Voici Sennedjem (TT1, Deir el-Medineh) ! Here is Sennedjem (TT1, Deir el-Medineh)!

Photos: Egypt Ministry of Antiquities

Sennedjem a vécu à la XIXe Dynastie, sous le règne du pharaon Sethy I et les premières années de Ramsès II. Il a été inhumé dans le caveau de sa tombe TT 1, probablement autour de l'an deux du règne de Ramsès. Sennedjem n'était pas ébéniste, comme le pensait Bruyère, mais maçon. Il exerçait donc un métier très répandu dans la communauté de Deir el-Medineh. Nous ne savons pas comment un simple maçon a eu assez d'influence et de moyens pour avoir une tombe et des objets aussi splendides.
Après trois mille années de repos paisible, la sépulture fut - hélas pour lui et sa famille - redécouverte en février 1886. Le contenu de la tombe a ensuite été transporté au Musée Égyptien du Caire, place Tahrir.
Il y a quelques jours, les cercueils anthropomorphes de Sennedjem et de son épouse Iyneferti ont été transférés depuis le Musée Égyptien jusqu'à leur nouvelle demeure, le Grand Musée Égyptien, dont la construction se poursuit sur le plateau de Guiza.

Dans un des ateliers de restauration, devant une meute de journalistes (), les cercueils ont été ouvert, les linges et bandelettes enlevés, et la momie, extraordinairement bien conservée est apparue. L'homme semble de petite taille, avec une grosse tête. La momie a immédiatement été placée dans une bulle de plastique où des spécialistes font circuler des gaz destinés à détruire les microorganismes qui pourraient endommager le corps.

La tombe TT 1 est exceptionnelle. Voici ce qu'en dit Bernard Bruyère, le grand égyptologue français qui a dégagé presque tous les monuments de Deir el-Medineh : "La tombe N°1 est non seulement une des plus belles et des mieux conservées de Thèbes, mais c'est, de plus, un exemple parfait, complet et typique d'un grand tombeau de famille comprenant les quatre composants réguliers, la cour et les chapelles accessibles aux vivants, le puits et le caveau réservés aux morts".
Vous trouverez sur ce site Osirisnet une description complète de la tombe (), ainsi qu'une visite virtuelle en 3D interactive ().

Sennedjem's tomb was discovered by Maspéro in 1886 in the Deir el-Medina necropolis in Luxor. He lived during the 19th Dynasty, under the reign of Pharaoh Sethy I and the first years of Ramesses II. He was probably buried in the chamber of his tomb TT 1 around year 11 of the reign of Ramesses.

Sennedjem was a mason. He therefore practised a very widespread profession in the community of Deir el-Medina. So far we do not know how is it possible that a simple mason had enough influence and means to have a tomb and splendid objects.
A few days ago, the anthropoid coffin of Sennedjem arrived to the National Museum of Egyptian Civilisation (NMEC) where it was unpacked in the presence of many journalists (). The mummy of Sennedjem was removed from the coffin after the unpacking to enter the fumigation tent. El-Enany described the fumigation process like medical surgery, to restore and preserve the mummy.
Ahmed El-Sherbini, supervisor general of the NMEC, said that the coffins of Sennedjem and of his wife Iyneferti are in a very good state of conservation, but that some restoration work was going to be done "under the direction of skilled restorers".

Tomb TT 1 is an exceptionnal monument. Here is what Bernard Bruyère (the great French Egyptologist who cleared nearly all of the monuments of Deir el-Medina) said of it : "Tomb N°1 is not only one of the most beautiful and better preserved of Thebes; but it is, besides, a perfect example, complete and typical, of a tomb for a great family, with the four regular components: a courtyard and chapel accessible to the living, a well shaft and a chamber reserved for the dead".

You can find a thorough description of the tomb, and à 3D virtual tour, on this site Osirisnet: .

Louxor : deux tombes de nobles et des chapelles dans le temple de Khonsou ont ouvert Two more noble tombs and chapels in Khonsu temple are opened in Luxor

Photos: Philippe Lhospitalier

Les deux tombes sont situées dans la nécropole de Dra Abou el-Nagga et proches l'une de l'autre. Elles ont fait l'objet d'une restauration de deux ans, fruit d'un partenariat entre le gouvernement égyptien et l'agence des Etats-Unis pour le Développement International, qui a apporté plus de 2 millions de dollars.
On accède aux deux tombes depuis la plaine par un tout neuf. Mais attention, ça grimpe assez fort et sous le soleil cela peut être pénible.

