Le volcanisme est sans doute un des facteurs ayant entraîné la chute de la dynastie ptolémaïqueVolcanic ash may have doomed one of Egypt's largest dynasties

Un groupe de chercheurs de l'université Yale a étudié l'impact du volcanisme sur l'Égypte de la période ptolémaïque (305 - 30 av. J.-C.). Les années où l'inondation ne monte pas jusqu'à son niveau habituel voient l'explosion de révoltes de grande ampleur. Or la crue du Nil est dépendante de la mousson en Afrique centrale, et cette dernière dépend elle-même de l'activité volcanique du globe. En effet, les volcans rejettent dans l'atmosphère des gaz sulfureux dont les produits d'oxydation interfèrent puissamment avec les rayons solaires.
L'étude montre que l'Égypte s'est considérablement affaiblie dans les dix ans qui ont précédé la chute de la dynastie ptolémaïque. Parallèlement, l'étude de carottes glaciaires polaires montre qu'il s'est produit une ou des éruptions massives autour de 44 av. J.-C. Elle a dû entraîner un Nil bas pendant plusieurs années, avec famines, révoltes, inflation, corruption, abandon de terres...

The study published in the famous review "Nature" shows that volcanic suppression of Nile summer flooding triggers revolt and constrains interstate conflict in ancient Egypt. Here, researchers show the impact of explosive volcanism on the African monsoon, using climate model output, ice-core-based volcanic forcing data, Nilometer measurements, and ancient Egyptian writings. In Ptolemaic Egypt (305–30 BCE), eruptions are associated with revolt onset against elite rule, and the cessation of Ptolemaic state warfare with their great rival, the Seleukid Empire. Eruptions are also followed by socioeconomic stress with increased hereditary land sales, and the issuance of priestly decrees to reinforce elite authority.
Ptolemaic vulnerability to volcanic eruptions offers a caution for all monsoon-dependent agricultural regions, presently including 70% of the world population.

Découverte à Saqqara du plus grand obélisque de l'Ancien EmpireThe largest Old Kingdom obelisk found at Saqqara

Photos: MAFS

Un obélisque granit rose d'Assouan a été découvert à l'est du temple intime de la reine Ankhnespepy II à Saqqara par la Mission Archéologique Franco-Suisse (MAFS) dirigée par Philippe Collombert. La pièce devait atteindre 5 m de haut, mais seule sa partie haute est conservée : 1,5 m pour le fût et 1 m pour le pyramidion. La pointe de ce dernier était recouverte d'une plaque en cuivre et/ou en métal précieux (or ou électrum) dont on peut encore voir le système de fixation. La section du fût mesure 1,10 m de côté, ce qui pour l'époque est relativement imposant. Il est de fait le fragment d'obélisque en granite le plus grand connu à ce jour pour l'Ancien Empire.
Sur une des faces, on trouve le cartouche d'un roi Neferkarê, qui pourrait appartenir au début de la titulature de la reine Ankhnespepy II.
Les archéologues sont convaincus que ce pyramidion va les mener à la pyramide satellite de la reine. La fonction exacte de ces pyramides satellites, trop petites pour recevoir une inhumation, reste débattu.

A Swiss-French archaeological mission at the Saqqara necropolis, directed by Professor Philippe Collombert has unearthed the upper part of the largest Old Kingdom obelisk, ever found. It probably belonged to Queen Ankhnespepy II, the mother of King Pepy II (6th Dynasty, Old Kingdom, around 2350 BC). The part of the obelisk that was unearthed is carved in red granite and is 2.5 metres tall. "We can estimate that the full size of the obelisk was around five metres when it was intact," Collombert said. The obelisk bears an inscription on one side, referring to a king Neferkare, which is probably the beginning of the titles and the name of Queen Ankhnespepy II.
Archeologists are convinced they will soon discover the so-called satellite pyramid of the queen.

