Djehuty's latest discoveries, a 17th dynasty sarcophagus and more
Source :
EEF
L'équipe espagnole dirigée par le Pr José Manuel Galán travaille depuis plusieurs années sur le site de Dra Abou el-Naga, à Louxor, dans le cadre du "Projet Djehouty". Les archéologues viennent de découvrir au cours de leur travail le cercueil en bois d'un enfant, recouvert d'une fine couche de peinture blanche mais par ailleurs anépigraphe. La radiographie montre qu'il contient la momie d'un enfant de 5-6 ans. L'inhumation est datée de la XVIIe dynastie (environ 1550 av. J.-C.).
À proximité ont été trouvés des ouchebtis et des pièces de lin portant le nom du prince Ahmes-Sapair qui vivait au tournant de la XVIIe et de la XVIIIe dynastie, une époque troublée, mal connue des historiens. Ce prince, mort enfant, était devenu - pour une raison inconnue - un saint protecteur de la nécropole. Le cercueil n'est cependant pas celui du prince, puisque celui-ci a déjà été retrouvé (avec sa momie) : il faisait partie de ceux que les prêtres de la XXe dynastie avaient déplacé dans la "cachette" de Deir el Bahari (DB 320).
A wooden sarcophagus of a child dated back to 17th Dynasty has been found in Djehuty’s tomb in Dra Abu el-Naga (Luxor) by a Spanish team headed by Pr José Manuel Galán. The coffin has a thin layer of white paint but is otherwise anepigraphic. It is intact and contains the mummy of a child aged 5 or 6 at his death. The burial dates back to the XVIIth Dynasty (circa 1550 B.C.).
Archeologists also found ushebtis and linen pieces bearing the name of Prince Ahmes-Sapair, who lived in the transition between the XVIIth and XVIII Dynasty. The prince too died as a child, and - for some reason - was later venerated as a saint, protector of the necropolis. But the mummy is not the prince's, as it had already been discovered in the famous "cache" of Deir el-Bahari (db 320).
Egypt's Dahshur ancient heritage under immediate threat
Les mois passent en Égypte, mais hélas les mêmes problèmes persistent ou apparaissent sur les sites archéologiques.
Nous avons déja parlé il y a quelques mois de problèmes sur le site de Dashour, mais il apparaît que les choses vont de plus en plus mal au point de mettre en émoi la presse mondiale. Non seulement les fouilles illégales à la recherche d'antiquités qui seront vendues sur le marché noir n'ont pas cessé, mais maintenant c'est toute la zone archéologique (inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO) qui est menacée. En effet, certains n'hésitent plus à aménager des terrains
au bulldozer, et à bâtir un cimetière moderne... sur celui de l'Ancien Empire !
Le problème est aggravé par le fait que certains de ces vandales sont armés, alors que les gardes surveillant le site, déjà peu nombreux, ne le sont pas.
La police a refusé d'intervenir, et le ministère des antiquités "étudie un nouveau mécanisme pour empêcher cela"...
The months pass in Egypt, but alas the same problems persist or appear on the archaeological sites.
We already spoke a few months ago of problems on the site of Dashur, but it appears that things go more and more badly, to the point of stirring up the world press. Not only did the illegal excavations in search of antiques continue, which will be sold on the black market, but now it is the whole archaeological area (registered to the world heritage of UNESCO) that is threatened. Indeed, some don't even hesitate to level some areas with the bulldozer, and build a modern cemetery... on one of the Old Kingdom! The problem is aggravated by the fact that some of these vandals are armed, whereas the guards supervising the site, already few, are not.
The police refused to intervene, and the ministry of the antiques "studies a new mechanism to prevent it"...
Le scarabée bousier s’oriente grâce aux lumières de la Voie lactée / Dung Beetles Use the Milky Way for Orientation
Le scarabée bousier s'oriente par rapport aux étoiles nocturnes, plus précisément par rapport à la Voie Lactée. C'est ce que pensent avoir démontré Marie Dracke et son équipe de l'université de Lund en Suède.
Les chercheurs ont observé que lorsqu’un ciel totalement noir ou un ciel muni des 18 étoiles était projeté, les bousiers empruntaient un parcours complétement tortueux. Au contraire lorsqu’un ciel parfaitement étoilé avec la Voie lactée ou avec sa forme approximative était projeté, les bousiers se déplaçaient en ligne droite. Ainsi ces insectes ne s’orienteraient pas grâce aux étoiles mais selon la bande de lumière que représente la Voie lactée. D’autres espèces animales, comme certains oiseaux ou les phoques, utilisent les étoiles pour garder le cap, toutefois c’est la première fois que cette faculté est observée chez un insecte et qu'une orientation par rapport à la voie lactée est observée dans le monde animal.
