Dernière nouvelle : une autre stèle amarnienne ?Breaking news: a new Amarna Boundary Stela?

Source: EEF NEWS

Le quotidien arabophone Youm7 annonce la découverte dans la province d'Assiout d'une dalle de pierre couverte de hiéroglyphes. La découverte a été faite dans une maison sous laquelle se tenaient des fouilles clandestines. La nouvelle n'a fait l'objet d'aucun commentaire du Ministère des antiquités jusqu'à présent et la provenance réelle de l'objet n'est pas claire : s'agit-il d'un fragment retrouvé localement, ou d'un des fragments manquants des stèles déjà connues ?

According to the Arabic newspaper Youm7, a slab of stone with hieroglyphic text was found in a house under which illegal digging was taking place, in a village in Asyut Governate; the object is now in the hands of the authorities. So far, there is no comment from the Ministry of Antiquities. It is not clear to the reviewer whether the stela was really found locally or could be hidden loot from elsewhere (cp. Murnane's list of 'Fragments of the Boundary Stelae no longer in situ').

Une stèle de Ramsès II découverte à San Al-Hagar (Tanis)Ramses II stelae uncovered at San Al-Hagar site (Tanis)

Photo: Egypt Ministry of Antiquities

Dans le cadre du programme d'aménagement du site de Tanis, afin d'ouvrir plus largement le site à la visite, de nouvelles découvertes sont faites. La dernière en date concerne une partie d'une stèle (sic!) en granit rouge, représentant le pharaon Ramsès II faisant une offrande à une divinité non encore identifiée. En réalité, il s'agit d'un fragment de mur d'un temple, comme le montre l'image ci-contre.

During work carried out at San Al-Hagar archaeological site with a view to develop the site into an open-air museum, archaeologists stumbled upon a stelae (sic!) of 19th Dynasty King Ramses II. The stelae is carved in red granite and depicts the king presenting offerings to a yet unidentified ancient Egyptian deity. Actually, it is a part of a temple wall, as the picture shows, not a stelae.

Une pierre tombale singulière dans un cimetière d'Alexandrie'Distinguished' Greco-Roman tombstone unearthed at Alexandria cemetery

Photo: Egypt Ministry of Antiquities

Une équipe d'archéologues égyptiens vient de découvrir de nouvelles tombes d'époque gréco-romaine dans le cimetière est de l'Alexandrie antique. Ont été trouvés, entre autres, des vases d'offrandes et des lampes ornées de représentations de divinités égyptiennes, grecques et romaines. Mais la découverte principale est celle d'une pierre tombale inhabituelle : peinte à l'imitation d'une fausse porte antique, elle était censée détourner l'attention des pillards, alors qu'elle fermait bel et bien l'ouverture d'un puits funéraire.
La pierre est décorée, sur une surface lisse, de la représentation de la façade d'un temple égyptien traditionnel. Deux colonnes soutiennent l'architrave qui domine l'entrée. Cette dernière, à laquelle on accède par quatre marches, est constituée d'une porte à double battant, dont un, représenté à moitié ouvert, est orné d'un disque solaire ailé. Ibrahim Metwally, directeur de la mission explique que l'intérêt principal du monument réside dans ses inscriptions qui montrent l'évolution des idées au sujet de ces fausses portes.
L'ensemble est assez détérioré et va faire l'objet d'une restauration.

An Egyptian archaeological mission has unearthed the remains of several Greco-Roman tombs in the eastern cemetery of the ancient city of Alexandria. The remains include a collection of offering vessels, and lamps decorated with scenes of Ancient Egyptian and Greco-Roman deities and an unusual tombstone. The tombstone is thought to have been installed as a false door to close one of the cemetery's burial shafts, in order to mislead thieves.
The tombstone is decorated with scenes and inscriptions on a flat background, representing the facade of an ancient Egyptian temple. Two columns hold up the entrance's roof, while a staircase is leading to the entrance of the temple materialized by a set of double doors, one of which is half-open and bears a winged sun-disk decoration. Ibrahim Metwally, head of the mission, said that the importance of the tombstone is owing to the inscriptions featured, showing the evolution of the idea of imaginary doors that spread during the ancient Egyptian ages.
The tombstone is now under restoration as it is in a bad conservation condition.

Zahi Hawass recherche la tombe d'Ankhsenamon, l'épouse de ToutankhamonSearching for the tomb of Tutankhamun's wife Ankhesenamun

Photos: Thierry Benderitter

L'histoire commence en 2010 : l'équipe que dirige ZH trouve dans la Vallée de l'Ouest quatre dépôts de fondation près de la tombe de Ay, le successeur de TTA (voir la présentation de cette tombe ). Certains des objets retrouvés datent de l'époque d'Amenhotep III (père d'Akhénaton et grand-père de TTA) dont la tombe est également située dans la Vallée de l'Ouest (voir la présentation de cette tombe ). Selon Hawass, cela suggère la présence à proximité d'une tombe, qui pourrait être celle de la reine Ankhsenamon, épouse de TTA puis de Ay. De plus, une étude radar a révélé, à 5 m de profondeur, des anomalies qui peuvent correspondre à l'entrée d'une tombe.
Le travail de creusement a donc commencé car, comme le dit Hawass (prudemment, ce qui est plutôt rare) : "tant qu'on n'est pas dessus, on ne peut être sûr de rien". L'exploration est financée par Discovery Channel.