Découverte à Saqqara d'une tête de femme en boisA wooden head discovered in Sakkara

Photo: MAFS

La Mission Archéologique Franco-Suisse de Saqqara vient de découvrir une mystérieuse tête en bois, pratiquement grandeur nature, munie d'un long cou, dans une zone malheureusement très perturbée du temple funéraire de la reine Ankhnespepy II, à laquelle elle a été attribuée un peu vite. La pièce est dans un état de conservation assez médiocre et nécessite une restauration.
Une tête en bois de femme très semblable avait été trouvée en 1938/39 dans le sable de l'enceinte de la pyramide à degrés de Djoser (). Elle présente le même cou allongé et mince, qui rappelle les "têtes de réserve" de l'Ancien Empire. Alain Zivie, qui a retrouvé un objet similaire dans la tombe du vizir Aper-El (), a pu montrer que ces têtes en bois étaient des porte-perruques, et faisaient manifestement partie du trousseau funéraire de certaines femmes de la haute société à la 18e dynastie.
Le problème avec cette nouvelle tête est sa datation, car il n'y a aucune tombe de la 18e dynastie connue à cet endroit. Cependant, en raison de la grande rareté des objets retrouvés, on connait mal la statuaire en bois de l'Ancien Empire. Alors, daterait-elle de l'époque de la reine Ankhsenpepy II ? Les études complémentaires le diront peut-être.
Signalons que cette découverte a été faite dans la même zone archéologique quelques jours après celle des fragments d'obélisque dont nous parlions dans la nouvelle précédente.

The French-Swiss Mission at Saqqara (MAFS) has discovered a very rare wooden sculpture, which could represent the head of Queen Ankhnespepy II, near her pyramid at Saqqara. Ankhnespepy II ruled during the 6th Dynasty as regent for her young son after the death of Pepy I, around 2350 B.C. The sculpture measures about a foot long, retains traces of paint, and shows the queen wearing earrings. Philippe Collombert, who is heading the French-Swiss excavation mission, is very cautious on the datation issue : "The head was found in a disturbed layer to the east of the queen's [Ankhnespepy II] pyramid near the area where the pyramidion was uncovered early this week". Stylistically, it looks like Alain Zivie's famous head found in the 18th dynasty tomb of Vizier Aper-el (). Also, another female wooden head very similar to the new find was discovered in 1938/39 by Lauer in the Step Pyramid Enclosure (). Lauer noted: "its very long and straight neck is reminiscent of the Old Kingdom heads known as 'reserve heads', but although it was discovered in the sand at the foot of the Step Pyramid, it cannot be older than the end of the 18th Dynasty".
Dr. Collombert added that the head is not in good conservation condition and it will be subjected to restoration.
Earlier this month, the Egyptian-Swiss excavation team recovered the upper part of a granite obelisk that may have been part of the queen's funerary temple, in addition to a pyramidion, or the capstone for a pyramid.

Découverte d'un temple de Ramsès II à AbousirParts of a Ramses II temple uncovered in Giza's Abusir

Photos : Czech Institute of Egyptology

Une équipe d'égyptologues tchèques de l'Université Charles, sous la direction de Miroslav Barta, a mis au jour sur le site d'Abousir un temple oublié du pharaon Ramsès II, premier temple de ce pharaon célèbre de la XIXe dynastie sur l'ensemble du site Saqqara-Abousir. Il s'agit d'une vraie surprise, car les temples n'étaient généralement pas construits dans les nécropoles. Le temple est dédié à Rê et témoigne de la persistance du culte solaire initié à la Ve dynastie et de l'intérêt persistant pour la ville de Memphis tout au long de l'histoire égyptienne. L'enceinte mesure 32 mètres de large pour 51 mètres de long. L'entrée du temple était assurée par un pylône, une porte monumentale encadrée de deux tours et bâtie en briques crues. Derrière le pylône se trouvait une grande cour qui donnait sur une petite cour et deux bâtiments servant de dépôts. L'ensemble du temple comprend également un sanctuaire en pierre, divisé à l'époque en trois pièces séparées. C'est là que les égyptologues ont découvert de nombreux fragments de différents reliefs peints et gravures prouvant la présence de Ramsès II.


A Czech mission, headed by Miroslav Barta, has unearthed during excavation work in Abusir necropolis, remains of a forgoten temple dedicated by King Ramesses II (19th dynasty) to the solar god Re. The discovery confirms the continued worship of the sun god Re in Abusir, which started in the 5th Dynasty, over 4,500 years ago. The precint of the temple is 32 by 51 metres and behind it laid a large forecourt with two identical and long storage buildings to the right and left side of the complex. Stone columns lined the side walls of the court, which was enclosed by mud brick walls that were in at least some places painted blue. At the rear end of the court, a ramp or staircase leads to an elevated stone sanctuary whose back part was divided into three parallel chambers. A relief bearing the cartouche of Ramesses II was found, as well as another connected to the cult of solar deities such as Re, Amun and Nekhbet.

