes.
► Une statue de granit de Kaires, avec des restes de couleurs et d'autres titres, a été miraculeusement conservée dans son emplacement original, devant le sarcophage de calcaire.
► Kaires a connu une carrière exceptionnelle. Il était : "Ami Unique (du roi), Superviseur de tous les Travaux du roi, Gardien du secret de la Maison du Matin, intendant du palais royal, le premier de la Maison de la Vie, inspecteur des prêtres servant dans les villes de pyramides des rois Sahourê et Neferirirkarê, prêtre de la déesse Hathor maîtresse du sycomore, à Cusae (une ville du sud de l'Egypte), gardien des deux trônes (i.e. du sud et du nord de l'Égypte)" et d'autres encore. Les titres de Kaires en font un personnage très proche du roi qu'il sert (Nyouserê) et le placent au niveau des vizirs de l'époque.

A team of Czech archaeologists, headed by Miroslav Bárta, have unearthed at Abusir a unique burial complex of an exceptional figure of the history of the Egypt of the 3rd millennium BC the royal confidant and priest "Ka-jr-is" (), a fifth Dynasty dignitary. The limestone tomb is located in the centre of a pyramid field where only members of the royal family and the highest state dignitaries of the time were buried. This discovery is unique because:
► The tomb is located in the centre of a regular pyramid field in Abusir.
► The complex of Kaires extends over an area of over 500 m2, and besides the tomb itself contains several other rooms which served for the funerary cult and the ritual purification of the priests before they could enter the tomb.
► The cult chapel represents a completely unique architectural feat of the entire 3rd millennium BC, as it was paved with basalt blocks. The use of basalt was an exclusive privilege of the kings and its presence here is one of several pieces of evidence of the exceptional status of the tomb owner.
► Another unique feature of the tomb is the construction of the burial chamber, which was built in an open pit. After the sarcophagus had been lowered and the side walls lined with limestone blocks, the chamber was closed by several giant ceiling blocks of limestone, each of which weighed at least eight to nine tonnes.
► A granite statue of Kaires, with remnants of colors and further titles, has been somewhat miraculously preserved in its original location, in front of the limestone sarcophagus.
► Kaires had an exceptional career. He was : "sole friend (of the king), overseer of all king's works, keeper of the secret of the Morning House, steward of the royal palace, foremost of the House of Life, inspector of the priests serving in the pyramid complexes of kings Sahure and Neferirkare, priest of the goddess Hathor mistress of the sycamore, in Cusae (a city in southern Egypt), custodian of the two thrones (i.e. of southern and northern Egypt)" and several others. Kaires' titles place him at the level of the viziers of the time, very close to his king, Nyuserre.

Trois grandes stèles découvertes à Kom Ombo Three important stela discovered in the Kom Ombo temple

Photos: Egypt Ministry of Antiquities


1) Deux stèles sont en grès
Deux stèles en grès ont été découvertes dans le temple de Kom Ombo au cours de travaux de drainage des eaux souterraines.
► La première mesure 2,30 X 1 X 0,30 m. Elle comporte une longue inscription dans laquelle on trouve les cartouches de Séthy I, mais également d'Horemheb, ce qui est pour le moins étrange. Dans le tympan, on voit Séthy rendre hommage aux deux divinités tutélaires de Kom Ombo, le dieu Horus et le dieu crocodile Sobek. Le texte, qui a gardé la couleur jaune des hiéroglyphes, serait une inscription royale majeure, qui comporte surement un décret rendant compte de l'activité du pharaon dans la région. Cette découverte confirme l'existence d'un temple primitif datant au moins de la XIXe dynastie, soit 1000 ans avant la construction sur le même emplacement du temple que nous voyons aujourd'hui.
► La seconde stèle comporte plusieurs fragments qui ont été restaurés. Elle mesure 3,25 × 1,15 × 0,30 m. Elle est beaucoup plus tardive puisqu'elle représente le roi Ptolémée IV et la reine en compagnie de dieux.

