"Importante" découverte d'une tombe et sa momie de 5600 ans près de Louxor / 5,600-year-old tomb, mummy found in Egypt 

Photo : Ministère des Antiquités.

La sépulture a été retrouvée intacte par une équipe britannique dirigée par Renée Friedman, sur le site de Hierakonpolis (l'ancienne Nekhen) dans la région de Kom el-Ahmar. Elle date de l'époque pré-dynastique, d'environ 500 ans avant la tombe du roi Narmer (qui se trouve sur le même site) à qui on attribue l'unification de l'Égypte. "L'importance de cette tombe vient du fait que son contenu y est resté enfermé, alors que la plupart des sépultures ont été pillées au fil des millénaires", et que "son état de préservation va donner une chance aux archéologues d'en apprendre davantage sur les rituels de cette période", a commenté Renée Friedman. La tombe recelait la statuette en ivoire d'un homme barbu ainsi qu'une dizaine de peignes en ivoire, des outils divers et des armes.
Le corps du défunt, un jeune homme entre 17 et 20 ans, était réduit à l'état de squelette (ce n'était pas une momie comme on le lit dans la plupart des articles) ; les os étaient dispersés et certains étaient brûlés. La structure de bois qui surplombait la sépulture avait également été brûlée volontairement à l'époque pré-dynastique ; elle fut restaurée au début de la première dynastie, montrant le respect que les premiers pharaons manifestaient vis à vis de leurs ancètres.

The burial was found intact by a British team led by Renee Friedman, on the site of Hierakonopolis (the former Nekhen) in the region of Kom el-Ahmar. It dates from the pre-dynastic period, about 500 years before the tomb of king Narmer (which is located on the same site) to which is assigned the unification of Egypt. "The importance of this tomb comes from the fact that its content is still remained there shut in, whereas most of the tombs have been looted over the millennia", and that "its state of preservation will give a chance to the archaeologists to learn more on the rituals of this period", commented by Renee Friedman. The tomb concealed the ivory statuette of a bearded man as well as about a dozen ivory combs, various tools and weapons.
The body of the deceased, a young man between 17 and 20 years of age, was reduced to the status of skeleton (this was not a mummy as one reads in most articles); the bones were scattered and some were burned. The wooden structure which overlooked the burial had also been burned deliberately at the pre-dynastic period; it was restored at the beginning of the first dynasty, showing the respect which the first pharaohs showed 'face-to-face' of their ancestors.

  Egypte : le plus ancien portrait de Jésus découvert dans une tombe copte 

Photo : Université de Barcelone.

Bon, d'accord, ce n'est plus vraiment la période de l'Égypte ancienne, mais la découverte, réalisée par une équipe espagnole sur le site de l'antique Oxyrhynchos, reste très intéressante. En effet, il pourrait s'agir de la plus ancienne représentation de Jésus-Christ jamais découverte en Égypte. Sur les parois d'une crypte souterraine appartenant à une tombe datant du 6ème siècle, figurent des portraits peints. Selon l’équipe de l'Université de Barcelone, il s’agirait de la sépulture d'une famille sacerdotale. Une des peintures, qui appartient à la première période chrétienne, montre la figure de Jésus Christ sous forme d’un homme jeune, les cheveux bouclés, vêtu d’une tunique courte, une main levée comme pour bénir.

Good, in agreement, this is no longer really the period of ancient Egypt, but the discovery, performed by a Spanish team on the site of the ancient Oxyrhynchos, remains very interesting. Indeed, it could be the oldest representation of Jesus Christ never discovered in Egypt. On the walls of an underground crypt belonging to a tomb dating from the 6th century, includes painted portraits. According to the team from the University of Barcelona, it would be the burial of a priestly family. One of the paintings, which belongs to the first Christian period, shows the figure of Jesus Christ in the form of a young man, curly hair, dressed in a short tunic, a show of hands as to bless.

 Deux tombes de chefs militaires pharaoniques dévoilées / Ramesside tomb of Egypt's royal ambasador discovered at Saqqara 

Photo : Amr Nabil.

Une tombe datant de la XXe dynastie (fin de l'époque ramesside) vient d'être découverte sur le site de Saqqara, un peu au sud de la pyramide d'Ounas. Son propriétaire se nomme Paser et il occupait les fonctions de chef des archives de l'armée et de porteur de message dans les pays étrangers, un ambassadeur de Pharaon donc. Il s'agit d'une tombe rappelant un temple, avec un portique d'entrée, un hall à piliers, une cour péristyle et une chapelle constituée de trois pièces, ainsi qu'un puits funéraire ( photo Al Ahram). Bien qu'inachevée, la tombe comporte des décors d'une grande qualité.
La sépulture de Paser se trouve tout près de celle d'un autre militaire, Ptahmes, découverte en 2010, ou plutôt redécouverte, car elle était connue dans les années 1830. Les blocs de calcaire décorés qui la revêtaient ont été largement pillés et se retrouvent dans différents musées du monde.
Ces deux tombes témoignent une fois de plus de l'importance persistante de la nécropole de Saqqara au Nouvel Empire.

