Dix tombes de l'époque tardive viennent d'être retrouvées par une mission égyptienne à Assouan. Elles se trouvent sur la rive ouest, près du mausolée de l'Aga Khan. Cette zone constitue une extension du cimetière des Gouverneurs d'Assouan sur la colline de Qubbet el-Hawa. Toutes les tombes sont architecturalement identiques : creusées dans le rocher, elles commencent par des escaliers pentus aboutissant à une entrée qui donne immédiatement sur une petite chambre funéraire dans laquelle se trouvent sarcophages, momies et ustensiles divers.
Ten rock-hewn tombs where found by an Egyptian mission in the area neighbouring the Agha Khan mausoleum, probably representing an extension of the Governors of Aswan’s cemetery at Qubbett el-Hawa. The tombs have similar architectural design, with sliding steps leading to the entrance and a small burial chamber, where a collection of stone sarcophagi, mummies and funerary collection of the deceased were found.
Disparition progressive du temple solaire de la reine NefertitiThe disappearing Sun Temple of Queen Nefertiti
Photo: amarna project
Kom el-Nana est un des derniers complexes religieux excentrés à persister sur le site d'Akhétaton. Ce gigantesque complexe carré entouré de murs abrite deux bâtiments en pierres et de nombreux autres en briques crues (dont l'un correspond probablement à une fenêtre d'apparition). Fait inexpliqué, le complexe est séparé en deux parties par un mur orienté est-ouest.
Les inscriptions relevées par Jacquelyn Williamson à Kom el-Nana prouvent qu'il existe un temple de type Sunshade of Re (lit. "Parasol ou auvent de Rê") au nom de Nefertiti. Ce type de temple apparaît au début de la XVIIIe dynastie et est toujours dédié à une femme. Il est consacré aux manifestations du dieu solaire lorsqu'il intervient dans les constructions cosmogoniques. Le nom de Sunshade of Re n'est pas en rapport avec l'ombre mais indique que le disque solaire procure au bénéficiaire qu'il surplombe tout le jour une attention sans relâche. Ce concept ne pouvait qu'attirer Akhénaton, qui fit bâtir quatre temples de ce type pour des femmes de la famille royale.
Le temple de Kom el-Nana constitue un point central pour le renouvellement divin et la renaissance divine du souverain, en conjonction avec les fonctions de Néfertiti qui endosse le rôle de la déesse Hathor, incarnant la fertilité.
Les inscriptions montrent également que le temple joue un rôle important dans le devenir post-mortem des notables enterrés dans la falaise qui délimite le cirque où se trouve Akhetaton. Les défunts viennent, sous une forme fantomatique, chercher dans le Parasol de Rê de Néfertiti les offrandes dont ils ont besoin pour subsister dans l'au-delà. Il s'agit là d'une importante découverte, car on ne sait quasiment rien de la façon dont était envisagé le devenir post-mortem amarnien (sur toutes ces questions voir l'article ).
Malgré son importance, le site de Kom el-Nana est en grand danger en raison de l'urbanisme, des cultures et du pillage. Si rien n'est fait, ce site qui a encore tant à nous apprendre disparaîtra. Aussi nous relayons l'appel aux dons de Jacquelyn Williamson pour sauver et protéger le temple solaire de Néfertiti.
Kom el-Nana, site of a solar shrine for Nefertiti, is one of the last surviving peripheral cult complexes of ancient Akhetaten. This large walled compound held many different structures inside. Among them, there were two stone buildings and several brick buildings, one of which is likely to be a Window of Appearance structure. One of the most intriguing features of the site however is the fact that it is divided down the center by a wall running west to east, slicing the square-ish enclosure into unequal halves.
The inscriptions from the site of Kom el-Nana prove that it is the “Sunshade of Re” temple of Queen Nefertiti. Sunshades of Re are rare temples because not every king built one. First seen in the earlier 18th Dynasty, they were usually dedicated to the manifestation of the sun god with cosmogonic associations. The title Sunshade of Re implies not actual shade but rather indicates that the sun disk hovering overhead provided the worshiper overarching attention. Akhenaten’s interest in the Aten made these structures particularly appealing to him, and he dedicated a series of them to the royal women at Amarna.
The Sunshade of Re served as the locus for the king’s divine renewal and daily rebirth, brought about by Nefertiti’s attributes as a fertile stand-in for the goddess Hathor (the solar goddess of sexuality, fertility, and celebration).