La question qui se pose maintenant est : les anciens Égyptiens avaient-ils fait cette observation ?
African dung beetles orient themselves to the starry sky to move along straight paths. The beetles do not orientate to individual stars, but to the Milky Way. That's what Marie Dacke and a team of the Lund University, Sweden, think to have proved.
When the moon is absent from the night sky, stars remain as celestial visual cues. Nonetheless, only birds, seals, and humans are known to use stars for orientation. African ball-rolling dung beetles exploit the sun, the moon, and the celestial polarisation pattern to move along straight paths, away from the intense competition at the dung pile. Even on clear moonless nights, many beetles still manage to orientate along straight paths. This led us to hypothesise that dung beetles exploit the starry sky for orientation, a feat which has, to our knowledge, never been demonstrated in an insect. Here, we show that dung beetles transport their dung balls along straight paths under a starlit sky but lose this ability under overcast conditions. In a planetarium, the beetles orientate equally well when rolling under a full starlit sky as when only the Milky Way is present. The use of this bi-directional celestial cue for orientation has been proposed for vertebrates, spiders, and insects, but never proven. This finding represents the first convincing demonstration for the use of the starry sky for orientation in insects and provides the first documented use of the Milky Way for orientation in the animal kingdom.
Now the question is : did the ancient Egyptians notice the fact or not ?
Cinq tombes découvertes à Louxor par une équipe italienne / Five tombs find in Luxor by an Italian team
Source : Groupe d'Études Égypte (R. Betz)
Une équipe italienne, dirigée par le Dr. Angelo Sesana du Centro di Egittologia Francesco Ballerini (CEFB) de Côme (Italie), vient de découvrir cinq tombes dont l'âge s’étend du Moyen Empire (1800 Av. J.-C.) à la période gréco-romaine, en passant par la Troisième Période Intermédiaire (TIP). Douze vases canopes, dont cinq disposés dans une seule tombe, accompagnaient des sarcophages contenant des squelettes.
Les tombes, toutes composées d’un puits et d’une chambre funéraire, se situent au nord du Ramesseum, près des restes du temple d’Amenhotep II, entre ce dernier et la maison de fouilles proche.
An Italian team, directed by Dr. Angelo Sesana of the Centro di Egittologia Francesco Ballerini (CEFB) of Côme (Italy), has just discovered five tombs whose age spreads from the Middle Kingdom (1800 B.C.) to the Greco-Roman period, while passing by the Third Intermediate Period (TIP). Twelve canopic vases, of which five located in only one tomb, along with sarcophagi with skeletons.
The tombs, all composed of a well shaft and a funerary chamber, are located to the north of the Ramesseum, close to the site of the temple of Amenhotep II, between this latter temple and the nearby excavation house.
Une rare statue de la déesse lionne Sekhmet debout vient d'être découverte dans le temple de Mout à Karnak par une mission américaine de l'ARCE. La statue, à laquelle ne manquent que les pieds, mesure 1,80m de haut. La déesse tient d'une main une tige de lotus et de l'autre un signe de vie. Sa tête de lionne est surmontée d'un disque solaire.
During excavation and cleaning work in the Mut Temple at Karnak, a mission from the American Research Centre in Egypt (ARCE) stumbled on a very well preserved statue of the goddess Sekhmet. The statue is 180cm tall and depicts Sekhmet as a lioness, wearing the cobra and the Aten sun disk on her head and holding the ankh sign in her right hand and the lotus flower in her left. It is the first time a standing statue of the goddess Sekhmet, in her original lioness form, was found in the Mut Temple.
Egyptian Mummy's Elaborate Hairstyle Revealed in 3D
/ Source :
EEF
La reconstruction faciale de momies est à la mode depuis quelques années... avec toutes les incertitudes qui s'y rattachent (il suffit de se souvenir des résultats obtenus par des équipes différentes pour le visage de Toutankhamon par exemple : on avait du mal à croire qu'elles avaient travaillé sur le même personnage).
Quoi qu'il en soit, les moyens d'investigations non invasifs (scanner à haute résolution notamment) on révolutionné l'étude des momies. C'est ainsi qu'une équipe de l'Université McGill à Montréal a pu reconstituer la coiffure très élaborée d'une jeune Égyptienne vivant à l'époque romaine, morte aux alentours de ses 20 ans et dont le sarcophage a été retrouvé à Hawara.
