“Maat-ka-Ra “ Source : Serge Thomas, forum Thotweb

C'est beau, c'est grand, c'est complet...c'est en Allemand. Avec le site du Seminar für Ägyptologie der Universität Göttingen vous saurez absolument tout sur la période du règne d'Hatchepsout. Il y a une section entière consacrée à la Chapelle Rouge (rappelons qu' elle existe aussi sur OsirisNet) avec les numéros de blocs clickables. Une section plus petite est en Anglais.

It's beautiful, it's great, it's complete ... it's in German. With the site of the Seminar Ägyptologie für der Universität Göttingen you will know absolutely everything about the period of the reign of Hatshepsut. It has a whole section dedicated to the Red Chapel (a reminder that this also exists on OsirisNet) with a number of blocks being clickable. A smaller section is in English.

 “ Arrest leads to discovery of Egypt tombs  ”  

On vient seulement de l'apprendre : l'arrestation de deux pilleurs de tombes a conduit à une importante découverte sur le plateau de Saqqara, non loin de la pyramide à degrés de Djoser. Il s'agit de trois tombes groupant trois personnages exercant le métier de dentiste auprès de la (ou des) famille(s) royale(s) à la Véme Dynastie. Il s'agit du chef dentiste Iy-Mery et de deux collègues Kem-mesou et Sekhem-ka.
L'estime dans laquelle était tenue ces praticiens est attestée par le fait qu'ils ont eu le droit d'avoir une tombe.
Cependant leur degré de richesse ne leur a pas permis de réaliser des tombes entièrement en pierres. Elles sont faites en partie de briques crues, et le calcaire utilisé pour certaines parties seulement est un calcaire local assez grossier et non le fin calcaire de Tourah des sépultures des plus haut personnages.
Les dessins et hiéroglyphes qui ornent leurs parois "décrivent la vie quotidienne des dentistes et de leurs familles". A l'entrée de la tombe de Iy-Mery, le praticien est figuré debout d'un côté tandis que de l'autre figurerait (selon Zahi Hawass) une formule de malédiction incluant un serpent et un crocodile. En revanche les archéologues n’ont pas retrouvé les momies des défunts.

Only just announced : the arrest of two tomb robbers led to an important discovery on the Saqqara plateau, not far from the step pyramid of Djoser. It represents three tombs, a group of three characters whose profession was dentistry for (or close to) the royal family(s) of the Vth Dynasty. Represented is the chief dentist Iy-Mery and two of his colleagues Kem-mesu and Sekhem-kas.
The esteem in which these practitioners were held is manifested by the fact that they had the right to have a tomb.
However their degree of wealth did not allow them to have tombs entirely in stone. They are made in part from mud bricks, and the limestone used for some parts was of a rather coarse local limestone and not fine Turah limestone. The drawings and hieroglyphs which decorate their walls describe the daily life of the dentists and their families. At the entry of the tomb of Iy-Mery, the practitioner is represented standing on one side while on the other would be represent (according to Zahi Hawass) a curse formula including a snake and a crocodile. On the other hand the archaeologists didn't find the mummies of the deceased.

 “ Mummy DNA Reveals Birth of Ancient Scourge  ”  

/ Source:

EEF NEWS
La Leishmaniose est une maladie parasitaire transmise par un moucheron (le phlébotome). Elle est endémique en Afrique du Nord (entre autre) mais des foyers existent en France, et notamment là où je vis, à Toulon, au pied du Mont Faron. Il en existe deux formes, une cutanée (connue depuis longtemps sous le nom de "bouton d'Orient") et une forme viscérale qui peut être mortelle (le Kala Azar).
L'étude de l'ADN mitochondrial de momies Soudanaises (certaines datant du milieu du VIème siècle) et de momies Égyptiennes du Moyen Empire ont révélé un haut taux d'infestation.
Ceci montre d'une part que la maladie était endémique au Soudan à cette époque. La maladie pourrait même être née dans ce pays. D'autre part, ce serait le rapprochement commercial et culturel à partir du Moyen Empire qui aurait amené un certain nombre d'Égyptiens à voyager en Nubie. En effet, il n'y a pas de transmission d'homme à homme de la maladie.

