Les perspectives ont bien changé pour ce qui ne sera probablement pas la découverte du siècle. Il apparaît en effet maintenant probable que la tombe constitue une cache pour du reste de matériel d'embaumement et qu'elle ne contient aucune momie. Si le sensationnel disparaît, ceci n'enlève rien à l'intérêt scientifique de la découverte car l'ensemble reste très inhabituel et pose de nombreuses questions.
Le 24 février, le Pr Marc Gabolde a eu la gentillesse de m'envoyer cette mise au point. Elle ne tenait pas compte des dernières avancées mais situaient mieux la question : Sur votre site vous avez eu l'intéressante idée d'essayer, à partir des informations et photographies disponibles, de faire une courte synthèse de ce que l'on peut savoir de KV-63. Heureuse initiative car beaucoup trop de noms circulent sur cette belle découverte (Nefertiti, Ankhesenamon, Kiya etc...). Un point de votre texte semble incertain, voire discutable, l'affirmation de la présence de sceaux sur les jarres qui ne semble pas attestée dans les autres relations sur la découverte de kv-63 (mais peut-être avez-vous des informations que j'ignore ?) On peut, en usant de la méthode brillament utilisée par Martha Bell, "An armchair excavation of KV 55", pousser sans doute un peu plus avant les descriptions et reflexions sur cette nouvelle tombe, tout en gardant à l'esprit le caractère très hypothétique des propositions. En attendant que l'équipe de Memphis donne de nouveaux détails, voici quelques points qui pourraient compléter votre présentation : KV 63 INTERPRÉTATION DES PHOTOGRAPHIES DISPONIBLES SUR INTERNET (photo Getty/AP) Un puits, une sorte de corridor encombré de pierre, une salle apparemment inachevé vers la doite. Les parois sont dressées mais non décorées et les traces d’outil de creusement sont visibles. Le corridor semble avoir pour dimensions 2mx2m x 1,80 et la salle env. 3mx3m. La pierraille au premier plan pourrait être les vestiges d’une précédente fermeture propulsés à l’intérieur lors d’une seconde ouverture (comme dans kv 55). La tombe aurait donc été fermée au moins deux fois, les deux fois avec un mur en pierres sèches. Se trouvant sous des cabannes de la XXeme dynastie, la tombe est scellée par ces huttes et n’a pas été touchée depuis cette époque. La dernière inhumation date donc a priori au plus tard de la XXeme dynastie. Le sarcophage le plus proche de l’entrée, au visage peint, semble être de la toute fin de la XVIIIe dynastie (entre Amenhotep III et Horemheb). Il pourrait avoir été introduit en dernier dans un caveau qui contenait déjà quatre cercueils. Il n’est pas déraisonable de penser que le sarcophage qui se trouve dans l’axe, au fond, au-dessus de deux autres cercueils et dont on ne voit que les pieds, a été déplacé là pour “faire de la place” pour le sarcophage entré en dernier, c’est-à-dire celui au premier plan. En effet, la position du cercueil du fond au-dessus deux autres n’est pas “naturelle” et pourrait indiquer un remaniement. A part les cercueils (5) et les jarres (environ 19, jarres à viande) et un objet doré à la gauche du premier cercueil (voir ci-dessous pour une possible identification), on ne distingue pas de mobilier particulier, mais des pièces sont probablement masquées par les débris au premier plan, les jarres et les sarcophages. On notera l’absence apparente de “coffre à canope” ou de vases canopes.