2)- La troisième stèle est en calcaire
Elle a été découverte après les deux premières. Elle date du début de la XVIIIe dynastie, période de la guerre de libération des envahisseurs Hyksos. La lunette de la stèle est occupée par deux scènes très proches, symétriques par le milieu. Elles représentent chacune un roi thébain faisant une offrande a une reine qui a assuré la stabilité du trône : la reine Tétisheri (à droite) et la reine Ahmès-Nefertari à gauche. Nous avons consacré il y a quelques temps une page spéciale à la reine .
Signalons que Marianne Luban vient de publier sur Academia.edu un article dans lequel elle émet l'hypothèse que la stèle appartienne à un vice-roi de Kouch.

Le temple actuel de est situé à environ 48 km au nord d'Assouan. Il a été construit pendant la période gréco-romaine (~330 av. J.-C.-395 ap. J.-C.). Ce monument est unique parce qu'il s'agit d'un temple double, dédié à Sobek le dieu crocodile, et Horus le dieu à tête de faucon. Le plan combine deux temples en un seul, chaque côté ayant ses propres portes d'entrée et chapelles.

1) Two stella are in sandstone
Two sandstone stella have been discovered during work to reduce groundwater in the temple of Kom Ombo.
► The dimensions of the first one (after restoration) are 2.30 × 1 × 0.30 m. She carries the cartridges of Sety I, but also of Horemheb, which is strange - to say the least. In the tympanum, we see Sety paying homage to Kom Ombo's two tutelary deities, the god Horus and the crocodile god Sobek. The inscription, which has kept the yellow colour of the hieroglyphs, would be a major royal inscription, which probably includes a decree reflecting the activity of the pharaoh in the region. This discovery confirms the existence of a religious structure, probably the primitive temple, since the 19th dynasty at least, thus,1000 years before the construction of the temple we see today.
► The second stele was broken in several fragments that have been restored. It measures 3.2 × 1.15 × 0.30 m. It is much later since it represents King Ptolemy IV and the queen in the company of gods.

2)- The third stele is carved in limestone
It was discovered after the first two. It dates back to the beginning of the 18th dynasty, the period of the war of liberation from the Hyksos invaders. The stele's bezel is occupied by two scenes, symmetrical by the middle. They each represent a Theban king making an offering to a queen who ensured the stability of the throne: Queen Tetisheri (right) and Queen Ahmes-Nefertari (left). Some time ago we dedicated a special page to the Queen .
It should be noted that Marianne Luban has just published an article on Academia.edu in which she hypothesizes that the stele belongs to a viceroy of Kush: "New Stela Fragment From Kom Ombo May Depict Viceroy".

The temple of is about 30 miles (48 km) north of Aswan and was built during the Graeco-Roman period (~330 B.C.-395 A.D.). The temple is unique because it is in fact a double temple, dedicated to Sobek the crocodile god, and Horus the falcon-headed god. The layout combines two temples in one with each side having its own gateways and chapels.

Des chaussettes à rayures aux pieds d'un bébé vieux de 1700 ansImaging tool unravels secrets of child's sock from ancient Egypt

Photo: Dyer et al, PLOS One

Une nouvelle technique d'imagerie non invasive a permis à une équipe du British Museum dirigée par Joan Dyer, d'analyser une chaussette d'enfant à rayures vieille de 1700 ans retrouvée dans un tas de détritus d'époque romaine, sur le site d'Antinoopolis. Trois colorants naturels seulement ont été utilisé – garance (rouge), pastel (bleu) et réséda (jaune) – qui ont servi de base pour produire six ou sept couleurs différentes. Puis plusieurs modes de tissage – doubles et séquentiels – ainsi que des fibres torsadées ont été utilisées afin de faire les rayures.
Le procédé d'imagerie est un moyen beaucoup moins cher, moins fastidieux et moins destructif d'étudier les textiles anciens, explique Joanne Dyer; auparavant, vous deviez prendre un petit morceau de matériau provenant de différentes zones.

Scientists at the British Museum have developed pioneering imaging to discover how enterprising Egyptians used dyes on a child's sock, recovered from a rubbish dump in ancient Antinoupolis in Roman Egypt, and dating from 300AD. New multispectral imaging can establish which dyes were used – madder (red), woad (blue) and weld (yellow) – but also how people of the late antiquity period used double and sequential dying and weaving, and twisting fibres to create myriad colours from their scarce resources. Dr Joanne Dyer, a scientist in the museum's department of scientific research who developed the approach, said: "It was exciting to find that the different coloured stripes found on the child's sock were created using a combination of just three natural dyes." And the imaging process is a far cheaper, less time-consuming and less destructive way of studying ancient textiles, she said.