Albert Zink of Ludwig-Maximilians University in Munich and his colleagues analyzed 91 bone tissue samples from ancient Egyptian mummies and skeletons and 70 bone marrow samples from naturally mummified human remains from Upper Nubia. The Egyptian material derived from the Pre- to Early Dynastic site of Abydos (n = 7; 3500–2800 BC), a Middle Kingdom tomb in Thebes West (42; 2050–1650 BC), and different tomb complexes in Thebes West, which were built and used between the Middle and New Kingdom until the Late Period (42; c. 2050–500 BC). The Nubian samples were taken before the flooding caused by the Aswan Dam from 2 early Christian burial sites at Kulubnarti, between the second and third cataracts of the Nile River in northern Sudan. One site was on an island in the Nile and dated from 550 to 750 AD. The other was on the western bank of the Nile and was in use from c.750 to 1500 AD. In nine of the 70 Nubian mummies mitochondrial DNA of the parasite was discovered, proving the disease was endemic at least that far back. It likely has even more ancient roots; four of the Egyptian mummies carried the parasite's DNA, each dating from the Middle Kingdom period of 2050 to 1650 B.C. Leishmaniasis is a disease caused by microscopic parasites and transmitted by sand flies and results in painful skin sores and in its most serious visceral form(called Kala-azar) causes at least 500,000 deaths worldwide every year. In addition to highlighting the old cultural ties between Egypt and Nubia, this discovery also adds further weight to the theory that visceral leishmaniasis first developed in the region now known as Sudan.

 “ Egypt bans idling engines after pyramid cracks found  ”  

Une excellente nouvelle pour les monuments et pour l'environnement : fini les cohortes de cars attendant le retour des touristes en laissant tourner leur moteur au ralenti !...du moins sur le site de Saqqara. Une sage décision prise par Zahi Hawass à la suite de la constatation de l'apparition de fissures dans la pyramide à degrés de Djoser, et que l'on espère voir étendre à tous les sites.

An excellent item of news for the monuments and for the environment: to stop the many buses from leaving their engines idling, waiting for the return of the tourists ! ... at least on the site of Saqqara. A wise decision taken by Zahi Hawass following the observation of the appearance of cracks in the step pyramid of Djoser. One hopes to see this spread to all sites.

 “ Une zone archéologique exceptionnelle  ”  

/Source:

EEF NEWS
A Al-Aïn Al-Sokhna, sur la Mer Rouge près du golfe de Suez, une mission égypto-française a mis au jour la plus riche mine de cuivre de l’Egypte Ancienne. Des caves, des fours, des objets en cuivre ainsi que de tessons de poterie et de nombreuses scories ont été dégagés dans ce site minier exceptionnel de 2000 ans av. J.-C. Al-Aïn Al-Sokhna est l’un des emplacements les mieux situés pour envoyer des expéditions minières dans le centre du Sinaï ou dans la partie nord du Désert oriental, et pour maintenir des activités ponctuelles, telles que l’assemblage de navires ou la réduction de minerai. C’est aussi l’endroit le plus proche et le plus accessible de la capitale (à 100 km environ). L’élément le plus spectaculaire du site, lors de sa découverte, est un grand rocher couvert d’inscriptions surplombant une petite crique au pied de la montagne. De nombreux textes de différentes époques y sont gravés, qui permettent immédiatement d’avoir une idée de l’histoire de ce lieu durant une longue période, depuis l'époque de l'obscur roi Montouhotep IV, de la XIème Dynastie. Mais le plus intéressant de l’ensemble est un texte hiéroglyphique composé de trois colonnes qui accompagne la gravure : il indique, en effet, le passage en ce lieu d’une troupe de 3 000 hommes. La raison de leur présence est également donnée : il s’agit de rapporter la turquoise, le cuivre et "tous les bons produits du désert". L’importance de ce site dépasse peut être l’activité minière que l’on peut y observer. De par sa position privilégiée, cet établissement a pu servir de relais ou de plaque tournante pour des expéditions lancées vers le Sinaï et le Désert oriental.

Il s'agit d'un excellent article, complet et fort bien écrit par Amira Samir. A lire.