La tombe TT 159

La tombe date de la XIXe Dynastie et appartient à Raya (ou Ray), 4e prophète d'Amon. Elle est décorée de scènes du Livre des Portes.

TT 159, Raya TT 159, Raya

À ma connaissance, cette tombe n'a pas fait l'objet d'une description systématique. Sous réserve d'obtenir une couverture photographique complète, nous la traiterons sur Osirisnet.

La tombe TT 286

Il s'agit de la sépulture d'un "Scribe de la table (d'offrandes)", Niay, qui vivait à l'époque ramesside. Comme la précédente, elle est décorée de scènes du Livre des Portes. Elle n'a pas non plus fait l'objet d'une publication. Nous essaierons de pallier à ce manque.

TT286, Niay TT286, Niay

Quatre chapelles dans le temple de Khonsou à Karnak

Dans le temple de Khonsou à Karnak, l'ARCE a sponsorisé le difficile travail de restauration en formant 59 restaurateurs qui ont documenté, nettoyé et remis en état quatre des chapelles du temple. Les restaurateurs ont également dû retirer des éléments provenant de travaux de restauration des années 1960 et 1970 et les remplacer par des matériaux plus modernes.

Temple of Khonsu, Karnak. A reopened chapel. Temple de Khonsou à Karnak. Une des chapelles qui vient d'ouvrir

Des réparations structurelles indispensables ont également été effectuées au niveau des plafonds et des architraves. La mission a également installé des passerelles pour les visiteurs afin de faciliter l'accès au temple.

These two tombs are located in the necropolis of Dra Abu el-Nagga and close to each other. Their restoration took two years and was possible thanks to a partnership between the Egyptian government and the United States Agency for International Development, which has provided more than $2 million.
Both tombs are accessed from the plain by a brand new , quite steep, especially towards the end.

Tomb TT 159

The tomb dates back to the XIXe dynasty. The owner's name is Raya (or Ray), and he was fourth prophet of Amun.
So far, the tomb has not been published -to my knowledge. Provided we can obtain complete photographic coverage, we will publish it on Osirisnet.

Tomb TT 286

It is the burial of a "Scribe of the (offering) table", Niay, who lived at the Ramesside period. Like the previous tomb, TT286 is decorated with scenes from the Book of Gates. It hasn't been published either. We will try to fill this gap.

Four chapels in the Khonsu temple at Karnak have been restaured

In the temple of Khonsu at Karnak, ARCE sponsored the difficult restoration work by training 59 restorers who documented, cleaned and rehabilitated four of the temple's chapels. Restorers also had to remove elements from restoration work in the 1960s and 1970s and replace them with more modern materials.

Découverte surprise de 20 (!) sites archéologiques à Alexandrie Incidental discovery of 20 (!) archaeological sites in Alexandria

Les autorités égyptiennes ont découvert par hasard les restes de monuments antiques (période ptolémaïque et romaine) durant des inspections faites avant d'accorder des permis de construire. Des fouilles complémentaires vont maintenant avoir lieu.

Egyptian authorities have unintentionally discovered several historical monuments dating back to the Greco-Roman and Ptolemaic era in roughly 20 archaeological sites in east and middle Alexandria. All discoveries were made during inspections made before granting building permits. Further excavations will now take place.

L'exposition Toutankhamon bat tous les records Tutankhamun show breaks French visitor record

Photo: Le Monde

"Toutânkhamon, le trésor du pharaon" est devenue l'exposition la plus visitée de l'histoire française, avec 1.423.710 billets vendus en six mois. Elle détrône une autre expo, déjà sur le jeune pharaon, organisée en 1967 au Petit Palais. Les visiteurs en ressortaient éblouis, malgré des prix élevés et des conditions de visite souvent difficile tant il y avait de monde agglutiné autour des vitrines.
L'exposition est maintenant partie à Londres. Au terme de sa tournée, les objets iront rejoindre leurs salles du toujours futur Grand Musée Égyptien, sur le plateau de Giza, qu'ils ne quitteront "plus jamais" jurent les autorités égyptiennes, la main sur le coeur. Voire ! Rien qu'à Paris, l'expo a rapporté presque 30 millions de dollars (au lieu des 5 attendus au minimum). Et elle aura fait dix étapes avant de regagner l'Égypte.