Un exceptionnel Livre des Morts adjugé pour 1.350.000 € à MonacoAn Egyptian papyrus auctioned for €1,350,000 in Monaco

Le Livre des Morts au nom de HoCher Jean-Pierre, r-Oudja est vraiment une pièce hors du commun. Il est honteux qu'elle ne soit pas dans un musée.
Papyrus, écrit à l'encre rouge et noire. Datation : période saïte, XXVIe dynastie, Règne de Psammétique II (~ 594-588 av. J.-C)
Originellement, le rouleau de papyrus était protégé dans un tissu.
L = ~17,40 m / H= 30 cm

Ce papyrus est une version du Livre des Morts de la "recension saïte" contenant 192 chapitres, dont les chapitres additionnels. Le texte est en écriture hiératique rétrogade à l'encre noire. Les formules magiques, et les sections importantes quant à elles sont à l'encre rouge afin d'accentuer leur pouvoir. Chaque sort est illustré par une ou plusieurs vignettes.
On compte au moins 227 vignettes, dessinées et peintes en rouge et noir; parmi lesquelles, les scènes du Jugement du mort par Osiris (chapitre 125) et celle de l'au-delà dans les Champs des Roseaux (Chapitre 110) ainsi que le commencement du papyrus, avec une image du dieu Osiris assis sur son trône, la base décorée des sceptres ousekh et ankh sur des paniers neb.

La datation du papyrus
Le Praenomen du roi Psammétique II se trouve dans le nom du propriétaire : Neferibra (Nfr-ỉb-Rʿ), indiquant le règne du Pharaon. Les derniers chapitres du papyrus (163, 164, 165, 162) appartiennent aux chapitres additionnels qui suivent l'ordre standard du chapitrage de la période saïte (A. Wüthrich, Eléments de théologie thébaine : les chapitres supplémentaires du Livre des Morts, Wiesbaden, 2010) soutenant une fois de plus la datation du papyrus.

Le commanditaire
Le nom du défunt est mentionné à de nombreuses reprises dans le texte : Hor-Oudja ( Ḥr-wḏȝ), alias Ankhnef-Neferibra (ʿnḫ n.f-Nfr-ỉb-Rʿ), fils de Pa-sheri-Iah (Pȝ-šrỉ-Ỉʿḥ) et de Ta-sherit-Hor-pa … (?) (Tȝ-šrỉt-Ḥr-pȝ-… (?).
Cependant, cet exemplaire du Livre des Morts a appartenu à une autre personne. Probablement un contemporain de Neb-heb-Hor-Oudja et dont le nom a été systématiquement effacé et remplacé par le nouveau. Cette affirmation se confirme par l'aspect de l'écriture du nom, l'épaisseur de l'encre et la netteté de la calligraphie diffèrent du reste du texte. Néanmoins, la mention du nom du premier défunt a été laissée, ou oubliée par l'usurpateur au début du Ch. 26, colonne 28.