Inscriptions from the temple also reveal that it played an important role in the mortuary cults of the elite dead at Amarna – with dead courtiers coming to Nefertiti’s Sunshade of Re as spirits to obtain offerings to sustain them for eternity. Since Atenist mortuary practices are still almost entirely unknown, this is a valuable piece of the puzzle that is King Akhenaten and Atenism (on these topics, you can read ).
Yet despite its obvious importance, the site of Kom el-Nana is directly at risk from encroaching farmland, increasing urbanization and looting. So let us listen to Jacquelyn Williamson: "We hope to raise money to protect Kom el-Nana and develop it further, but funding for this kind of work is becoming harder to find. Please consider supporting the Amarna Project with any amount you can spare, and help us protect this site so that we can all continue to learn from its remarkable treasure trove of secrets!"
D'un néant de dunes, en à peine 15 ans, Akhénaton a fait surgir des sables une ville complète (Akhétaton ou Amarna) dédiée à Aton, avec ses palais, ses temples, et ses sanctuaires. Mais à quel prix ? Les recherches des dernières années ont porté sur deux cimetières des gens du petit peuple et leurs résultats sont effrayants.
Le cimetière du groupe sud. Largement pillé, il comporte environ 6000 sépultures. Les constatations des spécialistes sont sans appel : pauvreté, dur labeur, sous-alimentation, mauvaise santé, blessures fréquentes et décès précoce : aucun des sujets étudiés n'avait plus de 50 ans. Des conditions de vie donc très dures, mais cependant pas inhabituelles.
Le cimetière du groupe nord est différent. Les inhumations sont encore plus pauvres que celles du cimetière sud, quasiment sans matériel funéraire et le corps est enveloppé dans une natte grossière. Plus de 90% des squelettes ont un âge estimé entre 7 et 25 ans, majoritairement moins de 15 ans : un cimetière d'adolescents. Dans cette population si jeune on trouve cependant, sur la majorité des squelettes, des lésions traumatiques (dont 16% de fractures vertébrales) et même 10% d'arthrose, tous signes témoignant du port de lourdes charges.
Il semble bien s'agir d'une population d'enfants et d'adolescents qui étaient obligés d'accomplir des tâches très dures, et qui avaient certainement été éloignés de leurs familles auxquelles leurs dépouilles n'étaient pas rendues. L'enterrement de plusieurs jeunes gens dans une même tombe indique aussi l'absence de famille et il vient à l'idée que des fosses étaient creusées d'avance et que les fossoyeurs y placaient les cadavres du jour ou de la semaine.
Qui pouvaient être ces enfants? Des corvéables fournis par les familles? Des fils d'esclaves ou de prisonniers? Des enfants étrangers razziés lors d'une expédition? Les études ADN nous en apprendront peut-être plus.
Mais, quoi qu'il en soit, ces découvertes faites non loin de carrières de pierre suggèrent que ces enfants y ont travaillé dans des conditions épouvantables.
On an uninhabited stretch of the Nile’s east bank, Amarna was founded, constructed and abandoned in under fifteen years. When Akhenaten died in 1332 BC, the heretical city of Amarna was flattened and forgotten. Recent research at the site has focused on Amarna’s cemeteries; not the flashy rock-cut tombs of the royal family and its courtiers, but the simple desert graves of the ordinary Egyptians who lived and worked in Akhenaten’s city and never got to leave.
The South Tombs Cemetery, estimated to contain around six thousand badly looted burials. The study of these burials and their human remains has opened a new research window on life and death in the lower echelons of Egyptian society. They paint a picture of poverty, hard work, poor diet, ill-health, frequent injury and relatively early death.
The North Tombs Cemetery is in a wadi behind a further set of courtiers’ tombs at the northern end of the city; the burials were even simpler than at the South Tombs Cemetery, with almost no grave goods provided for the dead and only rough matting used to wrap the bodies. More than 90% of the skeletons have an estimated age of between seven and twenty-five years, with the majority of these estimated to be younger than fifteen. Essentially, this is a burial place for adolescents. For such a young population, traumatic injuries and degenerative conditions were very common. The majority of 15-25 year-olds had some kind of traumatic injury and around ten percent had developed osteoarthritis. Even in the under 15s, sixteen percent were found to have spinal fractures along with a range of other abnormalities usually associated with heavy workloads.