Cet engouement montre une nouvelle fois l'enthousiasme du public français pour ce qui touche l'Égypte ancienne. Un article concis mais dense du site Slate résume assez bien les causes de cette égyptomanie, "une passion française".
L'expédition d'Égypte de Bonaparte a servi de moteur à l'égyptomanie occidentale. À partir de la fin du XVIIIe siècle, les pharaons sont à la mode. Les raisons de cet engouement sont plurielles :
• Le rêve d'immortalité. L'aura de mystère qui entoure les momies et la momification, l'énergie que les anciens Égyptiens mettaient à s'aménager une tombe, l'aspect si particulier de l'écriture hiéroglyphique et l'ancienneté de l'histoire égyptienne, tout cela amène à se demander si les "recettes" imaginées par les prêtres n'avaient pas un fond de vérité.
• La fascination de l'or. Il n'est que de regarder le masque d'or du jeune pharaon pour comprendre qu'il incarne ce que la plupart des êtres humains rêvent d'avoir: la puissance, la gloire et la richesse.
• Les reines fantasmées. L'Égypte ancienne est également étroitement associée, dans notre imaginaire, à une figure féminine tout aussi incontournable que le pharaon, la reine égyptienne, forcément séduisante et un brin cruelle : Néfertiti, Cléopatre, voire Hatchepsout sont devenus des noms connus.
Finalement, l'Antiquité égyptienne, qui se plie à toutes les époques, est une véritable machine à fantasmes, toujours adaptable et en parfaite adéquation avec nos désirs contemporains.

Paris' exhibition entitled "Tutankhamun the treasure of the Pharaoh" has become the most visited exhibition in French history, with 1,423,710 tickets sold in six months. It dethroned another exhibition, already on the young pharaoh, organized in 1967.
The exhibition gathered the largest number of Tutankhamum's artefacts to ever leave Egypt. According to the Egyptian authorities, after returning home, the artefacts will join the new Grand Egyptian Museum and will no longer leave the country.
Visitors of the French exhibition were dazzled, despite high prices and often difficult visiting conditions, as there were so many people flocked around the windows.
French cultural commentators said the record-breaking turnout testified to an enduring fascination. Bonaparte's expedition to Egypt was the driving force behind Western Egyptomania. From the end of the 18th century, pharaohs were in fashion. The reasons for this enthusiasm are many: the dream of immortality; the fascination of gold; the fantasy queens: Nefertiti, Cleopatra, even Hatshepsut have become known names. Egyptian antiquity, which bends at all times, appears as a real fantasy machine, always adaptable and in perfect adequacy with our contemporary desires.
The expo's next stop will be London as it will launch at the city's Saatchi Gallery on November 2nd till May 3rd.

ToutankaTube : une chaîne d'égyptologie francophone unique en son genre ToutankaTube, a unique French-speaking Egyptology channel

Docteur en égyptologie et auteur de quatorze livres pour adultes et enfants, la talentueuse et infatigable Amandine Marshall, est exaspérée par toutes les idées fausses - voire les sottises - qui circulent sur l'Égypte des pharaons. Depuis longtemps, elle milite pour que l'égyptologie, cette "passion française", bénéficie d'une vulgarisation de qualité qui sache se mettre au niveau du plus grand nombre. Car un langage simple, parfois même drôle, n'empêche pas d'être précis : science peut même rimer avec humour !
C'est dans cette optique qu'elle vient de créer, avec le compositeur de musique de films Hubert Evin chargé de réaliser les vidéos et l'accompagnement musical, une chaîne YouTube entièrement dédiée à l'Égypte ancienne : ToutankhaTube, qui vient tout juste de démarrer.
La chaîne proposera chaque mois des vidéos courtes sur des sujets instructifs, percutants, déroutants et amusants ! Pour Amandine Marshall, il s'agit de rectifier certaines idées reçues – et elles sont nombreuses ! – d'aborder des sujets d'actualité et de donner des clés pour mieux comprendre cette lointaine civilisation. L'auteur ajoute : "Et si vous vous demandez si je parlerai des mystères, des secrets et des énigmes de l'Egypte ancienne, oui, j'en parlerai mais certainement pas de ceux auxquels vous pensez !"
Le premier épisode débute par cette surprenante question : "Les momies égyptiennes pouvaient-elles exploser ?" la réponse est oui… mais comment est ce possible ? Rendez vous sur Toutankhatube pour le savoir, vous ne serez pas déçu !
Cette nouvelle chaîne devrait rapidement rencontrer son public et la devise "Si t'es toqué d'antiquité t'as qu'à liker ToutankaTube" pourrait devenir virale.

