Ancient Egyptian boat to be excavated, reassembled
Presque tous les visiteurs de la Grande Pyramide du roi Chéops vont ensuite visiter le musée de la barque, qui se trouve aux pieds du monument. Cette barque a été retirée en 1954 d'une fosse puis (re?)assemblée. On sait, depuis cette époque, qu'une seconde barque démontée se trouve dans une fosse voisine. Ses éléments ont pû être visualisés par une caméra.
Les archéologues Égyptiens et Japonais vont prochainement ouvrir la fosse et remonter cette seconde barque.
Archaeologists will excavate hundreds of fragments of an ancient wooden boat entombed in an underground chamber next to Giza's Great Pyramid and try to reassemble the craft.
The 4,500-year-old vessel is the sister ship of a similar boat removed in pieces from another pit in 1954 and painstakingly reconstructed. Experts believe the boats were meant to ferry the pharaoh who built the Great Pyramid, in the afterlife.
“ Lecture notes: The Many Faces Of Rock Art by Dirk Huyge
Sur son excellent blog "Egyptology news", Andie Byrnes propose un résumé de la conférence du Dr Dirk Huyge (Musée Royal d'Art et d'Histoire de Bruxelles) intitulée "Les différents visages de l'art rupestre - Une introduction aux pétroglyphes de l'Ancienne Égypte". Après une présentation générale, les problèmes méthodologiques sont abordés, mettant en évidence l'un des principaux freins à la discipline : l'absence de méthode fiable et pratique de datation absolue des pétroglyphes; En effet, elle seule permettrait une intégration fiable dans un contexte culturel donné. Sinon, on s'expose à de graves erreurs d'interprétation.
En Égypte, les déserts de l'Est sont une des sources privilégiées pour étudier l'art rupestre, car le style et la thématique des représentations permettent des datations fiables. Quant à l'interprétation, une extrême prudence s'impose...
L'étude de l'art rupestre reste marginale en Égypte, les missions qui y sont exclusivement consacrées restant très peu nombreuses.
Andie ajoute des résumés de conférence à un rythme soutenu ces temps-ci...
On her excellent blog "Egyptology news", Andie Byrnes offers a summary of the lecture by Dr Dirk Huyge (Musée Royal d'Art et d'Histoire de Bruxelles) entitled "The Many Faces of Rock Art - An Introduction to Ancient Egyptian Petroglyphs". After a general presentation, the methodological problems are tackled, highlighting one of the main brakes to the discipline: the absence of reliable and practical method of absolute dating of the petroglyphs. Indeed, it only would permit a reliable integration in a given cultural context. Otherwise, one exposes oneself to serious mistakes in interpretation.
In Egypt, the deserts of the east are one of the sources favoured to study the rupestrian craftsmanship, because the style and the themes of the representations permit reliable datings. As for the interpretation, an extreme prudence imposes itself...
The survey of the rupestrian craftsmanship remains marginal in Egypt, the dedicated missions which remain there are exclusively very few.
Andie is adding new lecture notes almost daily...
“ Lecture notes: Animal Worlds by John Wyatt
Un autre texte d'Andie provenant de son blog : un résumé de la conférence de John Wyatt, "Monde animal", qui fait partie de cycle "L'Égypte avant les pyramides" organisé à Bloomsburry par le Dr Kathryn Piquette.
Le conférencier a choisi de rapprocher les données artistiques (images rupestres et objets) avec les données fournies par l'étude des squelettes animaux retrouvés sur le terrain. Selon lui, les animaux d'origine africaine auraient eu une place plus importante que ce qui est généralement admis. Il insiste aussi sur le fait que la présence d'un animal dans l'art ne signifie pas nécessairement que cet animal ait été présent en Égypte : des mouvements de population ont pu amener des représentations de l'animal, ou encore, ce dernier peut avoir été vu à l'étranger.
