Mort de Jean Leclant / Death of Jen Leclant
Trois mois après le décès de Christiane Desroches-Noblecourt, c'est au tour d'un autre grand nom de l'égyptologie française de rejoindre le royaume d'Osiris.
Depuis 28 ans Secrétaire Perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, Jean Leclant était réputé pour ses travaux et ses publications sur l’histoire et la civilisation pharaonique, et ses fouilles en Égypte et en Nubie. Ses connaissances l’ont conduit à mener une carrière impressionnante : membre de l’Institut français d’archéologie orientale au Caire, professeur d’égyptologie à la Sorbonne puis au Collège de France durant une dizaine d’années, puis directeur d’études à l’École pratique des hautes études. Il avait été accueilli dans de nombreuses académies étrangères, en Italie, Angleterre, Belgique, Allemagne, Roumanie, Russie, Suède et Danemark.
Il est décédé à son domicile le 16 septembre à l'âge de 91 ans.
Three months after the death of Christiane Desroches-Noblecourt, it was the turn of another great name of French Egyptology to join the kingdom of Osiris.
With 28 years as Permanent Secretary of the 'Académie des Inscriptions et Belles Lettres', Jean Leclant was renowned for his work and publications on the history and civilisation of the pharaohs, and his excavations in Egypt and Nubia. His knowledge led him to lead an impressive career: Member of the French Institute of Oriental Archaeology in Cairo, Professor of Egyptology at the Sorbonne and the Collège de France for ten years, then director of studies at the Ecole Pratique des Hautes Etudes. He was welcomed in many foreign academies, Italy, England, Belgium, Germany, Romania, Russia, Sweden and Denmark. He died at his home on September 16th, at the age of 91.
Un nouveau secrétaire général au SCA / General Secretary of the SCA's resignation refused
Mohamed Abdel Fatah, secrétaire général du Services des Antiquités, vient de démissionner de ses fonctions.
Nommé il y a à peine deux mois, après le limogeage de Zahi Hawass, cet homme qui semblait faire l'unanimité à jeté l'éponge devant le blocage de la situation. En effet, le SCA est paralysé par des manifestations incessantes d'employés qui occupent souvent les locaux et empêchent leurs collègues de rentrer: certains veulent que le service redevienne un ministère, d'autres réclament des emplois, d'autres des augmentations de salaires... Il faut dire que Zahi Hawass et les militaires avaient promis des hausses de salaire et pas moins de 4500 titularisations pour des intérimaires. Le gouvernement a ensuite déclaré que -comme on pouvait s'en douter- il n'y avait pas d'argent pour tout cela.
Mohamed Abdel Fatah a résumé sa position : "je n'ai pas d'argent, je n'ai pas de pouvoir, donc je m'en vais". Pour le coup, tout le travail archéologique en Égypte est bloqué.
Nouveau rebondissement : le Cabinet Égyptien n'accepte pas cette démission... Abdel Fatah, lui, dit qu'il ne reprendra pas son poste sans les pleins pouvoirs.
Dans une interview donnée à Al Ahram le 27 du mois ( Ahram online (3)) la situation a encore évoluée, puisque Abdel Fatah semble avoir refusé les pouvoirs (si ce n'est la fonction) d'un ministre et qu'il maintient sa démission "pour raisons de santé".
Pendant ce temps, les villageois délogés de leurs maisons de Gournah bloquent la route de la Vallée des Reines ( almasryalyoum) et les archéologues en grève ont commencé à bloquer sites et musées pour obtenir ... 12 000 titularisations ( Youm 7)
Est-ce à dire que Zahi Hawass pourrait, une nouvelle fois, revenir aux affaires ? Non, si on en croit l'intéressé, qui précise :"j'ai même changé mon numéro de téléphone afin de ne plus entendre parler du SCA". Il a par ailleurs interdiction de quitter l'Égypte et la conférence qu'il devait donner au Texas dans quelques jours a été annulée.
Décidemment, ça bouge tout le temps : on apprend aujourdhui, 30 septembre, qu'un
nouveau directeur
a été nommé à la tête du SCA, il s'agit de Mustafa Amin Mustafa, qui s'occupait jusqu'à présent du département des arts islamiques au SCA. Pas de détails pour le moment.
Mohamed Abdel Fatah, general secretary of the Department of Antiquities, has resigned from office.
Appointed hardly two months ago, after the dismissal of Zahi Hawass, this man seems to have unanimously handed in his resignation due to the instability of the job. Indeed, the SCA is paralysed by employees' ceaseless demonstrations, which often occupy the premises and prevent their colleagues returning: some people want the service to become again a ministry, others demand jobs, others pay rises. It must be said that Zahi Hawass and the military had promised wage increases and no less than 4500 appointments on a permanent basis for temporary workers. The government then stated that, as might be expected, there was no money for this.
Mohamed Abdel Fatah summarised his position: "I have no money, I have no power, so I'm going." This time, all the archaeological work in Egypt was blocked.
New twist: the Egyptian Cabinet doesn't accept this resignation... Abdel Fatah, himself, says that he won't resume his position without the full powers.
In an interview with Al Ahram on 27 month ( online Ahram (3)) the situation has further evolved as Abdel Fatah seems to have refused the government (if not the function) of a minister and maintains his resignation "for health reasons".
Meanwhile, villagers, evicted from their homes in Qurna, block the road to the Valley of the Queens ( almasryalyoum) and the archaeologists on strike began to block sites and museums to obtain 12,000 appointments on a permanent basis ( Youm 7).
Does this mean that Zahi Hawass could once again return to work? No, if one believes the person concerned, who says: "I even changed my phone number so as not hear about the SCA". He is also banned from leaving Egypt and the conference he was to give, in a few days, in Texas, was cancelled.
Decidedly, things change all the time: today, September 30th, it has been learned that a new director was appointed as head of the SCA. This is Mustafa Amin Mustafa, who took care, until now, of the department of the Islamic art department in the SCA. No details yet.
AWT Conference 2011 – Christianity on the Edge: The North Tombs Settlement at Amarna
Il faut louer l'initiative d'Andie Byrnes et Kate Phizackerley d'avoir résumé sur leur excellent site "Egytological" la conférence donnée par Gillian Pycke dans le cadre de l'AWT (Ancient World Tour) conference 2011. En effet, l'auteur y aborde un sujet peu connu : les vestiges chrétiens sur le site de Tell el-Amarna. Ces restes se trouvent à la limite du désert, sur les flancs d'une des parois dans lesquelles sont creusées les tombes des notables. La tombe de Panéhesy avait d'ailleurs été transformée en église.
Depuis une petite dizaine d'années à peine, on commence à se préoccuper en Égypte de cette architecture des premiers temps du christiannisme et des Coptes qui était jusqu'à présent plus ou moins occultée -quand elle n'était pas systématiquement détruite.
We must thank Andie Byrnes and Kate Phizackerley for this review, on their excellent site, "Egyptological", of the conference given by Gillian Pycke in the setting of the AWT (Ancient World Tour) 2011.
Gillian Pyke was the only speaker at the 2011 AWT Conference to discuss aspects of Amarna which date to outside the Pharaonic period. Her subject was the Christian settlement which occupied a cliffside area which is better know for its tombs of Amarna nobles, and which overlooks the ancient city of Amarna. The investigation of early Christian Egypt is still quite a new field, and a challenging one thanks to the destruction of many sites. This largely undisturbed site is a very welcome addition to knowledge of early Christianity in Egypt.