C’est un point étrange à méditer peut-être en fonction des coutumes funéraires autour de la période amarnienne. Il se peut toutefois que des équipements canopes se trouvent à droite, dissimulés par les jarres. Les cercueils semblent être revêtus de “bitume” noir (ou poix); coutume liée aux funéraillles durant la XVIIIe dynastie (Maherpra KV 36, Youya et Thouya KV 46 entre autres). D’après Aidan Dodson, le badigeon noir était passé lors de l’inhumation sur les cercueils, parfois au mépris des décors, et ce revêtement serait un élément du rituel funéraire plutôt qu’une décoration. On distingue très clairement à la gauche du premier cercueil un vase doré ou en or avec anse et couvercle circulaire plat. Ce pourrait être une SITULE ; un objet rare dans une tombe et, dans le cas présent, visiblement précieux. C’est a priori un récipient pour le lait et les libations d’eau. Il pourrait renseigner sur le rôle de l’un des occupants. A titre d’hypothèse, il n’est pas impensable que la situle (s’il s’agît bien d’un tel objet) soit liée à la maternité, l’enfantement ou l’allaitement. On songe aux nourrices royales dont certaines, durant la XVIIIe dynastie ont en effet été enterrées dans la vallée des rois (Rê/Inet, nourrice d’Hatchepsout, Senetnay, nourrice d’Amenhotep II). Proche des tombes KV 55 (Akhenaton) et KV 62 (Toutânkhamon) qui, bien qu’ayant accueilli des rois, ne sont pas de plan royal, la tombe nouvellement trouvée (KV 63) pourrait encore être, dans son occupation finale, liée au réaménagement des sépultures privées de cette partie centrale de la vallée lors des inhumations d’Akhenaton à Thèbes (sous Toutânkhamon, KV 55) et de Toutânkhamon sous Aÿ (KV 62). En effet, rien n’indique qu’avant leur ultime utilisation comme sépultures royales, les tombes kv 55 et kv 62 n’aient pas été occupées par des inhumations de particuliers qui auront été déménagés. Cordialement Marc Gabolde Université Paul Valéry - Montpellier II
Puis Roxanne Wilson, collaboratrice de Otto Schaden, a donné une interview à l'Egypt Exploration Society . On y apprend par exemple que, contrairement à une rumeur, aucun sceau de quelque nature que ce soit ne figure sur les pots.
la conférence donnée le 9 mars par Otto Schaden lui même.
Ici vous avez vraiment tous les détails, et l'état de la découverte à la date mentionnée. Les sarcophages (au nombre définitif de 7) sont très gravement endommagés par les termites, mais les fouilleurs espèrent sauver au moins les plastrons. L'identité des propriétaires des sarcophages reste une énigme, d'autant qu'on n'a pas trouvé de nom pour l'instant (2 seulement sur les 7 ont été ouverts).
Pour l'instant seul des restes de matériel d'embaumement ont été retrouvés, avec beaucoup de natron et de débris de céramique simple, sans travail particulier. Les jarres font 75 cms de haut et pèsent dans les 45 kgs. Elles contiennent le même matériel. Le Pr Schaden est très clair sur un point : il ne s'agit en aucun cas d'une cache royale. D'ailleurs nous ne pourrons peut être en savoir plus que si l'un des sarcophage au moins contient une momie. En tout cas le matériel est bien incomplet pour des funérailles : pas de coffres à canopes, pas d'oushebtis, pas d'offrandes alimentaires.
D'autres caches d'embaumeurs sont connus comme la tombe KV54 qui a servi pour des restes de l'embaumement de Toutankhamon, qui étaient placés dans des jarres identiques.
Sur le site du Ouadi Gawasis (déja connu) de nouvelles découvertes ont eu lieu. Elles ont le fait d'équipes Américaines (Boston) et Italiennes (Naples). Il s'agit des plus anciens restes de bateau de haute mer du monde. Cette découverte est extraordinaire pour plusieurs raisons. D'abord l'état du matériel, excellent, associant des planches, des géements, des cordages, etc... avec parfois les indications des spécialistes de l'époque pour savoir ce qu'il fallait réparer ou changer. Ensuite ces bateaux ont réellemnt servis, comme le confirment les traces d'animaux marins sur les planches. Enfin l'époque : le Moyen Empire, et plus précisément le règne d'Amenemhat III, avec découvertes de stèles au nom de ce souverain. Ainsi des expéditions au pays de Pount avaient lieu des siècles avant la célèbre expédition que relate la reine Hatchepsout dans son temple de Deir el Bahari. Les bateaux étaient montés une première fois au bord du Nil, démontés, puis transportés sur 150kms jusqu'au bord de la mer Rouge où ils étaient remontés. On estime que jusqu'à 3700 hommes transportaient ainsi 5 ou 6 bateaux, ce qui suppose bien sûr une énorme machinerie administrative capable d'organiser de telles expéditions.