L'étude des fossiles a réservé bien des surprises ; ainsi un fossile de rhinocéros blanc à été mis au jour à Dakhla, or cet animal a besoin de prairies herbeuses pour sa nourriture, chose difficile à imaginer de nos jours dans cette oasis désertique.
Again from Andie Byrne's blog "Egyptology news": she offers a summary of John Wyatt's lecture, "Animal Worlds". This was part of Dr Kathryn Piquette's "Egypt Before The Pyramids" course at Bloomsbury.
John’s approach was to match up the data on artefacts and rock art, where representations of animals are shown, with the fossil data of animals found at archaeological sites in Egypt. His idea is that African animals may have played a greater role in Egypt's past than previously thought. The impact of migratory behaviour in both birds and grazing animals may have been of greater importance than usually recognised.
He also pointed out that just because certain species are represented on artefacts or in rock art found in Egypt this does not mean that the animals themselves were necessarily present in Egypt. Human movements could have led to outsiders bringing in artefacts with representations of animals, or Egyptians visiting other areas and bringing their experiences home with them.
There were some real surprises in the fossil record - for example white rhino at Dakhleh oasis. As it was a grazing animal this indicates that in the general Dakhleh area there was sufficient grazing vegetation available to support the white rhino.
“ Let's all have tickets to the universal museum ”
Il s'agit d'un article fort intéressant sur un sujet qui fait débat depuis plusieurs mois : à qui appartiennent les antiquités ? Les États modernes, dont les liens avec les civilisations d'où les antiquités sont issues se résument parfois à l'occupation du même sol, ces États, donc, sont ils fondés à réclamer à des musées étrangers des oeuvres d'art ? Prenons l'exemple de l'Italie : il s'agit d'un état de constitution récente. A quel titre réclame t'elle des oeuvres antiques (ou même du Moyen-âge ou de la Renaissance)? Ces oeuvres ont bien souvent déja beaucoup voyagé, ont elles un "propriétaire".
L'auteur souligne d'ailleurs que l'état Italien n'est pas pressé de rendre à la Turquie (qui les réclame sur on ne sait quelle base) les chevaux de bronze de la place St Marc, ramené à Venise en 1204 par des chevaliers de la IVème croisade - laquelle, comme on le sait, n'alla pas en Orient combattre les Sarrasins, mais pilla Constantinople ?
La question des antiquités Égyptiennes conservées dans les musées étrangers a été très médiatiquement mise en avant par Le Dr Zahi Hawass depuis plusieurs années maintenant. Pourtant, en dehors de la même terre, on peut s'interroger sur les liens unissant l'Égypte moderne et la glorieuse civilisation qui l'a précédée. L'immense majorité des habitants actuels se désintéresse de ce passé prestigieux, pour lequel il n'a aucune attirance car c'était "avant l'Islam". Finalement, dans l'Égypte moderne, les liens avec les pharaons sont liés au business, et on ne perçoit aucun ancrage dans l'inconscient populaire.
James Cuno vient de sortir un livre pasionné et passionnant intitulé "Who Owns Antiquity ?", "à qui appartient l'Antiquité ?"(NB : pas LES antiquités...) et il donne lui même sa réponse : l'Antiquité ne peut appartenir à personne. C'est un héritage commun à toute l'humanité ; et tout objet antique a sa place dans n'importe quel "musée voué aux idées, non aux idéologies".
This represents a very interesting article on a topic which has caused debates for several months: to whom do antiques belong? The modern nations, now based in the areas with links to the ancient civilisations, and from where the antiques originate, sometimes amount to purely nothing more than occupation of the same land. Do these nations, therefore have the right to protest to foreign museums for the works of art? Let's take the example of Italy: it represents a nation of recent constitution. What rights does it have to the ancient works (or even of the Middle Ages or the Renaissance)? These works are often already well travelled, do they have an "owner".
