Ce site est -comme son nom l'indique explicitement- destiné à la découverte de l'Égypte Copte.
Il comporte de très nombreux liens et archives et constitue , à mon sens, une excellente introduction pour découvrir ce monde original et toujours très vivant.

Sur le site de Thotweb, vous trouverez un résumé de cet ouvrage qui traite de la difficulté de l'établissement de la généalogie dans l'ancienne Égypte. Il met l'accent sur les problèmes de prosopographie et de la difficulté du champ sémantique d'interprétation: "père" et "soeur" par exemple peuvent avoir des sens très différents par rapport à notre propre culture.

Très intéressant.

On connait les prises de positions de Théophile Obenga, et d'autres auteurs négro africains pour essayer de convaincre de l'origine purement africaine de l'ancien égyptien. Une analyse confortée sur le site par Cheikh Anta Diop de manière exhaustive.
Il n'en reste pas moins que l'essentiel de la communauté scientifique juge ces conclusions excessives, et donnent une origine chamito-sémitique à la langue égyptienne.
Un débat parfois passionné, pas toujours dénué d'arrières pensées politiques...et réservé aux spécialistes.

Un site complet sur les expéditions dans le désert oriental et les fouilles de Myos Hormos et de différents fortins de l'époque romaine, avec de nombreuses illustrations et un diaporama

Un article très bien documenté et très "universitaire" sur le sujet de la volonté d'Alexandre le Grand d'être déifié.

Un nouveau moteur de recherche consacré à l'histoire et l'archéologie du Moyen Orient et de l'Égypte vient d'être rendu accessible à tous:

Mnemotrix ArchaeoSearch

DataBase of Ancient Near East and Classical Studies Ce moteur est d'une rapidité extraordinaire, et pour donner un exemple, m'a déniché 107 liens vers des sites contenant le mot "Ramses" en moins de 5 secondes!...
Un bon outil apparemment.

Vous vous posez des questions sur l'apparence physique de Toutankhamon? D'après l'étude des vêtements trouvés dans sa tombe (mais sont ils tous à lui?) , il était nettement gynoïde!...

Vous avez bien sur entendu parler de la célèbre cachette de DEB dans laquelle furent retrouvés à la fin du siècle dernier tant de momies royales parmi les plus célèbres d'Égypte, mais , comme moi, vous n'aviez probablement pas eu l'occasion de voir des photos de l'endroit.
Eh bien, c'est chose faite grace à ce site de l'université de Munster. Le site est, bien entendu, en allemand...mais cela ne gène pas la vision des photos.
Par ailleurs est exposé en détail le projet de l'institut pour 2001: publier la tombe Thèbaine TT 196. Au vu des photos présentées, cela devrait être très intéressant.

Ce site présente le temple solaire de Nyouserre, sur le site de Abou Ghorab. Ce site, situé non loin du Caire, avait été choisi par plusieurs rois de la Véme Dynastie pour y édifier des temples solaires. L'état du monument est très ruiné, mais ce site présente une intéressante série de photos qui permettent de s'en faire une idée. Remarquons au passage que ces temples à ciel ouvert ont probablement constitués le modèle à partir duquel Akhenaton, des siècles plus tard, concevra les temples à Aton.

Vous trouverez sur ce site de nombreuses photos de la pyramide de Meidoum, considérée comme la première "vraie" pyramide, précurseur de celle de Gizah. Par ailleurs une visite du mastaba 17, situé au pied de ladite pyramide vous est proposé. Pour l'avoir personnellement réalisée , je peux vous dire qu'elle n'est pas à la portée du touriste "moyen", aussi profitez bien des images...

L'auteur nous propose la traduction intégralequ'avait fait Wallis Budge de ce grand papyrus classique. Certes, elle date un peu, mais reste passionnante. On peut la consulter soit en rapatriant le texte intégral, soit chapitre par chapitre...en anglais

Un autre site ,celui de l'éditeur Alibris propose un résumé avec photographies du célèbre papyrus d'Ani (Information receuillie sur EEF).
On découvre ainsi quelques unes des magnifiques vignettes constituant le document, même si , malheureusement, l'agrandissement ne donne pas une image aussi détaillée qu'on le souhaiterait.
Ce site apparait comme un complément du magnifique ouvrage: "Papyrus d'Ani, le livre sacré de l'Ancienne Égypte" par Edmund Dondelinger, Ed Philippe Lebaud, 1987, dont je ne peux que vivement conseiller la lecture.