The most obvious explanation is not a pleasant one: This population seems to have been a workforce of children and teenagers who had to perform frequent heavy labour, and evidence strongly suggests that they were not returned to their families for burial but lived and died away from the care of relatives. A further indication of their grimness of life comes from the multiple burials. 43% of graves contained more than one individual.
The North Tombs Cemetery lies towards the main stone quarries and it seems most likely that these people were employed somewhere in the quarrying process as unskilled labour during the frantic construction of the new city.
La tombe de Sésostris III à Abydos, qui date de 1850 av. J.-C., est en fin de restauration sur le site d'Abydos. Elle devrait ouvrir au public d'ici un an ou deux selon le Dr Josef Wegner, conservateur associé au musée de Pennsylvanie, qui a réouvert la tombe en 2005 afin de la documenter et la restaurer.
C'est la plus grande tombe du site : 200 m de long et 45 m de profondeur (). Les salles ont des plafonds qui atteignent 6 m de haut, alternant avec des zones étroites barrées par des pierres de blocage. On passe d'une salle à l'autre par des passages inclinés où se trouvaient parfois des blocs de 40 à 50 tonnes. Plus on descend plus l'air est lourd et oppressant.
Les murs sont parfaitement chemisés par des blocs de calcaire de Toura ou de granit d'Assouan, mais il n'y a pas de décor.
La chambre sépulcrale contenait les morceaux du sarcophage et de la boite à canopes du roi. Les énormes blocs de pierre et ruses architecturales destinées à tromper les pillards se sont finalement révélées inefficaces.
Cette tombe traduit un changement drastique dans les rites funéraires royaux et représente un intermédiaire entre la pyramide et les hypogées qu'on retrouvera plus tard dans la Vallée des Rois. Un monticule pyramidal en briques crues, la montagne d'Anubis, jouant le rôle de la pyramide.
The tomb of King Senwosret III, one of the most renowned pharaohs of ancient Egypt’s Middle Kingdom, is expected to open to the public in about a year or two, according to Dr. Josef Wegner, Associate Curator of the Egyptian Section of the Penn Museum who reopened it in 2005 with a plan for full excavation, publication and restoration of the tomb.
Dated to 1850 BC, it is the largest tomb at Abydos. The tomb measures 200 meters in length and 45 meters deep ().
The burial complex features chambers with ceilings six meters high, as well as narrow passageways with blocking stones. The chambers are connected to each other with sloping passages. Some blocking stones in these passages weigh as much as 40 to 50 tons. The air inside is stuffy, which makes some people uncomfortable.
It was found to be devoid of wall decoration, but its interior was lined with well-dressed masonry of Tura limestone and red Aswan quartzite. The burial chamber contained the broken remains of the king’s granite sarcophagus and canopic box, and was protected by an elaborate system of massive stone blocks and architectural techniques for concealing the royal burial’s location.
The Senwosret III tomb is now the first known example of a hidden royal tomb, representing a change from the ancient traditional concept of the royal pyramid to that of a royal subterranean complex like those of the later royal burials in the Valley of the Kings at Thebes. Describing the tomb, Wegner and researchers write that “the tomb itself extends beneath the peak of Anubis-Mountain which serves as a substitute for the built pyramid. This name occurs on many clay impressions produced by a necropolis seal that was used extensively in a variety of administrative and ceremonial activities at the tomb site.”
Découverte de pétroglyphes très anciens à ElkabYale archaeologists discover earliest monumental Egyptian hieroglyphs
Photos: Yale university
Une mission conjointe de l'Université de Yale (Pr John Coleman Darnell) et des Musées Royaux d'Art et d'Histoire (Dr Dirk Huyge) sur le site d'Elkab a découvert des inscriptions hiéroglyphiques monumentales remontant à 5200 ans, parmi les premières du genre.
Ces nouvelles inscriptions sont importantes dans l'histoire des systèmes d'écriture en Égypte ancienne. Le site d' se situe sur la partie haute d'une falaise qui surplombe la voie ferrée, et est assez périlleux à atteindre. Gravés sur la falaise, on trouve les signes parmi les plus anciens connus, remontant aux stades de la mise en place du système hiéroglyphique si particulier.