A tomb dating the XXth Dynasty (end of the Ramesside period) has just been discovered on the site of Saqqara, slightly to the south of the pyramid of Unas. Its owner names himself Paser and he occupied the functions of chief of the archives of the army and porter of message in the foreign countries, thus he was the Pharaoh's ambassador. It represents a tomb reminding a temple, with a portico of entry, a pillared hall, a peristyle court and a chapel constituted of three pieces, as well as a funeral well (photo Al Ahram). Although unfinished, the tomb includes scenery of a high quality.
The burial of Paser is very near the one of another soldier, Ptahmes, discovered in 2010, or rather rediscovered, because it was known in the 1830s. The blocks of decorated limestone which dressed it have been robbed extensively and can be found in different museums of the world.
These two tombs have demonstrated once again the continued importance of the necropolis of Saqqara during the New Kingdom.

 VIDÉO. Les incroyables trésors de l'Histoire : les guirlandes de fleurs de Ramsès II 

Photo : Anne-Sophie Jahn

Lors du transfert de la dépouille de Ramsès II dans la cachette de Deir el-Bahari, les prêtres ont placé sur la momie du grand pharaon des guirlandes florales sophistiquées. Aujourd'hui, elles sont conservées dans l'herbier du Museum d'histoire naturelle de Paris. Les guirlandes fixées sur des feuilles cartonnées ont perdu leurs couleurs, mais un botaniste reconnaît sans difficulté les fleurs dont elles sont composées : des feuilles de mimusops utilisées pour agrafer des sépales et des pétales de nymphéa, le tout enfilé sur des ficelles tressées dans des feuilles de dattier.

During the transfer of the remains of Ramesses II in the hiding place of Deir el-Bahari, priests placed on the mummy of the great pharaoh floral sophisticated garlands. Today, they are preserved in the Herbarium of the Natural History Museum of Paris. The garlands laid down on sheets of card have lost their colours, but a botanist recognises without difficulty the flowers of which they are composed: sheets of mimusops used to staple of sepals and petals of nymphea, all donned on the twines plaited in sheets of date palms.

  Egyptian archaeologists unearth Ptolemy II temple for Isis 

Photo : Luxor Times Magazine

Les restes d'un temple à Isis datant du règne de Ptolémée II Philadelphe (284 - 246 avant J.-C.) viennent d'être découverts par une équipe égyptienne dirigée par Mansour Boriak sur le site du Gebel el-Nour (Beni Souef). Le temple mesure 25m de long et 16,5m de large et comporte de nombreuses pièces. Les archéologues ont dégagé le premier niveau et le mur est, ainsi qu'une partie du plancher, le reste demeurant pour l'instant enfoui dans le sable. Les premières études sur les hiéroglyphes montrent que le temple est dédié à Isis, "Dame de Mora". Il se pourrait donc que la moderne Beni Souef soit bâtie sur le site de cette cité antique.
Le ministère des antiquités vient de décider de poursuivre les travaux sur le monument et de le protéger en raison du bon état des scènes des assises basses ( photo), avec des risques de pillage ou de dégradation. Le monument sera ouvert à la visite.

The remains of a temple to Isis dating back to the reign of Ptolemy II Philadelphe (284-246 B.C.) has just been discovered on the site of the Gebel el-Nour (Beni Suef) by an Egyptian team headed by Mansur Boriak. The temple is a two-storey building made of sandstone 25 metres in height ? length) and 16.5 metres wide. The excavators have unearthed the temple’s first floor and part of the ground floor, the rest being still buried in sand. Early studies carried out on the hieroglyphic texts engraved on the wall of the temple had revealed that it was dedicated to Isis, also known as the “Lady of Mora”. This meant that the ancient city of Mora could be the same as the modern one of Beni Suef.
The department of antiquities has just decided to continue the work on the monument and to protect it because of the good condition of the lower level court scenes ( photo), with risks of depredation. The monument will be open for tourists.

  Funeral relics of pharaonic singer unearthed at Saqqara necropolis / Sur les traces de Ta-Akhet 

Photo : Al Ahram

Trois cercueils peints emboités les uns dans les autres viennent d'être trouvés par des archéologues Français de la Mission du Bubasteion dans la tombe de Maïa, à Saqqara. Cette sépulture est contemporaine du règne d'Akhénaton. Dans le cercueil médian se trouvaient deux repose-têtes et une boite en bois incrustée d'ivoire contenant une cuillère à fards, deux pots de fard pour les yeux, des perles en faïence et une amulette en forme d'oeil d'Horus. Les inscriptions gravées sur le grand sarcophage externe montrent que celui-ci appartient à Tjenet-Akhet ou Tchentakhet, chanteuse dans une chorale sacrée. Par contre, l'identité de la momie qui se trouve dans le cercueil interne reste à déterminer. On ignore actuellement ce que ces cercueils faisaient dans la tombe de Maïa.