At Ein el-Sokhna, on the Red Sea, close to the gulf of Suez, an Egypto-French mission has brought to light the richest copper mine of Ancient Egypt. The mines, ovens, objects made of copper as well as shards of pottery and much slag have been cleared in this exceptional of 2000 years B.C. mining site. Ein el-Sokhna was one of the best situated sites for sending mining expeditions into the centre of the Sinai or into the north part of the eastern desert, and to maintain specific activities, such as the assembly of ships or the reduction of ore. It is also the place nearest and most accessible to the capital (about 100 km away). The most spectacular part of the site, at the time of its discovery, is a large inscription covered rock, overhanging a small creek at the foot of the mountain. Texts from many different times are engraved there, which immediately give an idea of the history of this place during a long period, from the time of the obscure king Montuhotep IV, of the XIth Dynasty. But a most interesting group is a hieroglyphic text composed of three columns which come with the engraving: indeed, it indicates the passage through this place of a troop of 3 000 men. The reason for their presence is also given: it relates to transport of turquoise, copper and "all good products of the desert". The exceeding importance of this site is the mining activity which can be observed there. From its privileged position, this establishment could be used for a relay or rotation point for expeditions going towards Sinai and the eastern desert.
It represents an excellent article, complete and very well written by Amira Samir. Do read.

 “Ritrovato il palazzo di Antonio e Cleopatra  ”   / Contribution de Giuseppe Paliotta

Harry Tzalas est un grec cosmopolite natif d’Alexandrie d’Égypte, véritable globe-trotter de l’archéologie sous-marine et expérimentale (branche qui développe essentiellement la reconstruction d’engins, machines, artefacts et outils ) ; fondateur et président de l’Institut Hellénique pour les Études sur Alexandrie classique et médiévale et de l’Institut pour la Conservation des Traditions Nautiques siégeant à Athènes
Il a annoncé l’incroyable découverte au cours du XVII Festival du Cinéma Archéologique organisé par le Musée Municipal de Rovereto (Trento, Italie).
Tzalas travaille depuis 1988 aux recherches sous-marines dans le Golfe d’Alexandrie, notamment dans la partie qui fait face au district de Chabty. À cet endroit, sur le promontoire d’Acta Lochias, désormais presque disparu à cause du bradyséisme (le Bourg d’el Silsilah est tout ce qui reste de ce fameux promontoire), se dressait le sanctuaire d’Isis Lochias, déesse protectrice des accouchements, que les Grecs identifiaient avec leur Artémis lunaire. Selon l’une des hypothèses les plus répandues et accréditées, ce temple était très proche du Palais Royal de Ptolémées et donc du Muséion et de la célèbre Bibliothèque. Or, Tzalas affirme il n’y a plus que très peu de doutes : en fouillant à une dizaine de mètres de profondeur, il vient bien de découvrir les vestiges du temple d’Isis Lochias, notamment un gigantesque pilier monolithique et une architrave colossale.
À quelques mètres du sanctuaire, Tzalas aurait également découvert des restes du Mausolée. C’est dans cet édifice que Cléopâtre VII Philopator, barricadée à l’intérieur alors que les armées d’Octave pénétraient en ville, reçoit un Marc-Antoine pratiquement mourant et se donnera par la suite la mort (selon la version qui a été transmise par les écrits de Dion Cassius et de Plutarque).
En suivant la tradition macédonienne, l’entrée de la Chapelle funéraire était barrée par un énorme bloc transversal de porphyre de plusieurs tonnes. Et c’est justement cet énorme bloc de porphyre qui aurait été découvert par la mission d’Harry Tzalas, avec une centaine d’autres fragments, à une très faible profondeur, dans le bras de mer qui fait face à la Nouvelle Bibliothèque.
En tout état de cause, Tzalas souligne qu’il n’y aura aucune possibilité de découvrir les dépouilles de Cléopâtre et de Marc-Antoine, dispersées par le nouveau maître de l’Égypte, le futur empereur Octave Auguste.

Rappel : pour mémoire, le Dr Zahi Hawass annoncait au mois d'Août avoir "sûrement" découvert la tombe du célèbre couple dans l'oasis de Siwa ( IOL

)...Sic transit.

Dans le numéro 620 d’el-Ahram Hebdo en ligne, vous pouvez lire (en Français) un extrait d’une nouvelle – Am Ahmad père et fils - publiée par Harry Tzalas dans son livre Farewell Alexandrie (AUC Press, 2000). L’auteur, - qui a quitté sa ville natale en 1956 pour émigrer au Brésil, avant de s’installer en Grèce -, y évoque l’Alexandrie de son enfance.