Divers sites sont consacrés à la musique dans l'antiquité en général et en Égypte en particulier.

un site sur la musique Copte
et la bibliographie

Une reconstitution des Mystères d'Osiris, tels que documentés à Denderah, a été réalisée par le Pr Gillam.
Une version animée est même disponible , mais nécessitera une connexion internet TRES rapide ou être au forfait pour les communications...

Voici un interessant article sur les échanges économiques tels qu'ils pouvaient avoir lieu entre l'Égypte et ses voisins, en particulier le long de la côte syro-palestinienne.
Le rôle du mythe osirien dans ces échanges économiques est loin d'être négligeable.

Une oeuvre de grande ambition, mais qui devrait être achevée fin 2001 a été initiée par le Griffith Institute, associé à l'Ashmoleum museum d'Oxford. Il s'agit de fournir les rapports complets d'excavation de la tombe du roi Toutankhamon par Howard Carter.
Une base de données très complète est en train d'être mise en place et permettra des recherches sophistiquées.
Vous pouvez aller consulter l'état d'avancement du travail à l'adresse fournie en lien ci dessous.

L'Oriental Institute de Chicago vient de mettre en ligne une grammaire du démotique par Janet Jackson.
Cette "écriture infernale" comme l'a surnommée le professeur Yoyotte représente en fait à ,la fois une graphie et un état de la langue égyptienne. Les premières attestations remontent à la 26 ème dynastie Saïte (milieu du 7ème siècle avant JC) et va rapidement s'imposer comme la cursive courante des affaires quotidiennes et des comptes, mais aussi de la littérature, car certainement la plus proche de la langue parlée à cette époque. Pendant environ 1000 ans, jusqu'à la fermeture des derniers temples païens par Justinien au 5ème siècle de notre ère, le démotique sera la forme d'expression privilégiée des textes non religieux, dont le support n'est pas la pierre. Le copte qui lui succèdera progressivement gardera suffisamment de points communs avec cet ancien égyptien paour aider Jean François Champollion dans son déchiffrement de l'écriture de l'antique Égypte.
Les leçons sont téléchargeables gratuitement .

Sur le site de l'égyptologue Pierre Grandet, on trouve une contribution personnelle fort intéressante sur la manière dont les égyptiens concevaient leur propre "pays".
Pour Grandet, nous essayons de faire correspondre notre appréciation de "pays-état", probablement de manière anachronique.
A partir d'un fragment du papyrus Harris I, étudié dans le détail, l'auteur nous amène à la conclusion suivante:
"Nous en arrivons donc à la conclusion que l'Egypte, en tant qu'ensemble organisé, était conçue, de la même façon que l'infinité des institutions qu'elle englobait, à la manière d'une fondation. D'ailleurs, ceci est bien illustré par le fait qu'elle était censée, nous le savons, avoir été confiée au roi par le dieu, avec la délégation de pouvoir que cela supposait, précisément par un acte d'imyt-pr. Cette identité de statut implique en outre que la hiérarchie des institutions ne reposait que sur des différences de degré dans l'ordre de la complexité des fonctions à assumer et de la plus ou moins grande autonomie de gestion qui en dépendait"
Des notes grammaticales très fouillées éclairent le propos.

Sur ce site -en français- vous pourrez trouver le texte hiéroglyphique et la traduction de la stèle dite "de l'an 400", d'époque ramesside.

Pour ceux qui s'interessent à l'écriture méroïtique -toujours non déchiffrée-,voici le corpus le plus complet jamais publié. Il ne manque qu'un nouveau Champollion... C'est sur le site de Egypt.edu

Ce site de l'université japonaise Waseda est intéressant par l'iconographie qu'il propose. En effet, le texte est peu développé mais de nombreuses images (qui se chargent assez rapidement) sont présentées , qui permettent de se faire une bonne idée de la décoration qui pouvait orner les pièces du célèbre palais d'Aménophis III.
Vous serez sans doute surpris, comme je l'ai été...