Découvertes complémentaires sur le site d'HéliopolisThe lower part of 26th Dynasty king Psamtik I colossus uncovered in Cairo's Matariya

Photo : Dr. Dietrich Raue/Universität Leipzig

Dans les nouvelles de mars 2017, nous avions rapporté la découverte par une équipe d'archéologues allemands et égyptiens travaillant à Matariya, bidonville au nord-est du Caire (autrefois, le grand temple d'Héliopolis), de fragments d'une statue colossale. Elle portait, gravée sur son pilier dorsal, le nom de Nebty du pharaon Psammétique Ier (664-610 av. J.-C.), premier roi de la XXVIe dynastie qui débute la Basse Époque.
Une nouvelle campagne de fouille vient de mettre au jour 1920 fragments (de 10 cm à 1,50 m) de la statue, surtout de sa partie inférieure et du pilier dorsal, confirmant 1) que le monument appartenait bien à Psammétique I 2) qu'il s'agissait d'une statue debout et 3) qu'elle devait avoir une hauteur de 9 m environ.
Par ailleurs d'autres fragments d'une statue colossale en granit au nom de (donc plus ancienne de 600 ans) ont été découverts, ainsi que divers autres fragments dont ceux d'une statue "guérisseuse" d'un prêtre du IVe siècle av. J.-C. ()

In the March 2017 newsletter, we reported that a team of German and Egyptian archaeologists working in Matariya, a slum in northeastern Cairo (formerly Heliopolis' great temple), discovered fragments of a colossal statue. Engraved on its back pillar, it bore the Nebty name of the Pharaoh Psammetik I (664-610 B. C.), first king of the XXVIth dynasty, which began the Late Period.
A new excavation campaign has just revealed 1920 fragments (from 10 cm to 1.50 m) of the statue, especially of its lower part and of the dorsal pillar, confirming 1) that the monument belonged to Psammetik I 2) that it was a standing statue and 3) that it should have a height of about 9 m.
In addition, other fragments of a colossal granite statue in the name of (thus 600 years older) have been discovered, as well as various other fragments, including those of a "healing" statue of a priest from the 4th century BC ().

Des canaux et un port pour amener les pierres à la grande Pyramide ?Did the Egyptians create a canal and a port to bring stone to the Great Pyramid?

Image: Ancient Egypt research associates

L'archéologue Mark Lehner, spécialiste mondialement reconnu des pyramides, a déclaré avoir retrouvé des traces d'un port près des pyramides du plateau de Guiza, ce qui, si cette hypothèse s'avérait exacte, solutionnerait une partie du mystère de la construction des grandes pyramides en expliquant comment les lourdes pierres parvenaient sur le chantier.
Les anciens Égyptiens, profitant du phénomène de la crue qui fait monter l'eau de 7 m, se sont servis du fleuve comme d'un ascenseur hydraulique. Il y a 4000 ans, le Nil coulait au pied des pyramides et les Égyptiens ont creusé port et canaux permettant d'acheminer hommes et matériaux près du chantier. Lorsque le Nil était haut, des bateaux à fort tirant d'eau pouvaient accoster ; quand le Nil était bas, seuls les esquifs à faible tirant d'eau passaient jusqu'au port.

Archaeologist Mark Lehner, director of Ancient Egypt Research Associates, says he's found evidence of a port next to the pyramids, which would solve one of the mysteries of how heavy stone blocks were transported. The photomontage shows current landmarks and the footprint of ancient settlements. The Egyptians basically used the Nile as a huge hydraulic lift, and cut waterways from the Nile through floodplain that now is covered by sand and the urban sprawl of Cairo, Lehner believes. More than 4,000 years ago the Nile, which is now five miles away, would have run closer to the site. During the river flooding (August to November), it rose 23 feet from its lowest level, and floodwaters fill the canals and harbors the Egyptians created to deliver materials and supplies for pyramid building, making waterways deep enough for heavy cargo boats with deep drafts. During low water, the waterways would still be deep enough for boats with shallow drafts.