Le Livre des Morts de la recension saïte
Durant la longue tradition de la production du Livre des Morts, appelation inexacte puisque son nom égyptien est ou Livre pour sortir le Jour, de nombreuses révisions des textes ont pu être observées, principalement dues à l'altération qui résultait de la transmission d'un modèle à l'autre.
Néanmoins il n'existe pas de révisions plus importantes que celle de la recension saïte, appellée ainsi car cette nouvelle version se développe sous la XXVIe dynastie. Les auteurs anonymes de la recension saïte ont canonisé le contenu du Livre des Morts en définissant chaque séquence et vignettes de manière plus rigide. Thèbes, qui fut le centre du développement religieux dans la composition du Livre des Morts jusqu'à la Troisième Période Intermédiaire et plus tard, a eu un rôle important dans cette révision.
A la fin de la XXVIe dynastie, les individus de haut rang de Thèbes ont accès aux archives et sont alors capables d'équiper leurs tombes de Livre des Morts et autres compositions religieuses. Par leurs compositions, ils rappellent les manuscrits thébains du règne d'Hatshepsout et Thoutmosis III de la XVIIIe dynastie. Cette période était vue par les générations postérieures comme "L'Âge d'or' de l'Egypte pharaonique.
La recension saïte n'a pas seulement revisité les textes et complété ces derniers avec des formules originales thébaines (e.g sort 162,5) mais a aussi codifié la série et la séquence des formules magiques du corpus standard et basé sur le papyrus de Turin d'Inefankh. L'édition a établi une numérotation consécutive de ces sorts et qui deviendra une référence pour les manuscrits de la Basse-Epoque et de la période ptolémaïque.
L'étude de ce papyrus a été exécutée par Monsieur François Herbin, Directeur de recherche au CNRS, Ancien membre scientifique de l'IFAO du Caire (1984-1988), spécialiste de littérature religieuse tardive et de textes magiques et médico-magiques.

The complete Book of the Dead for Hor-Wdja dates back to the Saite period, 26th Dynasty, reign of Psamtek II, circa 594-588 B.C. It is unique and it is a shame he's not in a Museum. A previously unknown example of the Saite Recension of the Book of the Dead, virtually complete (Length : ~17.40 m. ; Height : 0.3 m) with 192 chapters, the text written in hieratic script using black ink, with spell titles and important sections in red ink to emphasise their significance, each spell illustrated by one or more vignettes, at least 227 vignettes in total, drawn and painted in black and red; with magnificent scenes of the Judgment hall of Osiris (Spell 125) and of the afterlife in the Fields of Reef (Spell 110), and the papyrus starting with a black ink drawing of the god Osiris seated on his throne, of which we see the lower part of his feet and throne, the base decorated with wesekh- and ankh-scepters on neb-baskets.

Originally, the papyrus roll was wrapped in a fabric which covered the circular extremities as well. In several places, insect activity created holes in the rolled papyrus. This has necessitated ancient repair, and one can notice the presence of rectangular patchwork pieces added on the back of the scroll, clearing the front where the scribe could add the now-missing text. All the affected areas were corrected in Antiquity, save one vignette, where a male deity holds a disc above his head. This has not been completed, the reason being that the text and the illustrations were not done by the same person.

The date of the papyrus
The Praenomen of King Psamtek II is found in the name of the owner of the present papyrus : Neferibra (Nfr-ỉb-Rʿ), indicating a dating to this Pharaoh's reign.
The final chapters of the papyrus (163,164, 165, 162) belong to a set of "additional" chapters that follow a special order pertaining specifically to the Saite Period (A. Wüthrich, Eléments de théologie thébaine: les chapitres supplémentaires du Livre des Morts, Wiesbaden, 2010), further supporting this dating.

The commisionnaire
The name of the deceased for whom the book is dedicated is referred to several times in the text and is Hor-wedja ( Ḥr-wḏȝ), alias Ankhnef-Neferibra (ʿnḫ n.f-Nfr-ỉb-Rʿ), son of Pa-sheri-Iah (Pȝ-šrỉ-Ỉʿḥ) and of Ta-sherit-Hor-pa … (?) (Tȝ-šrỉt-Ḥr-pȝ-… (?).
However, he is not the first owner of this manuscript. The papyrus was first drafted for another person, probably a close contemporary of Neb-heb-Hor-wedja, and whose name has been systematically erased and replaced by the new name; when space allowed it, the latter mentioned his name and filiation as much as possible. It is possible to discern a different hand, in thicker script, where these substitutions or additions have been inserted.