Après l'expédition, les bateaux démontés étaient stockés en attendant l'expédition suivante.
Cheryl Ward, archéologue marine raconte en détails précis cette captivante découverte et sa signification.
Ship timbers from a mothballed Middle Kingdom industrial shipyard at Wadi Gawasis in Egypt provide the most ancient direct evidence for seafaring in complex watercraft anywhere in the world. An American-Italian team from Boston and Naples has found the remains of 4000-year-old ships that used to carry cargo between Egypt and the mysterious, exotic land of Punt. The ships' remains were found during a five-year excavation of five caves south of the Red Sea port of Safaga, about 300 miles southeast of Cairo. Pharaonic seals from the reign of Amenhotep III, one of seven rulers of the 11th dynasty where found. They also found wooden boxes, covered with gypsum, bearing the inscription "Wonders of the land of Punt." Other artifacts included 80 coils of rope and pieces of pottery that date to the reign of Amenhotep III."
Inscriptions found in other parts of the Wadi Gawasis complex indicate that battalions of 3,700 men carried enough planks across the desert to make entire fleets of five or six ships at a time. The Wadi Gawasis finds add to “our understanding not only of the role of shipbuilding technology, but of the vast administrative and bureaucratic nature of Middle Kingdom contacts with the world beyond Egypt’s borders”.
Marine archeologist Cheryl Ward gives a precise description of the finds.
Egypt announces discovery of Ramses II statues
Des archéologues allemands ont trouvé sous un marché ouvert du Caire les restes d'un vaste temple solaire, ainsi que des fragments de statues colossales, probablement de Ramses II. La zone va être extensivement fouillée et pourrait être ouverte au public d'ici deux ans.
German archaeologists discovered a pharaonic sun temple with large statues believed to be of King Ramses II under an outdoor marketplace in Cairo. The partially uncovered site is the largest sun temple ever found in the capital's Aim Shams and Matariya districts, where the ancient city of Heliopolis was located. Among the artifacts was a pink granite statue weighing five tons whose features "resemble those of Ramses II". A one-metre-high statue of a seated figure with hieroglyphics and a three-ton head of royal statue were also found, the council said in a statement. The green pavement stones of the temple's floor were also uncovered.
Ancient Egypt pottery discovery
Redécouverte au musée de Harwick d'un lot de 50 poteries égyptiennes rassemblées à l'époque par l'égyptologue John Garstang à Esna.
Discovery at Hawick Museum : a box of pottery, long-untouched and undocumented, turned out to contain numbered items, many of them from the Middle Kingdom of 2040-1750 BC. The items were collected by the Egyptologist John Garstang at Esna, Upper Egypt, in the early 20th Century.
Ancient Egyptian records provide clues to ophthalmic care
Les papyrus Ebers et Edwin Smith comporte un chapitre étoffé sur les maladies des yeux qui devaient être très fréquentes dans l'Égypte Ancienne et conduire souvent à la cécité.
Two papyrus scrolls (Ebers and Edwin Smith) offer insight into treatments for chronic trachoma, leukoma, chalazion, trichiasis, common ocular affections in Ancient Egypt, frequently leading to blindness.
Four Surveyors of the Gods: In the XVIII Dynasty of Egypt – New Kingdom c. 1400 B.C.
Dans ce papier (illustré de photographies d'OsirisNet), John Brock rassemble ce que l'on sait sur quatre personnages qui avaient parmi leurs fonctions celle de "géomètres"-arpenteurs :Amenhotep-si-se, Djeserkareseneb, Khaemhat, Menna.
In this paper (with illustrations coming from OsirisNet), John Brock gathers what we know on four characters known to have been surveyors during the New Kingdom : Amenhotep-si-se, Djeserkareseneb, Khaemhat, Menna.
Le Progrès Égyptien chez vous !
/ Source : Raymond Betz, GEE News
Grâce à ce lien vous pourrez consulter la une de ce journal Égyptien en langue Française
Valley of the Queens gets a Getty assist
Un vaste projet de restauration sur six ans va être initié par une équipe combinée formée d'Égyptiens et de spécialites du Getty Institute. L'équipe se focalisera initialement sur la Vallée des Reines avant d'entreprendre la couverture photographique et la restauration de 80 tombes de la rive Ouest à Louxor.