Three painted coffins nested inside one another came to be found by a French archaeologists of the Mission of the Bubasteion in the tomb of Maia, at Saqqara. This burial is contemporary of the reign of Akhenaten. In the middle coffin were two headrests, and a wooden box inlaid in ivory containing a carved wooden spoon, two coloured pots for the eyes, pearls in earthenware and an amulet in the shape of eye of Horus. The inscriptions carved on the large external sarcophagus shows that the latter belonged to Tjenet-Akhet or Tchentakhet, singer in a sacred choir. By contrast, the identity of the mummy which is located in the internal coffin remains to be determined. We do not know at present what these coffins were doing in the tomb of Maia.

 “ Long-Lost Mummy of Pharaoh's Foster Brother Found  ” 

/ Photo : Discovery

La momie du frère de lait du pharaon Amenhotep II (environ 1427-1400 avant J.-C.) vient peut-être d'être retrouvée dans les réserves du Museum d'Histoire Naturelle d'un ancien monastère de la région de Pise. La momie, aujourd'hui réduite à l'état de squelette, serait celle de Qenamon, devenu l'intendant en chef du roi ; sa mère, Amenemipet, était la nourrice du futur pharaon. La momie a été découverte par Rosselini durant l'expédition Franco-Toscane de 1828 ; on sait que celui-ci a ramené 11 momies avec leurs sarcophages. La 11e avait rapidement disparu jusqu'à ce que Marilina Betro, de l'Université de Pise, entreprenne une véritable enquête policière et la retrouve.
L'analyse anthropologique du squelette a révélé un individu de grande taille, mort autour de 30 ans. La seule anomalie notable concerne une des têtes fémorales qui présente des remaniements en lien possible avec un usage intensif du char sur des terrains irréguliers, et on sait par sa tombe que le pharaon avait fait don à son intendant d'un char (un cadeau... royal !). Parallèlement, des recherches dans le Musée égyptien de Florence ont permis de retrouver un cercueil vernis noir, avec des hiéroglyphes jaunes, provenant de l'expédition de Rosselini. Il était en très mauvais état et délaissé dans les réserves du musée jusqu'à ce qu'il soit reexaminé, ce qui a révélé le nom de son propriétaire, le "Divin Père Qenamon". Ce titre très élevé traduit la faveur dont le personnage jouissait auprès du roi. Malheureusement, celle-ci ne dura pas et Qenamon mourut en disgrâce. Les inscriptions et les représentations dans sa tombe furent mutilées au point qu'il ne reste aucune image de lui.
La momie et son sarcophage font l'objet d'une exposition à Calci (près de Pise) du 12 avril au 29 juillet : " Kenamun. L'undicesima mummia".

The mummy of the pharaoh Amenhotep II's foster brother may have been found in a former monastery, according to archival research into 19th-century documents. The mummy, now reduced to a skeleton, is believed to be that of Qenamun, the chief steward of Amenhotep II (about 1427–1400 B.C.) ; his mother, Amenemipet, was the chief royal nurse of the future king. The mummy was found by Rosselini during the 1828 French-Toscane expedition. We know that he brought back 11 mummies in their sarcophagi. The 11th was virtually lost until the investigations by Marilina Betro (Pise University).
Anthropological analysis indicated the skeleton belonged to a rather tall male (5’ 9") who died around 30 years of age. The bone remains do not show any sign of disease but the head of one of the remains' femurs is enlarged and stretched, a peculiarity which is sometimes observed in those who were used to bumpy and speedy rides in chariots. Meanwhile, parallel research in Florence's Egyptian museum revealed the presence of a black varnished coffin with yellow painted hieroglyphs which previous researches attributed as coming from Rosellini's expedition. Because of its condition, it lay almost forgotten in the museum's store rooms. Nevertheless, the yellow painted hieroglyphs revealed the name of the coffin's owner as the "God's Father Qenamun". A favorite of the king, Qenamun died young in disgrace, and the reliefs in his large Theban tomb were defaced and not a single image of him survived the chisel attacks.
This discovery lead to the 12 April-29 July exhibition exhibition in the Museum of Natural History at Calci, " Kenamun. L'undicesima mummia"

  Reouverture de tombes à la visite / Restored tombs reopen

La tombe de la reine Tyti dans la Vallée des Reines et la tombe d'Inerkhaou (TT 359) à Deir el-Medineh viennent de reouvrir après restauration.

The tomb of Queen Tyti in the Valley of the Queens and the tomb of Inerkhau (TT 359) in Deir el-Medineh are opened again after restoration.