Cet ouvrage en anglais traite d'une femme assez mal connue, Hypatia d'Alexandrie.
Il s'agit pourtant d'une femme remarquable du Vème siècle de notre ère, héritière de la philosophie grecque, et qui était présentée comme l'un des derniers remparts intellectuel du paganisme contre la tyrannie chrétienne lorsque celle ci tentait de détruire les restes de la religion classique. Elle le paiera de sa vie. Hypatia pourrait en fait avoir soutenu une faction chrétienne contre une autre dans le contexte trouble des débuts du christianisme alexandrin.

Je signale également qu'il existe un roman dans lequel lequel le personnage d'Hypatia joue un rôle important:
La fête alexandrine, de Monique Berry, paru chez Albin Michel en 1990.

Il s'agit d'un travail de recherche sous l'égide de l'université de Chicago, et qui fait le point sur les connaissances actuelles concernant un des problèmes les plus irritants de la période amarnienne: la corégence éventuelle Aménophis III- Aménophis IV.
Le texte de 77 pages, téléchargeable au format PDF est très bien fait et clair. Les illustrations d'accompagnement sont par contre de qualité décevante.
L'auteur examine en détail tous les arguments pour et contre une telle corégence, et conclut qu'actuellement on ne peut se faire une idée définitive.
Une mise au point académique de qualité pour aborder sereinement un débat souvent passionné car les enjeux de datation sont considérables.

Sous ce titre, vous découvrirez l'énigmatique figure du Prince Méhy, qui est même probablement représenté à Karnak, et ses rapports possibles avec Ramsès II.
Vous pouvez soit consulter directement ce rapport soit le télécharger au format .pdf

Le site Egypt edu propose un feuilleton sur la découverte du trésor de la reine Amanishakheto.

L'université de Pennsylvanie fouille depuis plusieurs années le complexe funéraire du roi Sésostris (Senouseret) III de la XIIème Dynastie en Abydos. Il s'agit d'un vaste complexe étendu sur une longueur d'un kilomètre et qui comprend la plus grande tombe souterraine d'Égypte. Un complexe funéraire y est associé appelé "durable sont les places de Khakaouré [nb: Sésostris III]justifié en Abydos" . On y retrouve un temple dédié au culte de Sésostris III et , comme il est habituel, une fondation à visée économique comportant du personnel et des moyens matériels, afin de perpétuer de génération en génération le culte du roi mort .
A la tête de ce complexe funéraire se trouvait un « maire » (h3ty-‘), personnage très important. Les archéologues ont retrouvé sa demeure sur le site, très vaste puisqu’elle mesure 80X52 m, très bien conservée. Elle offre de ce fait un modèle d’étude unique en Égypte. Quatre titulaires successifs ont été identifiés :Nakht, Imeny-seneb, Nefer-hor, Sehotep-jib .
De nombreux indices montrent l’activité intense qui régnait dans cette demeure à la fois publique et privée, et les sceaux royaux attestent d’une correspondance régulière avec la Cour. L’un des administrateur a d’ailleurs probablement épousé une princesse de sang royal.
A voir absolument!

Vers un Gizeh virtuel!
Dans le cadre du "Gizah mapping project" , l'équipe de l'institut oriental sous la direction de Mark Lehner , propose de magnifiques reconstitutions du plateau de Gizeh et des pyramides. Le traitement 3D est de fort belle qualité. A voir!