Le groupement de signes nouvellement découvert associe une tête de taureau sur un pavois, deux jabirous dos à dos et entre les deux ainsi qu'au-dessus un ibis chauve ; ces éléments sont en relation avec le cycle solaire et la lumière ; selon Darnell, ces images peuvent aussi être en rapport avec l'autorité royale sur le cosmos ordonné. Les chercheurs ont également retrouvé la représentation d'un troupeau d'éléphants gravé entre 4000 et 3500 avant notre ère. Dans le corps d'un des pachydermes a été représenté un éléphanteau, "une manière extraordinairement rare de représenter la grossesse d'un animal".
L'équipe a été suffoquée par la taille, non seulement des tableaux, mais des signes eux-mêmes, qui mesurent plus de 0,5 m de hauteur et le tableau 0,70 m.
Cette découverte montre que l'écriture hiéroglyphique n'a pas connu un début lent pour des tâches bureaucratiques, mais qu'elle était multifocale et diversifiée.
[Remarque : on écrit bien Elkab et non El-Kab. 'Kab' ne signifie rien en arabe]
A joint Yale (Pr John Coleman Darnell) and Royal Museums of Art and History (Brussels, Dr Dirke Huyge) expedition at Elkab has uncovered some previously unknown rock inscriptions, which include the earliest monumental hieroglyphs dating back around 5,200 years.
These new inscriptions are of great significance in the history of the ancient Egyptian writing systems. According to Darnell, "this newly discovered rock art was made on high rock faces overlooking the modern railroad on the site of preserves some of the earliest — and largest — signs from the formative stages of the hieroglyphic script and provides evidence for how the ancient Egyptians invented their unique writing system”.
The most important inscription is found at the northern end of the site dates to the final phase of the Predynastic Period (Naqada III/Dynasty 0, ca. 3250-3100 BCE.) The panel of signs features images of a bull’s head on a short pole followed by two back-to-back saddlebill storks with a bald ibis bird above and between them. This arrangement of symbols is common, in later Egyptian representations, of the solar cycle and with the concept of luminosity. “These images may express the concept of royal authority over the ordered cosmos”. The researchers also discovered rock art depicting a herd of elephants that was carved between 4,000-3,500 B.C.E. One of the elephants has a little elephant inside of it, which, according to Darnell, “is an incredibly rare way of representing a pregnant female animal".
Darnell says that the team was “absolutely flabbergasted” by the find because of the immense size of not just the individual tableaus, but the individual elements as well: these individual hieroglyphs each measure just over a half meter in height, and the entire tableau is about 70 centimeters (27.5 inches) in height.
These discoveries reveal that there was not a slow development of writing primarily for bureaucratic use as previously believed, but that hieroglyphic writing was more geographically widespread and topically diverse at the time of or shortly after its development.
[Note: The correct spelling is Elkab, not El-Kab. 'Kab' does not mean anything in Arabic].
Ce que l'on mangeait dans l'Egypte antique: beaucoup de blé et d'orge What Did Ancient Egyptians Really Eat?
On sait par différentes études que les anciens Égyptiens étaient essentiellement végétariens. Une équipe de chercheurs lyonnais a essayé de savoir si leur régime alimentaire a été impacté par le changement climatique, passant d’un milieu chaud à un milieu de plus en plus aride.
On distingue deux grandes catégories de végétaux selon leur méthode d’assimilation du carbone : les plantes "en C3" (quand le dioxyde de carbone se fixe sur la plante, le premier sucre produit a 3 atomes de carbone), comme l’ail, l’aubergine, les poires, le blé, et les plantes "en C4" (le même processus produit un sucre avec 4 atomes de carbone), comme le millet, le sorgho, le maïs, la canne à sucre... et les rapports isotopiques du carbone (13C/12C) mesurés pour un individu dans différents tissus permettent de calculer les proportions de certaines catégories d’aliments pour cet individu
L’analyse a été conduite sur les restes de 45 anciens Égyptiens ayant vécu entre 3500 av. J.-C. et 600, et comprend une technique de pointe impliquant la mesure des ratios de carbone pris sur de l’os, de l’émail dentaire et des cheveux. Les résultats ont révélé que les anciens Égyptiens étaient principalement végétariens et leur régime était en premier lieu basé sur le blé et l’orge. Les céréales comme le millet et le sorgho formaient une partie mineure de leur régime (moins de 10 %). Et ce régime est resté constant au cours du temps, même si les "C4" sont plus adaptées à un milieu plus aride. L’une des découvertes les plus inattendues est qu’il semble y avoir eu peu de poisson dans leur régime, malgré les multiples représentations de scènes de pêche dans les tombes
Although previous sources found the ancient Egyptians to be pretty much vegetarians, until this new research it wasn't possible to find out the relative amounts of the different foods they ate. A French research team figured out that by looking at the Carbon, nitrogen and sulfur stable isotope compositions were measured in hard and soft tissues from Egyptian mummies of humans and animals in order to track the diet of ancient Egyptians from 5500 to 1500 years B.P. The researchers measured carbon-13 to carbon-12 ratios (and also some other isotope ratios) in bone, enamel and hair in these remains, and compared them to similar measurements performed on pigs that had received controlled diets consisting of different proportions of C3 and C4 foodstuffs. As pigs have a similar metabolism to humans, their carbon isotope ratios could be compared to what was found in the mummies.