The author also highlights that the Italian state is not in a hurry to return to Turkey (who asks for them, but has no more moral rights on them) the bronze horses of the St. Marc basilica, brought back to Venice in 1204 by knights of the 4th crusade - which, as one knows, didn't go to Orient to fight the Saracens, but plundered Constantinople?
The question of Egyptian antiques preserved in the foreign museums has been brought to the fore in the media by Dr Zahi Hawass for several years. Nevertheless, occupying the same soil, one can wonder about the links uniting modern Egypt and the glorious civilisation which preceded it. The numerous present inhabitants do not care about this prestigious past, for which it doesn't have any attraction because it was "before Islam". Finally, in modern Egypt, the ties with the Pharaohs are bound to business, and one doesn't discern any link in the popular unconscious.
James Cuno has just produced a very interesting and pasionnate book untitled "Who Owns Antiquity ?", "to whom do antiques belong?" (NB: not THE antiques...) and he even gives him his answer: the antique cannot belong to anyone. It is a common inheritance for all humanity; and any ancient object has its place in any “museum dedicated to ideas, not ideologies, a museum of international, indeed universal aspirations”.
“ New treasures from Saqqara ”
Des archéologues Égyptiens ont mis au jour, à l'Est de la chaussée d'Ounas, un nouveau groupe de sépultures datant de l'époque tardive. Ils ont également découvert la tombe d'un dénommé Ouadjmes, supérieur des gardes de l'époque de Ramses II. D'autres puits funéraires ont été partiellement dégagés, mais les tombes sont en très mauvais état.
A collection of painted wooden sarcophagi dating from the Late Period have been unearthed to the south of the causeway of the pyramid of Unas at Saqqara, by a team from Cairo University. While removing surface sand, archaeologists stumbled upon a part of the tomb of Wadj-Mes, overseer of the guards during the reign of Pharaoh Ramses II (1304-1237 BC), as well as a number of burial shafts on the tomb's eastern side. Exploring the neighbouring shafts, the mission found a number of canopic jars, painted wooden pots, remains of ropes, burnt human skeletons, fragments of linen and a small sarcophagus of a bird or an animal. The well-preserved, empty Osirian- shaped sarcophagus of Maayi, a scribe in the place of Maat during the reign of Ramses II, was also unearthed, along with four unidentified Osirian- shaped sarcophagi.
“ Multinational Team Creates the First 3-D Model of Egypt's Oldest Pyramid ”
/ Source:
EEF NEWS
AEREA est une société à but non commercial qui aide à la réalisation d'une étude très précise de la plus vieille pyramide du monde, celle de Nefekhitre-Djoser, datant de la troisième dynastie.
Ce projet est présenté par les Égyptiens comme très important.
Une fois la cartographie réalisée, avec une précision sans précédent, une modélisation à très haute résolution pourra être effectuée.
Ancient Egypt Research Associates, Inc., the premier non-profit organization conducting original archaeological research and educational programs in Egypt, has collaborated with Egyptian and Japanese research and technology teams to generate the first 3-D model of Egypt's oldest pyramid, the Djoser Step Pyramid in Saqqara. The Saqqara Laser Scanning Survey (SLSS) is part of the salvage archaeology and restoration of the Step Pyramid in the face of threats from centuries of erosion and the fragility of the stone and clay body of the pyramid, exposed after the protective outer casing was removed by stone robbers in ancient times.
“ WHtour.org ”
Ce site exceptionnel se définit ainsi :
"WHTour.org est une organisation sans but lucratif qui documente la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en panographies - images à 360 degrés. Aujourd'hui 299 sites ont été visité : 253 sont disponibles sur ce site web et 46 sont en post-production et seront bientôt mis en ligne. De ces 299 sites, 220 sont des sites du patrimoine mondial (25% des 878 sites enregistrés par l'UNESCO - 1500 panographies), 14 sont sur la World Monuments Fund Watch List (71 panographies) et 65 sont des suppléments offerts par