Voici qui intéresse directement OsirisNet. J'essaierai de suivre ces travaux.
Ancient tombs in the Valley of Queens are set to be renovated by a team of Egyptian and with the US-based Getty Conservation Institute to renovate sites in the valley over a six-year period. The joint project would see a combined team document and assess 80 tombs using maps and photos. In addition, the team would also provide geographical and environmental information on the site and evaluate any potential dangers to the valley. In addition, the US-based centre is also to upgrade storage conditions for royal mummies stored at the Egyptian Museum in Cairo and to undertake the surveillance of the Sphinx in Giza. The centre will also take on the mission of restoring the tomb of Tut Ankh Amun and in the process, train Egyptians on restoring Pharonic carvings on the graves.
Statues of Egyptian Goddess Unearthed
Une équipe Germano-Égyptienne a découvert à Kom el Hettan, sur le site d'un temple d'Amenhotep III, 17 statues de la déesse Sekhmet suivies de 6 autres.
Seventeen statues of the goddess Sekhmet where discovered during restoration work on the temple of Amenhotep III at Kom el Hetan. Last week, the team discovered six similar black granite statues depicting Sekhmet seated on a throne and holding the ankh sign in her left hand.
Two Different Brewing Processes Revealed from Two Ancient Egyptian Mural Paintings
/ Source :
EEF NEWS
Un article passionnant -malgré certains paragraphes très techniques- sur la fabrication de la bière en Égypte Ancienne en fonction des représentations du processus dans les tombes de Niankkhnoum (Ancien Empire, Basse Égypte), de Kenamon (Nouvel Empire, Haute Égypte), de Khaemraef et avec les modèles de la tombes de Meketra (Moyen Empire, Moyenne Égypte).
L'auteur aboutit à la conclusion qu'il y avait deux formes très différentes de bière. La différence ne vient pas de l'époque mais de la technique utilisée, différente selon la situation géographique, Haute ou Basse Égypte. Au final la bière de Haute Égypte ("type Kenamon") devait être laiteuse, avec un goût de yaourt (!!) et devait titrer dans les 8°. La bière de Basse Égypte ("type Niankhkhnoum") devait être opalescente, avec un goût proche du vin blanc et titrer 10°.
Voyez les représentations dans Le mastaba de Niankhkhnoum et Khnoumhotep sur ce site.
We attempted the faithful reproduction of the brewing processes depicted on the mural paintings in the tombs of Niankhkhnum and Khnumhotep of the Old Kingdom and in the tomb of Kenamun of the New Kingdom of ancient Egypt using a common pathway. After multiple reproductions, we succeeded in brewing stable beer using both of the above processes. Surprisingly, the two processes were proven to be completely different. We also attempted to analyze the manufacturing processes depicted in the Kaemraef mural painting, as well as the Meketre models, of the Middle Kingdom. It was evident that the manufacturing process of the Kaemref mural painting belonged to the Niankhkhnum type, while the Meketre models fell under the Kenamun process. These results indicate that two ancient Egyptian beer-manufacturing processes coexisted for a long period of time in Upper and Lower Egypt. This probably indicates that bread containing malt must be baked. However, unless a high alcohol concentration was desired, this bread could be made by fermenting malt-free regular bread similar to bouza. If we think of the Kenamun ratio of six parts of solid ferment to seven parts of dilution liquid in terms of bouza left.
The Niankhkhnum beer is opaque in color and has a flavor similar to white wine and an alcohol concentration of about 10°. It leaves a slightly malty aftertaste. Kenamun beer has a porridgelike appearance. When strained, it presents a yogurtlike flavor (!!) and an alcohol concentration of about 8°. It has a full-bodied taste with a somewhat mysterious finish.
See The mastaba of Niankhkhnum and Khnumhotep on this site
Nécropole thébaine : la fausse nouvelle de la découverte d'une nouvelle tombe QUI EST-CE HARWA ?
/ Merci à Giuseppe Paliotta pour la traduction à partir de l'Italien.
