Découvertes à Pi-Ramsès3,000-Year-Old Child Footprints Found at Site of Ancient Egyptian Palace

Photo: Robert Stetefeld

Une mission archéologique allemande, dirigée par Henning Franzmeier, travaille depuis des années sur le site de Pi-Ramsès (moderne Qantir, à une centaine de kilomètres au nord du Caire), qui fut capitale de l'Égypte sous Ramsès II et encore un siècle après sa mort. L'équipe vient de découvrir un immense batiment de 200 X 160 m, correspondant surement à un palais ou un temple.
Dans le même temps une grande fosse destinée à préparer le mortier a été découverte et, fait émouvant, des traces de pas d'enfant sont restées imprimées dans la couche de mortier la plus superficielle. Nul doute que cet enfant piétinait le mélange de boue du Nil et de paille servant à la fabrication de ce mortier. Cette fosse comportait aussi un remplissage fait de fragments de murs peints, que les archéologues vont s'efforcer de reconstituer.

Colourful wall-paintings, mortar-pits with feet impressions of children and moulds for royal amulets were discovered at the remains of a large building in the fabled Pi-Ramesses. Built on an island in the easternmost Nile branch, some 65 miles northeast of Cairo, Pi-Ramesses (modern Qantir) flourished during the 66 years of Ramses II's reign and for more than a century after his death.
The building complex is described as "truly monumental" with its extension of about 200 x 160 metres. The layout makes an identification as a palace or a temple very likely. The team has also found a mortar pit extending to at least 2.5 x 8 metres. It still preserves a layer of mortar at the bottom which shows footprints of children which most probably mixed the components of the mortar. Even more extraordinary is the filling of the pit as it consists of smashed pieces of painted wall plaster. "No motifs are recognizable so far but we are certainly dealing with the remains of large-scale multi-coloured wall paintings," said Henning Franzmeier, head of the German mission.

Chambre secrète dans la tombe de Toutankhamon ? (bis)Is There a Secret Chamber in King Tut's Tomb? A Final Hunt Will Investigate

Photo: Ministry of Antiquities Facebook page

Après plusieurs mois de stand by, de nouvelles investigations approfondies devraient être bientôt conduites dans le tombeau de Toutankhamon pour répondre de manière formelle à la question : oui ou non y-a-t-il une salle cachée dans la tombe ?
C'est une équipe italienne de l'Université polytechnique de Turin, dirigée par Franco Porcelli qui a été chargée du travail. Ce dernier a déclaré : "Il s’agira d’un travail scientifique rigoureux de plusieurs jours, voire de plusieurs semaines" ; il fera appel à une nouvelle génération de radars capables de descendre à une profondeur de 10 m.
L'étude de la tombe de TTA fait partie d'un projet beaucoup plus vaste : établir une carte géophysique de toute la Vallée des Rois.

A new investigation by a team from the Polytechnic University of Turin will scan the tomb and its surroundings with advanced radar technology aims to find out once and for all if another burial lies in King Tut's tomb. "It will be a rigorous scientific work and will last several days, if not weeks," Franco Porcelli, the project's director said.
The investigation of King Tut's tomb is part of a wider long-term project to conduct a complete geophysical mapping of the Valley of the Kings, the main burial site of Egypt's pharaohs, which is also being led by the group from the Polytechnic University of Turin. Ground-penetrating radar, together with instruments based on electric resistance tomography and magnetic induction, will scan depths of up to 32 feet to provide information on existing underground structures.

Une image du palais de Malqata ?A Picture of the Palace?

Photo: iMalqata

Un bloc maintenant exposé dans le musée en plein air de Karnak pourrait venir du Temple de Millions d'Années d'Amenhotep III et représenter un des palais de Malqata, ainsi que trois des monticules du Birket Habou, ce gigantesque lac artificiel créé pour un des jubilés du roi. Le bloc, et d'autres du même type, ont été retrouvés dans la première cour du temple de Karnak, sous une statue de Pinnedjem I.

A block now in the “Open Air Museum” at Karnak may have come originally from Kom el-Hettan, the mortuary temple of Amenhotep III in Western Thebes. It was found, along with a number of others depicting structures in a desert landscape, underneath the large statue inscribed for the Priest-king Painedjem I in the first court of the Temple of Amun at Karnak.
The block has recently been studied by Aude Gräzer Ohara, who has identified it as a palace at Malqata with a series of paired hills, which she has suggested represent the mounds of the Birket Habu. A drawing of the block depicting a palace and the Birket Habu mounds can be seen on the site.

La plus ancienne trace de lithiase prostatique a été trouvée chez un homme préhistoriqueOldest Prostate Stones Ever Found Suggest a Man Was in Agony 12,000 Years Ago

Une équipe de chercheurs italiens et britanniques invistigant dans une nécropole du Soudan central ont fait une découverte intéressante sur un squelette préhistorique. L'homme, qui avait été enterré face contre terre, avait trois "pierres" ovoïdes dans la région du bassin. Les études spécialisées ont montré que la pierre principale était d'origine prostatique. Des traces de bactéries témoignent d'une surinfection. On ne peut qu'imaginer les souffrances que ce malheureux a dû endurer il y a environ 12000 ans !
Ainsi, la lithiase urinaire n'est pas une maladie apparue à l'époque moderne : elle touchait déjà l'homme préhistorique dont le régime alimentaire était cependant fort différent du notre. Ces cas de lithiase massive sont rares (voir ici).