Publication

Je ne suis pas un passionné des publications sur les pyramides, mais l'ouvrage que vient de publier Jean Kuzniar, "La pyramide de Khéops - une solution de construction inédite", sort vraiment des chemins battus. Les explications sur l'usage des outils (qui ne sont plus des hypothèses tant la démonstration de l'auteur est claire), basées sur l'utilisation d'outils reconstitués à partir de modèles, bouleversent nos connaissances sur les techniques de construction de ces grands monuments.
Le Pr Bernard Mathieu ne s'y est pas trompé, qui a accepté de préfacer l'ouvrage. Il y écrit : "les recherches patientes et méticuleuses de Jean Kuzniar, dont le présent ouvrage fait la synthèse, ne relève pas de la pyramidologie. Et cela, pour deux raisons essentielles. La première est que l'auteur n'a pas la prétention, comme tant d'autres, de vouloir tout expliquer. [...] La seconde raison, majeure, est d'ordre méthodologique. Elle tient à la mise en oeuvre d'une démarche originale, expérimentale, fondée sur un corpus archéologique cohérent et sur l'analyse d'artefacts que peu de chercheurs avaient songé jusqu'ici à exploiter sérieusement : les outils, ou modèles d'outils, découverts en fouilles, et qui dormaient dans les musées en attendant qu'un observateur scrupuleux, suffisamment attentif aux détails, parvînt à les faire parler. Les uns ont été mis au jour dans les carrières et sur le plateau de Gîza lui-même. Les autres proviennent de "dépôts de fondation", postérieurs à la IVe dynastie, puisque datant du Nouvel Empire, mais ils sont les répliques miniatures d'outils traditionnels authentiques, que les Ëgyptiens ensevelissaient rituellement aux quatre angles de la construction : ciseaux, poulies, foreuses, boules de percussion, masses, maillets, scies, herminettes, pics ... . Ce sont surtout les "berceaux oscillants", "chaises de stockage" et "pierres de pivotement", objets dont on ne comprenait guère la fonction exacte, qui prennent désormais tout leur sens à la lecture de cet ouvrage."
Jean Kuzniar s'est penché avec précision sur les outils utilisés. Chaque outil est abordé avec minutie et son utilisation précisée grâce à des dessins et des photos. L'auteur a reproduit à l'échelle ces outils et les a manipulés avec des blocs de béton pesant entre 1,3 et 6 tonnes, ce qui témoigne de la puissance de sa démonstration. Les berceaux-oscillants, pierres de pivotement, chaises de stockage, billots, leviers, rouleaux, etc. utilisés avec des principes simples de physique classique, permettent enfin de résoudre un grand nombre d'énigmes. Jean Kuzniar a remis au jour un savoir-faire perdu grâce à sa formation d'artisan, de compagnon forgeron-ferronnier.
L'ouvrage est publié aux Editions du Rocher, collection Champollion, au prix de 19,95€.

An outstanding book (in French only at the moment). Jean Kuzniar looked closely at the tools used to build the pyramids. Each tool is approached with great care and precision, using drawings and photographs. The author has reproduced these tools to scale and manipulated them with concrete blocks weighing between 1.3 and 6 tons, which testifies to the power of his demonstration. The cradles, swivel stones, storage chairs, logs, levers, rollers, etc. used with simple principles of classical physics, can finally solve a large number of puzzles.

Publication

Dans l'ouvrage "Le papyrus gynécologique de Kahun", Didier Fournier, médecin, spécialiste en anesthésie - réanimation propose la transcription, translittération, traduction de ce papyrus qui se trouve au Petrie Museum, University College de Londres (UC 32057). Mais il propose aussi des commentaires médicaux sur les cas cliniques exposés par le papyrus. Ces cas relèvent de la gynécologie, du post-partum, mais aussi de l'infertilité et de la contraception, justifiant le titre de ce papyrus médical.
Le Papyrus Gynécologique de Kahun est un des plus anciens papyrus médicaux connus à ce jour. Certains le datent en effet du règne de Sésostris III - Moyen Empire, XIIe dynastie, c. 1860 av. J.-C. -, d'autres, moins catégoriques, du dernier tiers de la XIIe voire du début de la XIIIe dynastie - fin du Moyen Empire/début de la Deuxième Période Intermédiaire.
Très fragmentaire, il accusait une longueur d'environ 1 m pour une hauteur légèrement inférieure à 32,5 cm, après la minutieuse restauration effectuée par F. LI. Griffith en 1890.
Écrit en hiératique, le texte propose trente-quatre CAS gynéco-obstétricaux répartis sur trois colonnes. Chacun de ces CAS fait ici l'objet d'une transcription hiéroglyphique, d'une translittération, d'une traduction et enfin de commentaires médicaux, indissociables de considérations lexicales, syntaxiques et sémantiques.
En fin d'ouvrage se trouvent un lexique égyptien-français et un lexique français-égyptien afférents au Papyrus Gynécologique de Kahun, ainsi que la reproduction du texte en hiératique à partir des fac-similés proposés par Griffith en 1898.
Cet ouvrage de plus de 500 pages est publié aux éditions PAM et distribué par la librairie Antinoë, au prix de 69€.