Harry Tzalas, a cosmopolitan Greek, native of Alexandria in Egypt, a real globetrotter of submarinal and experimental archaeology (a branch which essentially develops the reconstruction of contraptions, machines, artefacts and tools); founder and president of the Hellenic Institute for Studies on classic and medieval Alexandria and the institute for the Conservation of Nautical Traditions based in Athens; announced the incredible discover during the XVIIth Festival of Archaeological Movies, organised by the Municipal Museum of Rovereto (Trento, Italy).
Tzalas has worked since 1988 with the submarinal research in the Gulf of Alexandria, notably in the part which faces the district of Chabty. Here, on the promontory of Lochias Acta, which has almost disappeared because of the bradyseism (the Borough of el-Silsilah is all that remains of this famous promontory), stood the sanctuary of Isis Lochias, protective goddess of childbirth, which the Greeks identified with their moon goddess, Artemis.
According to one of the most widespread and accredited assumptions, this temple was very close to the Royal Palace of Ptolemy and therefore to the Museum and the celebrated Library. However, Tzalas affirms there is very little doubt: while searching to a depth of dozens of metres, that he has certainly discovered the vestiges of the temple of Lochias Isis, notably a gigantic monolithic pillar and a huge architrave.
A few metres from the sanctuary, Tzalas had also discovered the remain the Mausoleum. It is in this building that Cleopatra VII Philopator, was barricaded inside, while the armies of Octavian entered the city, found a practically dying Marc Antony and who would soon after commit suicide (according to the version which has been produced by the writings of Dion Cassius and of Plutarch). While following the Macedonian tradition, the entry of the funeral Chapel, was blocked by an enormous horizontal block of porphyry, weighing several tons. And it is exactly this enormous block of porphyry which was discovered by the mission of Harry Tzalas, with about a hundred other fragments, at a very shallow depth, in the arm of the sea which faces the New Library.
In any case, Tzalas highlights that there will be no possibility of discovering the spoils of Cleopatra and Marc Antony, scattered by the new master of Egypt: the future emperor Octavian Augustus.

From memory, Surely, Dr Zahi Hawass announced some time ago to have discovered the tomb of the famous couple in the oasis of Siwa ( IOL)... Sic transit.

In the number 620 of el-Ahram Hebdo on-line, you can read (in French) an excerpt of news – Am Ahmad, father and son - published by Harry Tzalas in his book Farewell Alexandria (AUC Press, 2000). The author, - who left his native city in 1956 to emigrate to Brazil, before settling in Greece -, mention there the Alexandria of his childhood.

 “ This mask belongs to Egypt  ”  

Ce magnifique sarcophage sera à vendre chez Christie's. Il s'agit de celui de Neskhonsou, datant datant de la XXIème dynastie (vers 990-940 avant J.C.). Et il est livré avec sa momie ! Le précédent record pour une telle vente date de 2003 où un sarcophage d'un prêtre d'Amon avait atteint 1,4 millions de $. Celui ci est décrit comme "parfait". Il devrait donc faire plus.
Je me demande ce que Neskhons pense de tout ça ?...

The leading lot in Christie’s sale of Antiquities, to take place on December 7, is an Egyptian painted wood sarcophagus and mummy for Neskhons, Third Intermediate Period, Dynasty XXI, circa 990 – 940 B.C. Sarcophagi of this quality rarely appear on the market. The last time a mummy with sarcophagus was sold at auction was in May 2003, when Christie’s South Kensington sold the sarcophagus and mummy of a priest of Amun for $1.4 million which still stands as the world auction record for a sarcophagus and mummy.
“This is the finest quality sarcophagus to have come to the market in the past two decades,” says G. Max Bernheimer, International Head of the Antiquities department. “The fact that it still contains its mummy and that it comes with an impeccable provenance having been in the United States since the turn of the last century, makes it all the more exceptional.”
Well, I wonder what Neskhons thinks about all that ? ...

 “ Team helps save Egypt tomb mural  ”  

/ Source :

egyptologyblog
Une équipe d'universitaires Japonais vient de réaliser une première pour le sauvetage des décors de la tombe du mastaba de la princesse Idout. Ils décrochent les reliefs entièrement des parois pour les restaurer, puis ils consolideront les murs et remettrons les reliefs en place.

A Japanese research team has successfully removed a mural in an ancient Egyptian tomb at the World Heritage site of Saqqara, using a technique used on Japanese murals, so that preservation work can be done on it. The team removed the plaster mural from the underground tomb of Princess Idut, which dates back to around 2360 B.C.
There are still some parts of the mural that cannot be removed as they are solidly stuck on the clay layer of the wall, but the team said they will remove them, possibly this winter, by softening the wall with water.
All the pieces of the mural will be cleaned and the back of the pieces strengthened with mortar.