Italian and British researchers investigating a prehistoric cemetery in central Sudan have found what they believe are the oldest prostate stones, revealing the disease affected men as early as 12,000 years ago. The position in which the objects were found in relation to the human skeleton suggested a pathological condition affecting the individual, possibly urinary bladder, kidney stones or gallstones. To solve this issue, a multi-analytical approach was therefore performed. The investigated stones were identified as primary (endogenous) prostatic calculi. In addition, the occurrence of bacterial imprints also indicates on-going infectious processes in the individual. This discovery of the earliest known case of lithiasis extends the appearance of prostatic stones into the Late Pleistocene/Early Holocene, a disease which therefore can no longer be considered exclusive to the modern era, but which also affected prehistoric individuals, whose lifestyle and diet were significantly different to our own.

La culture est vivace et innovante dans les temples ptolémaiquesTemple culture in Ptolemaic Egypt alive and kicking

Source: EEF NEWS

Une petite mise au point intéressante sur les temples ptolémaiques. Nous vivons avec la notion qu'il s'agit d'édifices sur le déclin, au sein desquels des prêtres repliés sur eux-mêmes, tentent de ne rien changer à une tradition millénaire. Pourtant, explique l'égyptologue Carina van den Hoven, à l'époque ptolémaïque nous assistons au contraire à un grand renouvellement, dans le domaine des techniques agricoles avec l'introduction de la roue à aubes et dans l'économie avec l'introduction de la monnaie.
Ces changements touchent également la vie des temples : l'architecture change, les thèmes décoratifs changent, les textes des rituels sont rajeunis, de nouveaux textes apparaissent, tandis que d'autres, oubliés, ressurgissent. Plutôt que le désir de maintenir à tout prix l'identité culturelle traditionnelle, on assiste plutôt à une redéfinition, basée sur la tradition, de cette identité.

Egyptian temple culture was thought to be declining in the Ptolemaic era, after the death of Alexander the Great in 323 BC. Nothing could be further from the truth, says Egyptologist Carina van den Hoven. Temple culture was very much alive and kicking and renewal was happening throughout society. The economy was flourishing. In agriculture, new crops were grown, such as different grains, and the waterwheel was introduced to irrigate fields. And it was under Ptolemy that coins were first used as a means of payment.
‘The temples seem very traditional, as if nothing has changed since the time of the pharoahs,' says Van den Hoven, ‘but if you take a closer look, you will see innovations in their architecture and decoration. More than 2,000 new hieroglyphs were added in the Ptolemaic period. The ritual temple texts also underwent a change, and new ones were added. The priests are thought to have tried to maintain the traditions in order to preserve their cultural identity and to compensate for their loss of status. That's not my impression at all. What I found is that it was not so much a matter of maintaining their own cultural identity but rather a redefinition of Egyptian cultural identity based on tradition.

Le livre des respirations de l'Égypte ancienne

Le Livre des Respirations, nouveau titre publié par Claude Carrier, a été ainsi nommé par les premiers égyptologues. Il serait plus juste de l'appeler "Document des Respirations" selon le titre mentionné dans plusieurs papyrus qui le présentent. Il était écrit sur un papyrus que l'on déposait dans le sarcophage du défunt, en dehors des bandelettes, près de sa tête ou à ses pieds, ou même à la tête et aux pieds comme paraissent le suggérer deux papyrus d'un même personnage (Caire 58013 et 58014).
L'usage du Livre des Respirations semble s'être limité à la Haute Égypte et la plupart des papyrus du Livre des Respirations qui nous sont parvenus sont datés de l'époque romaine (c. 50 à 150 apr. J.-C.).
Le Livre des Respirations est en fait composé de deux livres que les Égyptiens eux-mêmes intitulaient parfois Document premier et Document second, auxquels il faut associer des Abrégés, le plus souvent écrits sur une seule feuille de papyrus, qui sont peut-être les témoins d'une utilisation par des familles n'appartenant pas à la classe aisée.
Pour le Livre premier des Respirations, le papyrus étudié ici est:
• le Papyrus de Kerâsher (BM BA 9995). En ce qui concerne le Livre second des Respirations, trois papyrus sont étudiés dans le présent ouvrage:
• le Papyrus de Taouat-shéryt (Louvre N. 3279),
• le Papyrus de Kharet (Caire 58007),
• le Papyrus de Héter (Caire 58018).
Il existe de plus quelques papyrus dits "Abrégés du Livre des Respirations" dont cinq papyrus sont ici présentés:
• le Papyrus de Ânkhhou-tchésemhéret (Caire 58009),
• le Papyrus de Tsenharsiësis (Caire 58010),
• le Premier Papyrus d'Apollon (Caire 58013),
• le Second Papyrus d'Apollon (Caire 58014),
• le Papyrus d'Aâpéhou (Caire 58019)