An Egyptian archaeological mission led by Zahi Hawass began excavation work in the West Valley (aka Valley of the Monkeys), a branch of the Valley of the Kings, on Luxor's west bank, to search for an 18th Dynasty tomb, near the tomb of the pharaoh Ay, the successor to King Tut (). During previous excavations in 2010, the researchers identified in this area near Ay's tomb, four foundation deposits with a collection of knives and clay pots from the reign of king Amenhotep III, the father of Akhenaten and the grandfather of Tutankhamun (). Moreover, radar images of what seemed to be the entranceway of a tomb that may exist about 16 feet (5 meters) below the surface have been found. "This suggests that the tomb could belong to one of Tutankhamun's family members, probably his wife Ankhesenamun," Hawass said, wisely adding : "Until excavations were conducted, archaeologists couldn't be certain of the tomb's existence. And if so we do not know for sure to whom it belongs". The excavation project is funded by Discovery Channel.

Un nouveau logiciel permet d'améliorer l'étude des peintures endommagéesHidden Ancient Egyptian Paintings Revealed Thanks To New Digital Imaging Tool

Photos: L. Evans

Linda Evans et Anna-Latifa Mourad, de la Macquarie University de Sydney, ont utilisé sur des parois de tombes de Béni Hassan une nouvelle technique d'imagerie. Elles viennent de publier un article dans le Journal of Archaeological Science sur l'intérêt d'utiliser le logiciel DStretch pour révéler des détails qui ne sont plus visibles sur des peintures pariétales dégradées.
Le logiciel standard de travail sur l'image digitale est Photoshop. Cependant, depuis quelques années, sont apparus de nouveaux outils moins chers et plus spécialisés. Il en est ainsi de Dstretch, logiciel gratuit (!) dont les usages sont multiples (il a même été utilisé par la mission Rover sur Mars).
Cet outil utilisé à Béni Hassan a permis la découverte d'un troupeau de porcs, dont on ne connaissait qu'une seule représentation au Moyen Empire, ou des chauve-souris. Une autre image (voir ci-contre) montre des hommes tenant un porc tête en bas et plongeant la tête dans l'eau. Les auteurs extrapolent les résultats potentiels qu'on pourrait atteindre avec l'utilisation de cet outil et regrettent qu'il ne soit pas mieux connu des égyptologues.

Linda Evans and Anna-Latifa Mourad from Macquarie University in Sydney, Australia, describe in their paper in the Journal of Archaeological Science how they used a technique called DStretch – image enhancement software developed for rock art research – to analyze ancient paintings found at Beni Hassan.
Adobe Photoshop is the industry standard for digital imaging. Advances in graphic technology have resulted in the emergence of both cheaper and more specialised software to aid the interpretation of specific forms of digital media. First developed in 2005, DStretch allows digital images to be enhanced, helping to reveal faint paintings and engravings.
For example, archeologists have found a herd of pigs drawn on one of the walls of the tombs, only the second known drawing of pigs from the Middle Kingdom period, and another depicting bats. Another image showed people dunking a pig into water, with workmen grasping the creature's hind legs. It was thanks to using DStretch that the researchers were able to confirm this was a pig (see pictures on the left). However, the benefits of DStretch for the analysis of pharaonic wall paintings is not yet widely known among Egyptologists.

Publication : "L'enfant et la mort en Egypte ancienne​"

La talentueuse Amandine Marshall vient de faire paraître le troisième et dernier tome d'une étude qui aura durée dix ans, consacrée à l'enfant égyptien. Après avoir traité la naissance, l'éducation et le quotidien des enfants dans "Maternité et petite enfance" puis dans "Être un enfant en un aspect plus sombre : la mort, qui frappait toutes les familles égyptiennes, à une époque où moins d'un enfant sur deux atteignait l'âge adulte.
L'ouvrage s'organise autour de deux thématiques.
La première concerne le devenir des jeunes défunts dans le monde des vivants et étudiera le sort réservé à leurs dépouilles (choix du lieu d'inhumation – cimetière d'enfants, nécropole d'adultes, tombe sous le sol d'une maison –, du type de tombe – simple fosse, sépulture élaborée, caveau familial –, traitement du corps – momification, démembrement partiel ou total –, choix de la protection corporelle – cercueil, jarre, natte, panier, sac, enveloppement dans du tissu, structure de briques –, type de mobilier déposé auprès d'eux).
La seconde thématique s'intéressera au devenir de l'enfant dans l'Au-delà à partir des preuves matérielles, textuelles et iconographiques. Comment les Égyptiens concevaient-ils le sort de leur progéniture au royaume des morts ? Étaient-ils exposés au jugement de la balance de Maât ? Étaient-ils considérés comme innocents, ignorants ou pécheurs ? Accédaient-ils au même Au-delà que les adultes ? Avaient-ils la possibilité de grandir dans cet autre monde ?