Origins
The Book of the Dead is a misnommer, as the Egyptians named the text Book of Going Forth by Day, a collection of up to 200 magical spells, accompanied by illustrations commonly called vignettes, which the ancient Egyptians placed in their tombs in order to help the deceased pass through the dangers of the Underworld and reach an afterlife of bless in the Fields of Reeds.
Workshops of specialised scribes would prepare the texts and sell them to a prospective owner who would thereafter add his name in the spaces left for the name and titles of the commissioner. An expert draughtsman would add the vignettes.
Spells and incantations were already in use in the Old Kingdom and originated probably in the Predynastic Period. The first occurrence of a complete organised text was in the pyramid of King Wenis, last ruler of the 5th dynasty in about 2345 B.C. and was subsequently called the Pyramid Texts. Exclusively reserved for royalty and great noblemen in this early period, funerary beliefs and practices were democratised in the Middle Kingdom. Now called Coffin Texts, utterances of the Pyramid Texts were painted on wood coffins. From the New Kingdom to the Ptolemaic Period, papyrus became the material of choice and the text was written in a cursive script called hieratic and derived from hieroglyphs. Small at first, the Book of the Dead grew steadily through the New Kingdom to the Third Intermediate Period and the Late Period.
In the 7th-6th century B.C., the 26th dynasty, based in Sais in the Delta, regularised the text, fixing the number of chapters to 192, with formulae consistently ordered and numbered for the first time, in the manner of a modern textual edition. This standardised version became known as the "Saite Recension". More or less the same sequence and selection is found in all Books of the Dead from this time until the Ptolemaic period, although the text did become increasingly abbreviated. Whilst the name "Saite recension" is applied to the Books of the Dead dating from the 26th Dynasty onwards, it is important to note that in fact very few manuscripts can be dated to the Saite Dynasty itself; there are perhaps fewer than twenty surviving 26th Dynasty Books of the Dead, in contrast to some four to five hundred manuscripts dated to the Ptolemaic Period. The present papyrus is part of this so-called Saite Recension.

France, private property of Mr. B.-A, owned in 1952. Ex-collection of Khawam Brothers, Cairo, 1950. This Book of the Dead comes with an export license from Egypt stamped in 1952.

Il y a 3500 ans, les Égyptiens pratiquaient déjà une préaquacultureExtensive trade in fish between Egypt and Canaan 3,500 years ago

Dessin: phys.org

Des scientifiques de l'université de Haïfa (Israël) et des universités de Mayence et Göttingen (Allemagne) disent avoir identifié la plus ancienne preuve d'aquaculture au monde dans le lagon côtier de Bardawil, dans le nord Sinaï, en Egypte. Ce lagon mesure 30 X 14 km et sa profondeur maximum est de trois mètres.
L'étude a porté sur différents types d'atomes d'oxygène dans les dents d'une centaine de dorades à tête doréees, un poisson d'eau salée, retrouvées sur douze sites archéologiques en Israël. Les scientifiques en ont déduit que les poissons avaient "vécu au moins quatre mois" dans un lagon fermé, dont l'eau est plus riche en sel que la Méditerranée. Les éleveurs pratiquaient l'aquaculture traditionnelle: ils "trouvent un lagon où les poissons viennent, et le ferment" pour quelques mois. Après "vous pouvez facilement les collecter", explique le professeur Andreas Pack. Cette technique est toujours utilisée aujourd'hui dans le même lagon du Sinaï. Il y a 3500 ans, le gabarit des poissons, largement disparate auparavant, se standardise. Les poissons importés d'Égypte à l'époque du bronze tardif ont alors tous "la taille d'une assiette", "aux alentours de 500 grammes et 40 cm de long", ce qui est une taille nettement inférieure à celle des époques antérieures. La faute en reviens à la surpêche, comme aujourd'hui.

As early as 3,500 years ago, there was a brisk trade in fish on the shores of the southeastern Mediterranean Sea. This conclusion follows from the analysis of 100 fish teeth that were found at various archaeological sites in what is now Israel. The saltwater sea bream from which these teeth originated is also known as the dorade. It was caught in the Bardawil lagoon on the northern Sinai coast and then transported from Egypt to sites in the southern Levant. The lagoon is approximately 30 kilometers long, 14 kilometers wide, and has a maximum depth of three meters. "The Bardawil lagoon was apparently a major source of fish and the starting point for the fish deliveries to Canaan, today's Israel, even though the sea bream could have been caught there locally," stated co-author Professor Andreas Pack.
The fish traded from the period of the Late Bronze Age were significantly smaller than in the previous era. According to the researchers, this reduction in body size is a sign of an increase in the intensity of fishing that led to a depletion of stocks, which is also found in modern times.