Les sons émis par l'un des deux colosses dits de Memnon , étaient connus et célèbres dans toute l'antiquité gréco-romaine.
A la suite d'un tremblement de terre remontant à 27 avant JC, l'une des statue s'était mise à émettre à l'aube des bruits décrits comme musicaux ou vocaux. Selon la mythologie grecque, la déesse Aurore aurait sollicité la compassion de Zeus pour son fils Memnon tué au combat. Ému, Zeus aurait permis à Aurore de rentrer en contact avec son fils une fois par jour, à l'aube.
Si l'on en croit l'hypothèse de deux chercheurs italiens,Pettorino et Giannini, ce serait Heron d'Alexandrie qui aurait installé dans le colosse brisé un système permettant de produire ces sons à partir de l'écoulement d'un liquide dans un système de tuyaux fins.Et avec la bénédiction des prêtres qui se seraient servi de ce phénomène "magique" pour leur prestige mais aussi pour attirer sur le site un important flux de "touristes".
Le secret aurait été jalousement gardé jusqu'en 136 après JC, quand l'empereur Septime Sévère annonca son intention de faire visiter soigneusement les monuments avant restauration.Les deux chercheurs pensent que les prêtres ont alors fait disparaitre leur système, et les colosses se sont tus à jamais...

Les anciens égyptiens avaient de bonnes raisons de porter des perruques, la première d’entre elles étant la protection contre les poux…
La possibilité de disposer de coiffures élaborées était également très appréciée des anciens égyptiens.
Il s’agit d’une pratique très ancienne, puisque des perruques datant du début de l’Ancien Empire ont été retrouvées.
Cependant les perruques étaient des produits chers, peu accessibles aux paysans.
Mme Fletcher, qui les a minutieusement étudiées, à aussi pu mettre en évidence les variations dans les modes de la coiffure au cours du temps.
La plupart des cheveux utilisés dans leur fabrication proviennent à l’origine d’individus de type caucasien, avec des cheveux blonds et même des cheveux roux.
L’étape suivante de la recherche portera sur l’étude biochimique et en microscopie électronique, afin de déceler la présence d’éventuelles substances toxiques.

Il s'agit d'un site très austère, qui présente la translittération de la version cananéenne de la correspondance échangée entre les cours d'Égypte, d'Assyrie, de Babylone, du Hatti et du Mittani.Elles sont rédigées en akkadien ou en cananéo-akkadien. Un texte de haut niveau scientifique, supposant de très solides connaissances linguistiques

La TOTALITÉ de la bibliographie égyptologique depuis la "Lettre à Mr Dacier"en quatres langues!
Voici les détails:

Bibliographie Altägypten 1822-1946
Annual Egyptological Bibliography 1947-1997

L'auteur nous décrit certaines techniques des carriers anciens et les compare à des techniques actuelles. Le résultat peut être surprenant: la capacité de pénétration dans la pierre de la technique ancienne peut être jusqu'à 500 fois supérieure à la technique mécanisée actuelle

Franck Goddio et son équipe de plongeurs ont encore sorti de la Méditerranée des pièces archéologiques importantes. Parmi celles ci, une grande stèle datant de Nectanebo I (fondateur de la XXXème dynastie), qui fait pendant à une stèle de Naucratis.
Le Pr Jean Yoyotte en a traduit le texte-un décret d'imposition pour les Grecs- et vous le trouverez LA:

Les restes d'un dinosaure vieux de 90 millions d'années viennent d'être mis au jour dans l'oasis de Baharya. Il s'agit d'une nouvelle espèce, qui représenterait le second plus grand vertébré ayant jamais existé sur terre. L'Égypte est décidément une terre du gigantesque.

Des restes historiquement importants de l'Égypte prédynastique ont été retrouvés près de l'actuel site d'Abou Simbel. Cette région était humide et fertile au 5ème et 6ème millénaire et s'est progressivement assèchée jusqu'à devenir un désert particulièrement aride de nos jours. Sur le site d'Al Nabta, remontant à ces périodes très anciennes , des traces d'un habitat humain déjà assez évolué ont été retrouvés, ainsi que ce qui pourrait constituer le premier cadran solaire de l'histoire de l'Humanité.

Gisr-El-Mudir est une vaste structure en pierre rectangulaire, en fait un gigantesque mur d'enceinte de 15 mètres de large à sa base.Il remonte à la seconde dynastie, et constitue donc le plus ancien monument en pierre jamais trouvé en Égypte, et peut être au monde.
Problème: on ignore absolument à quoi il servait...aucune structure, et notamment aucune pyramide, n'a été retrouvée en son centre.
Il est bien possible que les ouvriers de Djoser s'en soient servi comme carrière de pierre...