Elkab: Lost Ptolemaic tomb rediscovered and fully documented

Photos: P.D. Wordsworth

Au cours de sa dernière saison de travail sur le terrain, l'Oxford Epigraphic Expedition à Elkab, dans le sud de l'Égypte, a redécouvert une tombe peinte ptolémaïque, initialement découverte en 1844 par K.R. Lepsius. La tombe n'avait pas fait l'objet d'une véritable analyse scientifique. Progressivement, son emplacement s'est perdu. La tombe a été retrouvée dans le secteur gréco-romain de la nécropole principale. Par ses inscriptions, on peut dater précisément le tombeau du règne du roi Ptolémée III (IIIe siècle av. J.-C.), dont les cartouches - et ceux de son épouse Bérénice II - ont été inscrits à l'endroit le plus prestigieux de la tombe en face de l'entrée. Leur présence dans une tombe de particulier est un cas assez exceptionnel.
Malgré la décoloration d'une grande partie de la décoration de la tombe, les technologies numériques (photogrammétrie, nous ont permis de l'enregistrer et de l'étudier dans toute sa beauté originelle".
Vous pouvez retrouver une première étude sur la tombe ainsi qu'une description des travaux de recherche et de documentation dans la revue Egyptian Archaeology 53 (2018) : 4-12, téléchargeable gratuitement sur Academia.edu.

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During its last fieldwork season, the Oxford Epigraphic Expedition to Elkab, in southern Egypt, rediscovered a Ptolemaic painted tomb, originally discovered in 1844 by K.R. Lepsius. But its exact whereabouts had since become unknown, and the tomb had never been the subject of proper scientific investigation.
During its last fieldwork season, the Oxford Epigraphic Expedition to Elkab located the tomb in the Graeco-Roman sector of the main necropolis. According to a statement "Through its inscriptions, we can precisely date the tomb to the reign of King Ptolemy III (3rd century BC), whose cartouches and those of his wife Berenike II were written in a preeminent place on a wall, which is a quite exceptional case.
Despite the fading of much of the tomb's decoration, digital technologies (photogrammetry, have allowed us to record and study it in all its original beauty".
A first description of the tomb and a description of the Oxford Epigraphic Expedition's research and documentation work there is available Egyptian Archaeology 53 (2018): 4–12, downloadable for free on Academia.edu

Nouvelle publication : Lettres égyptiennes IV, par Michel Dessoudeix

Sous-titré "La période amarnienne et la restauration: Amenhotep III, Akhenaton, Neferneferouaton, Toutânkhamon, Ay et Horemheb", le quatrième volume de cette série remarquable publiée chez Actes Sud, s'intéresse à la fin du Nouvel Empire, une des périodes les plus intéressantes de l'histoire égyptienne. C'est à la fois un livre d'histoire, un livre d'exercices épigraphiques, une grammaire, un lexique hiéroglyphique, un livre de découverte de la civilisation pharaonique…
Afin de faciliter sa traduction, chaque texte est accompagné de sa translittération, de notes grammaticales ou épigraphiques et d'un lexique intégral du vocabulaire utilisé. De surcroît, chaque texte est suivi de sa traduction intégrale - chose suffisamment rare pour être notée - et accompagné, à chaque fois que cela s'y prête, d'encarts thématiques, destinés à éclairer certains points de civilisation. Enfin, des cartes, des plans et des schémas viennent s'ajouter à l'ensemble pour permettre une compréhension dynamique et géographique des événements.
Ainsi, cet ouvrage associe des textes royaux à des textes non historiques mais jugés révélateurs de l'esprit et de la culture de ce temps.
Signalons une initiative géniale : qui n'a jamais pesté en lisant un texte commenté par une méthode grammaticale différente de celle avec laquelle il s'est formé ? Michel Dessoudeix propose en fin d'ouvrage un tableau comparatif des termes utilisés dans les principales grammaires. C'est ainsi qu'il découvrira que "l'accompli non agentiel" de Grandet/Mathieu est appelé "construction pseudo verbale avec parfait ancien" par Malaise, "proposition non verbale dont le prédicat est un pseudo-participe" par Obsomer, etc.
Le livre s'adresse essentiellement aux étudiants en égyptologie, aux passionnés ou aux amateurs de l'Égypte ancienne et, d'une manière générale à tous ceux qui veulent se faire une opinion personnelle sur les textes, seul moyen de pénétrer (un peu) dans les mentalités de l'époque.
Au total, il s'agit d'un ouvrage fort utile, vendu au prix raisonnable de 34€.