Francesco Tiradritti, directeur de la mission internationale ”Harwa 2001” travaillant aux Tombes d’Harwa et de Pabasa dans la Nécropole Thébaine, dément officiellement la nouvelle qui a été publiée dans la presse italienne le 6 janvier 2006, concernant la prétendue découverte d’une nouvelle tombe. En réalité, au cours du mois de novembre 2005, la mission dirigée par M. Tiradritti, a tout simplement dégagé l’entrée et inspecté la Tombe d’UAHIBRA-NEBPEHTY, déjà connue depuis longtemps et répertoriée sous le numéro 191. Le récit de ce travail et de cette visite avait été publié sur le Journal en ligne de la mission datant du 1° décembre 2005. Or, comme le souligne M. Tiradritti, non seulement le journaliste qui a publié le premier l’article sur cette prétendue découverte n’a pas lu attentivement le texte en question, mais il a inventé de toute pièce une conférence de presse qui n’a jamais eu lieu. M. Tiradritti rappelle que la seule chose sérieuse dans cette affaire est le travail qu’il est train d’accomplir avec sa mission pour rendre une nouvelle vie à la très belle Tombe d’Harwa.
Harwa est un personnage énigmatique de l’Égypte Ancienne. Il a vécu entre la fin du VIII et le début du VIIème siècle av. J.-C., lorsque le Double-Pays était dirigé par les pharaons nubiens de la XXVème dynastie. Grand Majordome de la Divine Adoratrice d’Amon, Harwa contrôlait les énormes ressources rattachées au Grand Temple Thébain d'Amon. Son importance est attestée par les 8 statues, le représentant dans différentes postures, conservées dans les Musées du Caire, de Paris, de Londres, d’Assouan et de Leipzig.
Les fouilles concernant la tombe d’Harwa, commencées en 1995, ont permis de rassembler de nombreux éléments concernant sa personne et la période historique de la XXVème dynastie. Harwa paraît de plus en plus comme un personnage dont le rôle a largement dépassé le cadre des compétences et des attributions d’un haut fonctionnaire pour atteindre celles de Gouverneur général de la Haute Égypte : l’oushebti en pierre calcaire découvert en 1997 à l’intérieur de sa tombe, le montre en fait avec le flagellum (nekhekh) et le sceptre heka, attributs typiques du pouvoir régalien.
THEBAN NECROPOLIS: THE DISCOVERY OF A NEW TOMB? / Thanks to Giuseppe Paliotta for the translation from Italian.
Francesco Tiradritti, director of the international mission "Harwa 2001" working in the Tombs of Harwa and Pabasa in the Theban Necropolis, denies the news that has been published officially in the Italian press on January 6, 2006, concerning the supposed discovery of a new tomb. Actually, during the month of November 2005, the mission, directed by M. Tiradritti, simply cleared the entry and inspected the Tomb of UAHIBRA-NEBPEHTY, already known for a long time and listed under the number 191. The narration of this work and of this visit had been published on the on-line Journal of the mission dating from December 1st, 2005. However, as M. Tiradritti underlines, not only did the journalist who published the first the article on this supposed discovery not attentively read the text in question, but he invented the detail of a press conference which never took place. M. Tiradritti reminds that the only serious thing in this business is the work which is in progress to accomplish with his mission to return new life back to the very beautiful Tomb of Harwa. WHO IS THIS HARWA? Harwa was an enigmatic character of Ancient Egypt. He lived between the end of the 8th and the beginning of the 7th century B.C., when the Two-lands were led by Nubian Pharaohs of the XXVth Dynasty. The first prophet of the Divine Worship of Amon, Harwa controlled the enormous resources connected to the great Theban Temple of Amon. His importance is manifested by the 8 statues, represented in different stances, preserved in the museums of Cairo, Paris, London, Asswan and Leipzig. The excavations concerning the tomb of Harwa, begun in 1995, allowed for the gathering of many elements concerning his person and the historic period of the XXVth Dynasty. Harwa appears more and more as a character whose role exceeded the that of expertise and the extensive assignments of a high commissioner to reach those of Governor-general of Upper Egypt: some of the limstone ushabti, discovered in 1997, inside his tomb, show him with the (nekhekh) flagellum and the heka sceptre, attributes typical of the regal power.