Greek and Byzantine-era tomb discoveries in Alexandria prompt construction freeze 

Quatre tombes rupestres ont été trouvées dans un chantier de fouilles en Alexandrie. La plus intéressante est d'époque gréco-romaine et comporte une avant-cour avec deux colonnes cylindriques cannelées en pierre. La fouille y a mis en évidence deux puits funéraires contenant des squelettes et un vase "Hidra" rempli des cendres provenant de l'incinération d'un défunt. Une autre tombe comporte huit marches taillées dans le roc et se situe sous une construction moderne.

Four rupestrian tombs have been found in a construction site in Alexandria. The most interesting is of the Greco-Roman period and includes a front courtyard with two stone fluted cylindrical columns. The excavation brought to light two funeral wells containing the skeletons and a "Hidra" vase full of the ashes resulting from the incineration of a deceased. Another tomb includes eight steps built from the rock and located under a modern construction.

 Queensland Museum had 'lost' treasure for 100 years  Amenhotep, fils de Hapou.

John Taylor, égyptologue réputé du British Museum se trouvait en Australie pour l'inauguration d'une exposition de momies prêtées par son musée au Queensland Museum de Brisbane.
Son regard est attiré par un fragment de papyrus provenant d'un Livre des Morts sur lequel est mentionné le nom du propriétaire : Amenhotep. Intrigué, il demande s'il existe d'autres fragments du rouleau, et oui ! il y en a ! Taylor peut alors formellement établir que le propriétaire n'est nul autre qu'un des plus célèbres architectes de l'ancienne Égypte :

L'existence du papyrus est connue, mais les fragments en avaient été dispersé dans les années 1890. Ceux du musée du Queensland lui ont été donnés par une dame anonyme en 1913.
John Taylor espère maintenant pouvoir recomposer le rouleau (informatiquement) à partir des fragments dispersés dans les musées du monde entier.

John Taylor, a well-known Egyptologist of the British Museum, was in Australia for the inauguration of an exhibition of mummies lent by his museum to the Queensland Museum of Brisbane.
His attention was drawn by a fragment of papyrus coming from a Book of the Dead, on which is mentioned the owner's name: Amenhotep. Intrigued, he asked if other fragments of the scroll existed, and yes! there were some! Taylor then established, positively, that the owner was none other than one of the most famous of the architects of Ancient Egypt: Amenhotep, son of Hapu.
The existence of the papyrus was known, but the fragments had been dispersed in the 1890s. Those of the museum of the Queensland have been given by an anonymous lady in 1913.
John Taylor now hopes to be able to recompose the scroll (by computer) from the fragments dispersed all over the world, in various museums.

 Philae's Hathor temple gets facelift in advance of formal inauguration 

Le travail de restauration sur le petit temple d'Hathor, situé à l'est du grand temple d'Isis sur l'île de Philae, touche à sa fin, et il devrait faire l'objet d'une inauguration officielle le mois prochain. Ce monument, initié par Ptolémée VI, continué par Ptolémée VII, Auste et Tibère, se compose d'un kiosque à colonnades hathoriques, d'un pronaos et d'une terrasse donnant sur le Nil.

To the east of the famous Isis temple on the island of Philae, there is a temple of Hathor, which is being rebuilt and restored in order to be officially inaugurated next month.
It was built by King Ptolemy VI and extended during the reigns of Ptolemy VII and Roman emperors Augustus and Tiberius. The temple consists of a colonnaded kiosk bearing 14 Hathor-headed pillars, a pronaos (vestibule) and a cult terrace facing the Nile River. Among the temple's most impressive reliefs is one depicting a group of musicians performing before an assembly of ancient Egyptian deities.

  Denderah : vue sur le plafond astronomique... suite 

François Tonic a mis sur son site des photos somptueuses du plafond astronomique de Dendera, après son nettoyage. Magnifique.

François Tonic has placed on his site sumptuous photos of the astronomical ceiling of Dendera, after its cleaning. These are magnificent.

 Publication : Le papyrus de Iouefankh, par Claude Carrier 

Nous avons signalé plusieurs fois les ouvrages de Claude Carrier pour leur qualité. Cet auteur prolifique vient de donner, toujours aux éditions Cybèle, le volume IV de la Série des Papyrus du Livre des Morts de l'Égypte Ancienne.
L'ouvrage propose une traduction/translittération de tous les chapitres présents dans le papyrus de Iouefankh (Turin, cat. n° 1791), c'est-à-dire de 165 des 192 chapitres actuellement considérés comme constituant l'enveloppe du livre des morts. Daté de l'époque ptolémaïque, il conserve actuellement une longueur de plus de 19 mètres. Il est historiquement important, car c'est à partir de ce papyrus que Richard Lepsius numérota en 1842 les 165 premiers chapitres du livre des morts. Une première annexe permet de visualiser sur des schémas la disposition des différents chapitres sur le papyrus et une seconde annexe propose la reproduction du fac-similé du papyrus (d'après davis 1894).

The works of Claude Carrier have been mentioned frequently for their quality. They are however in French This prolific author has just produced, as always in the Cybèles editions, volume IV of the series of the Papyri of the Book of the Dead of the Ancient Egypt.
The work offers a traduction/translitteration of all present chapters in the papyrus of Iuefankh (Turin, presses. n° 1791), which means 165 of the 192 chapters currently considered as establishing the envelope of the book of the dead. Dating from the Ptolemaic time, it currently preserves a length of more than 19 metres. It is historically important, because it is from this papyrus which Richard Lepsius numbered in 1842 the first 165 chapters of the book of the dead. A first annexe permits visualising on diagrams the different chapter disposition on the papyrus and a second appendix proposes the reproduction of the facsimile of the papyrus (according to Davis, 1894).