Nouvelle publication : Dictionnaire des hiéroglyphes (Hiéroglyphes/Français)

Les jeunes égyptologues, les étudiants en égyptologie, les amateurs passionnés, bref tous les francophones qui étudient et travaillent sur les textes égyptiens anciens, connaissent le dictionnaire Hiéroglyphes / Français d'Yvonne Bonnamy, dont la 1ere édition, préfacée par Kenneth Kitchen, date déjà de 2010. Aujourd'hui, c'est la 3e édition qui vient de sortir, toujours chez Actes Sud, préfacé par Nadine Guilhou.
Il se divise en deux parties. La première compte environ huit mille entrées et regroupe à la fois des noms communs et des noms propres (noms de personnes, de divinités ou de lieux). Chaque notice donne la translittération du mot, sa ou ses traductions possibles, ses variantes éventuelles, ainsi que certaines locutions et les références des textes cités.
Suivant la nature du mot, les notices peuvent présenter des explications grammaticales, tandis qu'un bref descriptif accompagne les noms propres, les noms de divinités ou les toponymes. La seconde partie propose une série d'annexes qui complètent les données fournies dans le corps du dictionnaire : liste des nombres cardinaux ; liste des cartouches royaux les plus importants répartis dans une chronologie ; liste des nomes d'Égypte ; présentation du calendrier et de la carte du ciel ; liste exhaustive des signes hiéroglyphiques (alphanumérique, systématique, par formes et phonétique) ; références et bibliographie.
Cet ouvrage de presque mille pages constitue l'outil de travail indispensable à toute personne de langue française qui désire apprendre l'écriture hiéroglyphique, d'autant plus qu'il n'est pas cher : 35€.

Zahi Hawass librettiste(!) et généticien Zahi Hawass librettist(!) and geneticist

Opéra "Toutankhamon"

Zahi Hawass aurait finalisé le scénario de l'opéra "Toutankhamon", dont la première sera donnée lors de l'inauguration du nouveau Grand Musée égyptien, prévue fin 2020. Selon le site see.news, Hawass a écrit l'opéra sur une période de 6 mois, en collaboration avec le célèbre auteur italien Francesco Santocono et le musicien Giovanni Zamboni. Ce nouvel opéra aurait été voulu pour faire pendant au célèbre Aïda de Verdi, créé il y a un siècle et demi. Hawass a levé un peu le voile sur l'intrigue : l'une des scènes les plus remarquables est la tentative de Néfertiti d'assassiner Toutankhamon et de s'emparer du trône pour une de ses six filles.
Une projection du spectacle aura lieu le 22 novembre 2022 dans la Vallée des Rois pour célébrer le 100e anniversaire de la découverte par Howard Carter de la tombe du jeune souverain.

De quoi Toutankhamon est-il mort ?

Zahi Hawass s'est engagé, lors d'une interview accordée à la chaîne Italia 1, à dévoiler au monde courant 2020 "la vérité" sur la mort du roi Toutankhamon, dont on sait déjà qu'il avait les pieds plats, une mauvaise circulation et le paludisme. Selon le Dr Hawass, les tests ADN ont parlé et il connait maintenant les causes de son décès.

Opera "Tutankhamun"

Zahi Hawass has finalised the script for the opera "Tutankhamun", which is set to debut during the inauguration of the new Grand Egyptian Museum in late 2020. According to the site see.news, Hawass wrote the opera over a period of 6 months in cooperation with the famous Italian author Francesco Santocono and musician Giovanni Zamboni. Hawass explained that the new opera was created as a way to move beyond Verdi's famous Opera Aida, which first premiered 148 years ago. Hawass has lifted the veil a little bit on the plot: one of the most notable scenes revolves around Nefertiti's attempt to assassinate Tutankhamun and seize the throne for one of her six daughters.
Hawass revealed that following the opera, a viewing will be held on 22 November 2022 in the Valley of the Kings to celebrate the 100th anniversary of Howard Carter's discovery of the young king's tomb.

What did Tutankhamun die of?

Zahi Hawass vowed during an interview with the Italia 1 Channel that by 2020, "he would unveil to the world" the truth behind King Tutankhamun's death. He mentioned in his interview that Tutankhamen was diagnosed with a couple of diseases, such as malaria and flatfoot, and that not enough blood was reaching his feet. Hawass added that the facts related to the death of the boy pharaoh are being revealed through DNA tests.

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