This book is the third and last volume of a study dedicated by the author, Amandine Marshall, to the ancient Egyptian child. The book is organized around two themes. The first one deals with the fate of the young deceased in the world of the living (choice of place of burial, type of grave, body treatment, choice of body protection, funerary goods); the second theme deals with the fate of the young deceased in the world of the dead (material, textual and iconographic evidence about what would become of a child after death)

Pharaon Magazine nouvelle formule

Sous l'impulsion de son dynamique rédacteur en chef, François Tonic, Pharaon Magazine inaugure, avec son numéro 32, une nouvelle formule, très réussie. Pharaon Magazine traite de l'Égypte ancienne d'une manière abordable par tout public intéressé par cette civilisation. Il présente les monuments (temples, tombes, statues, décorations, etc.) mais y associe aussi un décryptage de l'information qu'ils véhiculent, un point souvent mis de côté dans les publications académiques. Le magazine, outre les articles de fond, s'efforce aussi de suivre l'actualité égyptologique, propose (et organise parfois) des voyages... L'existence d'une version PDF de chaque numéro permet une lecture agréable sur tablette.
Vous trouverez plus de détails sur le site, ainsi que la TOC du numéro actuellement en vente.

Découverte d'un quartier administratif de la fin de la Ve dynastie à EdfouNew evidence for a late 5th Dynasty settlement quarter linked to royal expeditions at Tell Edfu

Photos: Tell Edfu Project

La mission américaine de Tell Edfou vient de découvrir sur le site, une vingtaine de mètres à l'ouest du temple ptolémaïque bien connu, deux bâtiments de grande taille, en briques crues, datant de la fin de la Ve dynastie (~ 2400 av. J.-C.). Les archéologues ont fini par atteindre, sous un vaste amas de détritus datant de la VIe dynastie, un complexe administratif, dont les bâtiments sont implantés directement sur les dépôts sablonneux du Nil, dans une zone antérieurement inhabitée. Ces bâtiments sont remarquablement conservés sur une hauteur de 2 m ; l'un d'entre eux possède des murs très épais (2,50 m) et une façade ayant du fruit, dont il n'existe aucun équivalent.
Parmi les pièces découvertes, on trouve 220 sceaux en argile au nom du roi Djedkarê-Isési. (fin de la Ve dynastie, ~ 2400 à 2350 av. J.-C. ; on trouve également mentionné à plusieurs reprises un groupe de travailleurs spécialisés dans l'extraction et le traitement du minerai - en particulier le cuivre - dans le sud Sinaï. Durant le règne de Djedkarê-Isési, ces expéditions aux mines se sont multipliées.


The American mission from The Oriental Institute / University of Chicago at Tell Edfu has discovered two mudbrick buildings of monumental size dating to the late 5th Dynasty, ca. 2400 BCE, at the ancient town of Tell Edfu, located 20 m to the west of the much later Ptolemaic temple of Horus of Edfu. Under several phases of domestic installations from the second part of the 6th Dynasty, the American archaeologists finally reached an administrative complex with several massive mudbrick structures during the 2017 season. The two monuments have been installed directly onto the natural Nile sand deposits in an area never settled before that date. Extremely well-preserved, more than 2 meters in elevation, one of these buildings shows an unusual layout with massive walls, about 2.50 m thick, and a facade with a distinct slope, which has no known parallels from any other sites so far.
Among the finds are more than 220 clay sealings mentioning king Djedkare-Isesi (late 5th Dynasty, ca. 2400-2350 BC), in addition to official titles that regularly mention a group of specialized workers involved in prospection and mining activities, the sementiu. The reign of Djedkare-Isesi was marked by an increase in royal expeditions for the extractions of raw materials, especially copper in the Southern Sinai area (Wadi Maghara), in addition to the famous voyage to Punt for obtaining exotic goods

Une inscription vieille de 5000 ans révèle une régenteEarly Egyptian Queen Revealed in 5,000-Year-Old Hieroglyphs