Une éclipse solaire en 1207 av. J.-C. pourrait amener à changer les dates de certains règnesSolar eclipse of 1207 BC helps to date pharaohs

Il y a trois mille ans a eu lieu la plus vieille éclipse solaire jamais enregistrée. Les chercheurs ont utilisé des textes égyptiens anciens et un passage de la Bible pour dater l'éclipse du 30 octobre 1207 avant Jésus-Christ, leur permettant d'obtenir des dates plus précises pour les règnes de certains pharaons égyptiens. Le texte biblique en question est le douzième et le treizième versets du dixième chapitre du Livre de Josué de l'Ancien Testament, qui a intrigué les savants pendant des siècles. La traduction anglaise moderne de la Bible est celle du Roi James (XVIIe siècle). Elle fait référence au soleil et à la lune qui sont décrits comme "immobiles" ("still"), a dit Sir Colin Humphreys, professeur de science des matériaux à l'Université de Cambridge. Mais le texte hébreu originel utilise un mot racine qui, en babylonien, une langue apparentée, peut aussi signifier "éclipses". Ce que Josué a peut-être voulu dire, ce n'est pas que la lune et le soleil étaient immobiles dans le ciel, mais qu'ils avaient cessé de briller comme d'habitude.
Les chercheurs ont tenté de valider cette hypothèse en la comparant à la fameuse stèle de Merneptah (fils de Ramsès II) qui mentionne la présence des Israélites à Canaan.
Les calculs astronomiques n'ont révélé aucune éclipse solaire totale qui corresponde. Humphreys et ses collègues ont élargi la recherche pour inclure non seulement les éclipses totales, mais aussi les éclipses annulaires. La seule éclipse annulaire visible de Canaan entre 1500 et 1050 avant Jésus-Christ a eu lieu dans l'après-midi du 30 octobre 1207 avant Jésus-Christ. Les chercheurs concluent que l'accession au trône de Merenptah date de 1210 ou 1209 avant J.-C. Le règne de Ramsès aurait commencé en 1276 avant J.-C. pour se terminer vers 1210 avant Jésus-Christ et non 1213 comme il était admis jusqu'à présent.

Three thousand years ago, the oldest solar eclipse ever recorded happened. Researchers used ancient Egyptian texts and a passage in the Bible to date the eclipse to October 30, 1207 BC, allowing them to get the most precise dates yet for the reigns of the Egyptian pharaohs. The Biblical text in questions is the 12th and 13th verses of the 10th chapter of the Book of Joshua from the Old Testament, and has puzzled scholars for centuries. The modern King James translation of the Bible refers to the sun and moon standing still, Sir Colin Humphreys, a materials science professor at the University of Cambridge said, but the original Hebrew uses a root word that, in Babylonian, a related tongue, can also describe eclipses. What Joshua may have prayed, in other words, was not that the moon and sun would freeze in the sky, but that they would stop their usual shining. Previous researchers have attempted to validate this eclipse hypothesis by linking the Book of Joshua to an independent indicator of when the Israelites were in Canaan: the famous stele of Merneptah (son of Ramesses II). Astronomical calculations turned up no total solar eclipses that matched. Humphreys and his colleagues expanded the search to include not only total eclipses, but also annular eclipses. The only annular eclipse visible from Canaan between 1500 B.C. and 1050 B.C. was on the afternoon of Oct. 30, 1207 B.C. The details in the stele further suggest, then, that Merneptah's reign began in 1210 B.C. or 1209 B.C., the researchers reported today. That pegs Ramesses the Great's reign from 1276 B.C. to about 1210 B.C. Previous estimates put his death at around 1213 B.C.