Publication : Lettres Égyptiennes II, par Michel Dessoudeix 

Le nouveau livre de Michel Dessoudeix, publié chez Actes Sud, constitue le deuxième volet de la série "Lettres égyptiennes", dédiée à l'étude de l'histoire et de la culture de l'Egypte ancienne par les textes. Le premier tome, consacré à la naissance du Nouvel Empire, a connu un grand - et mérité - succès. Celui-ci couvre la période suivante, avec les règnes prestigieux d'Hatshepsout, de Thoutmosis III, d'Amenhotep II et de Thoutmosis IV.
Le but est de permettre l'accès aux sources épigraphiques majeures d'une période donnée, en fournissant les textes originaux accompagnés de leur traduction intégrale.
La conception de l'ouvrage reste identique à celle du tome précédent. Afin de mieux préciser le contexte historique, chaque règne est résumé sur une page. Suit, pour chaque texte traduit, une présentation du contexte politique, religieux ou archéologique précisant certains détails susceptibles de favoriser la compréhension. De surcroît, chaque document est donné avec sa traduction intégrale et accompagné d'encarts thématiques, nombreux et variés, destinés à éclairer ou à expliciter certains aspects de civilisation abordés par le texte en question. Enfin, des cartes, des plans et des schémas viennent compléter l'ensemble pour permettre une compréhension dynamique et géographique des événements.
Chaque texte est donné en hiéroglyphes. Afin de faciliter sa traduction, il est suivi de notes grammaticales ou épigraphiques; l'intégralité du vocabulaire usité dans les textes est fournie en fin de-volume.

The new book of Michel Dessoudeix, published by Actes Sud, constitutes the second part of the series "Lettres égyptiennes", dedicated to the study of the history and culture of ancient Egypt by the texts. Again however in French. The first volume, dedicated to the birth of the New Kingdom, had a great - and deserved - success. This one covers the following period, with the prestigious reigns of Hatshepsut, Thutmosis III, Amenhotep II and Thutmosis IV.
The aim is to allow access to the major epigraphic sources of a single period, whilst providing the original texts accompanied by their complete translation.
The concept of the work remains identical to that of the previous volume. In order to specify the historic context better, every reign is summarised on one page. This is followed by every translated text, a presentation of the political, religious or archaeological context specifying some details susceptible to encourage the understanding. Moreover, every document is provided with its complete translation and is accompanied by thematic, numerous and varied inserts, intended to enlighten or to clarify certain aspects of civilisation approached by the text in question. Finally, the maps, plans and diagrams come to complete the set, to permit a dynamic and geographical understanding of the events.
Every text is given in hieroglyphs. In order to facilitate there translation, they are followed by grammatical or epigraphic notes; the entirety of the common vocabulary in the texts is provided at the end of volume.

 Publication : Cracking the Egyptian code, by Andrew Robinson.  

Il aura fallu attendre 2012 pour voir apparaitre la première biographie complète en Anglais de Jean-François Champollion.
Les lecteurs francophones seront surtout intéressés de voir le point de vue Britannique sur l'apport essentiel du grand savant polyvalent Thomas Young aux travaux de Champollion. L'auteur a d'ailleurs consacré une autre biographie à Young.
Young considérait, à tort ou à raison, que sans ses propres travaux préliminaires sur la Pierre de Rosette, Champollion n'aurait pas pu élaborer son système. Et il en voulait beaucoup au savant Français de ne pas mettre en avant cette paternité, au point de publier son propre livre avec le sous-titre : "Incluant l'alphabet original de l'auteur, ensuite étendu par Mr Champollion". L'auteur n'est pas tendre avec notre déchiffreur national, et son point de vue semble quelque peu outrancier.
Un autre élément intéressant, moins connu, est le rôle joué par Karl Richard Lepsius pour expurger la grammaire de Champollion de ses fautes, et pour la promouvoir.
Écrit dans un Anglais très abordable, ce livre se révèle fort intéressant.

Andrew Robinson has written the first biography in English of Jean-François Champollion, the genius who revolutionised the world's understanding of ancient Egypt by cracking the hieroglyphic code. This finely illustrated book is a vivid portrayal of an extraordinary and brilliant Frenchman, who, inspired by Napoleon's invasion of Egypt and the discovery of the Rosetta Stone, decided to focus on the Egyptian language and script in order to understand the civilisation as a whole.
When Champollion decided to try and decipher the Rosetta Stone in the British Museum, he wrote to London for an accurate copy. The person who responded was Dr Thomas Young, a great polymath who shared Champollion' s fascination with Egypt and its puzzling hieroglyphs. Robinson's account of the rivalry between these two scholars, who were total opposites - intellectually, politically and emotionally - is a gripping tale of a race to unlock the secrets of a great but neglected civilization. Champollion' s life was never short of drama: a precocious teenage professor; a supporter of Napoleon and lifelong Republican, who suffered exile; a protégé of the Bourbon kings; a decipherer who worked in solitude, yet spent eighteen months in Egypt exploring the ancient sites and tombs.
But controversy constantly swirled around Champollion with a legacy that has lasted till today, and his arrogance in refusing to acknowledge the crucial groundwork by Young lessens his greatness as a man.
Robinson analyses the different methods of both, and concludes that Egyptian hieroglyphs could only have been deciphered by a combination of the broad-minded versatility of Young with the fanatical tunnel-vision of Champollion, who finally cracked the code in 1822, and later was recognised as the 'father of Egyptology'.