Photo and drawings: D. Laisney

Le site du Ouadi Ameyra, dans le désert du Sinaï, est connu depuis 2012. Une soixantaine de dessins et d'inscriptions hiéroglyphiques datant d'environ 5000 ans y ont été découverts par une équipe de la Sorbonne, dirigée par Pierre Tallet. Creusées dans le rocher, ces inscriptions sont le fait d'équipes recherchant de la turquoise et du cuivre pour le compte des premiers souverains d'Égypte. Une des inscriptions (en rouge sur l'image) désigne une reine du nom de Neith-hotep. Cette reine était déjà connue des égyptologues, qui la croyaient épouse de Narmer. Cela s'est révélé faux : Neith-hotep a dirigé l'Égypte en tant que régente du roi Djer, c'est à dire des millénaires avant Hatchepsout et Cléopatre VII.
Une autre scène montre le serekh royal, avec un aspect en facade de palais, surmonté d'un faucon qui tient en main une massue avec laquelle il massacre des gens qui sont probablement des habitants de l'ouest du Delta (image de droite). Selon Tallet, "ces inscriptions sont vraisemblablement destinées à institutionaliser la main mise égyptienne".
Une autre inscription mentionne (pour la première fois) le site de Memphis (le "Mur Blanc"), associé au nom du roi Iry-Hor qui vécut deux générations avant Narmer (qui n'est donc pas le fondateur de la cité).


About 60 drawings and hieroglyphic inscriptions, dating back around 5,000 years, have been discovered at a site called Wadi Ameyra in Egypt's Sinai Desert. Carved in stone, they were created by mining expeditions for turquoise and copper, sent out by early Egyptian kings. One inscription the researchers found tells of a queen named Neith-Hotep (in red on the picture). She was not the wife of Narmer, as was believed, but a regent queen at the beginning of the reign of Djer, thus millenia before Hatshepsut or Cleopatra VII did.
Another scene (see right) shows a royal serekh, a carving of a falcon standing on what looks like the façade of a palace; here, the falcon appears to be holding a club and is striking at people who appear to be from the western delta of the Nile River.
The "inscriptions are probably a way to proclaim that the Egyptian state owned the area," said team leader Pierre Tallet, a professor at Université Paris-Sorbonne.
Another inscription mentions for the first time the name of Memphis, the "White Walls", and it is associated to the name of Iry-Hor, a king who ruled Egypt two generations before Narmer.

Découverte d'une tombe d'époque ptolémaïque à el-Alamein

Photos : Egypt Ministry of Antiquities

Une mission archéologique égyptienne a découvert sur le site d'el-Alamein une tombe rupestre datant du 1er ou 2e siècle de notre ère. Un escalier taillé dans le roc mène à la pièce principale dont les murs sont percés de loculi destinés à héberger des corps, rappelant - toutes proportions gardées - les catacombes d'Alexandrie. Le mur sud est décoré d'un motif typiquement grec : une corne d'abondance sur un fond de fleurs et de feuilles.

An Egyptian archaeological mission working at an archaeological site in Al-Alamein on the northern coast has discovered a rock-hewn tomb that dates to the first and second centuries AD. The tomb contains a staircase engraved in rock that leads to the main chamber of the tomb, whose walls hold a number of burial holes called "Loculi." The southern wall of the tomb is adorned with a Greek "welfare horn," which depicts a horn with a basin decorated with flowers and tree leaves.

La musique de l'Égypte antiqueThe Earliest Music in Ancient Egypt

Source: EEF NEWS

Cet article est écrit par Heidi Köpp-Junk, qui est post-doctoral fellow en Egyptologie à l'Université de Trier ; Heidi est aussi un talent exceptionnel avec une voix sur plus de 3 octaves et un répertoire allant du classique au rock.
Cet article constitue une introduction sur ce que nous savons des débuts de la musique dans l'Égypte ancienne. Les musiciens y jouissent d'un statut social élevé. Ils ne se distinguent ni par le vêtement, ni par la coiffure. Les instruments sont nombreux et variés : trompettes, flûtes, hautbois et clarinettes sont bien documentés. Tambours et tambourins s'associent aux sistres, cymbales, crécelles, castagnettes et à des instruments à cordes, tels que harpes, luths et lyres. Les musiciens pratiquaient leur art debout ou assis. Les instruments les plus anciens sont les crécelles (5e millénaire), suivis par les castagnettes et les flûtes (4e millénaire). Harpes et tambourins ne sont attestés qu'à partir du milieu du 3e millénaire. La musique n'est pas cantonnée au registre funéraire mais fait partie des rituels religieux.
L'absence de notation musicale fait que les mélodies ont disparu, alors que de nombreux textes de chansons ont survécu.

Heidi Köpp-Junk is a post-doctoral fellow in Egyptology at the University of Trier. The evidence shows the earliest instruments in Ancient Egypt were rattles, dating to the 5th millennium BCE, followed by clappers and flutes in the 4th millennium. Harps and drums are only attested in the middle of the 3rd millennium. There seems to be more evidence for idiophones than for melody instruments in the earliest periods.