Hair absorbs a higher rate of animal proteins than bone or teeth, and the isotope ratios in hair of the mummies corresponded to that found in hair of modern European vegetarians, confirming that the ancient Egyptians were also mainly vegetarians. As is the case with many modern people, their diet was wheat and barley based. A main conclusion of the research was that C4 cereals, like millet and sorghum, were only a minor part of the diet, less than 10 percent.
"We found that the diet was constant over time; we had expected changes," said researchers. This showed that the ancient Egyptians adapted well to the environment while the Nile region became increasingly arid between 3500 B.C. and 600 A.D. The real mystery is the fish. Most people would probably expect the ancient Egyptians living along the Nile to have eaten loads of fish. However, despite considerable cultural evidence, there seems to have been little fish in their diet.
Des milliers de fragments de blocs de pierre dorment dans une tombe thébaine réaménagée, qui sert de magasin de stockage du Ministère des antiquités depuis les années 1970-1980. C'est à une égyptologue polonaise, Jadwiga Iwaszczuk, que l'on doit cette découverte fortuite et l'identification formelle du temple de Thoutmosis I, dont les archéologues cherchaient depuis longtemps les restes. Le temple était situé à proximité de celui de Thoutmosis III, sur la rive ouest du Nil, à Louxor ; aujourd'hui, il en reste une base de colonne. La preuve qu'il s'agit bien du temple de Thoutmosis I vient de la découverte sur quelques fragments du nom du monument ; . Deux types de pierre, le calcaire et le grès sont utilisés dans la construction, ce qui est inhabituel. Une scène intéressante à signaler est une scène de guerre dans laquelle chariot et chevaux seraient impliqués, une des premières du genre en Égypte. Les archéologues ont également pu déterminer que le temple a été rénové. Le culte du roi défunt s'est prolongé pendant des siècles, au moins jusqu'au règne de Ramsès IX.
Le travail fastidieux de rangement des 5000 dessins et 7500 photos afin d'essayer de reconstituer des fragments de parois.
Thousands of stone blocks lying for years in a storage near Luxor turned out to be the remains of the temple of Thutmose I, long sought after by archaeologists. Fragments of the temple were identified by a Polish Egyptologist, Jadwiga Iwaszczuk. Beautifully decorated fragments of blocks from which the temple was built, were located in a storage of the Ministry of State for Antiquities, in a tomb adapted for this purpose in Theban Necropolis. "My research had unexpected results. It turned out that all of the discovered fragments came from the temple of Thutmose I. The location of the temple - in the vicinity of the temple of Thutmose III - had been known for more than half a century. Until now researchers misidentified it" - Jadwiga Iwaszczuk said. The main proof of the new discovery is the name of the temple of Thutmose I - (The one that unites with life), known from written sources, and preserved on architectural fragments deposited in the storage. Two types of stone - limestone and sandstone - were used in construction, which is unusual. Among the curiosities of the temple, according to its discoverer, is one of the first battle scenes with chariots known from the area of ancient Egypt. On the basis of fine fragments, the researchers also determined that the temple had been renovated. The deceased ruler was worshiped in the temple for several hundred years after his death, certainly until the reign of Ramesses IX. Until now, Iwaszczuk's team has drawn about 5 thousand stone blocks and photographed 7.5 thousand of them.