Une autre momie étudiée, celle d'un jeune homme, montre d'affreuses lésions dentaires, dont une au moins a fait l'objet d'une tentative de traitement.
The facial reconstruction of mummies has been fashionable for some years ... with all uncertainties which connect themselves of it (it suffices to remember that the results obtained for example by different teams who worked on the face of Tutankhamun is sufficient: one had difficulty believing that they had worked on the same character).
However that may be, the means of non invasive investigating (notably using a scanner with high resolution) have revolutionised the survey of the mummies. This is how a team of the McGill university in Montreal could reconstitute the very elaborate hairdressing of a young Egyptian woman living in the Roman period, died near her 20th years and whose sarcophagus has been recovered in Hawara.
Another studied mummy, that of a young man, shows hideous dental lesions, of which at least one was the object of an attempt at treatment.
Irrational and fabulous, or misinterpretation? A study of the fear associated with the epagomenal days in ancient Egypt
/ Source :
EEF
Une jeune égyptologue, Gemma Smith, a consacré une étude aux jours épagonèmes. Son but était d'essayer de mieux comprendre cette période de la fin de l'année et de déterminer si la frayeur qu'elle causait aux anciens Égyptiens était due à des superstitions ou à des causes physiques.
Rappelons que l'année égyptienne comptait 360 jours ; pour l'accorder au calendrier sothiaque, on rajoutait 5 jours : les jours épagonèmes. Le Nouvel An (déterminé par l'arrivée de la crue en Haute Égypte) se situant en juillet, ces jours correspondaient à la chaleur la plus suffocante de l'année, au moment aussi où le Nil était au plus bas, multipliant les eaux stagnantes et les petites mares, sources de "pestes" et de "pestilences". Sous ces deux termes,
qui ne veulent rien dire médicalement
, il faut voir par exemple la recrudescence du paludisme et des gastro-entérites, redoutables en particulier pour les plus jeunes, les malnutris...
Les Égyptiens ont mythologisé tout celà, par exemple sous forme du mythe dit "De la destruction de l'humanité", où le dieu soleil Rê apaise la déesse "lointaine" Sekhmet, qu'il avait envoyé anéantir l'humanité rebelle. D'où la mise en oeuvre de nombreux rituels pour repousser les émissaires de Sekhmet. Mais l'étude montre que les Égyptiens n'étaient pas dupes : ils acceptaient l'intervention de la lointaine comme explication mais pas comme cause à leurs malheurs bien réels : c'étaient de ces derniers qu'ils avaient peur.
The epagomenal days in the Egyptian civil calendar were five days added to the standard three hundred and sixty day year, introduced in order to align the calendar with the Sothic cycle. It is believed that the Egyptians greatly feared these days due to the prevalence of plague and disease, attributed to the wanderers (SmAjw) and slaughterers (xAtjw) of the goddess, Sekhmet, which were particularly rife at the end of the calendar year.
This study, by young Egyptologist Gemma Smith, will show that the Egyptians, motivated by their desire for order to triumph over chaos, used myths of supernatural causality in order to provide a rational explanation of the chaotic and adverse occurrences of the epagomenal period to weave into their world-view, and that rather than being fearful of the epagomenal days themselves, they were fearful of the yearly threat of disease.
Alain Zivie publie (Caracara edition)
"La tombe de Thoutmes, directeur des peintres dans la Place de Maat".
Bub. I.19 - connue aussi sous le nom de "tombe des artistes" - fut découverte à Saqqara en 1996. Il s'agit du second titre, après "La tombe de Maia", de la série "Les tombes du Bubasteion à Saqqara", consacrée aux principales tombes découvertes par la Mission Archéologique Française du Bubasteion (MAFB). Ces hypogées sont ceux de grands dignitaires du Nouvel Empire et en particulier de la XVIIIe dynastie. Ils revêtent une grande importance archéologique, historique et artistique. Dans l'ouvrage, les textes sont retranscrits avec leur translittération et leur traduction, tandis que les représentations figurant sur les parois sont décrites et commentées.
Il s'agit d'une tombe de très petite taille et dont les parois, très abimées par des infiltrations d'eau, ont nécessité un gros travail de nettoyage et de restauration avant de pouvoir être déchiffrées, certaines zones n'ayant gardé que des traces infimes de leur décor d'origine.
Le propriétaire, Thoutmes (ou Thoutmosis), n’était pas un haut dignitaire mais un homme de la communauté des artisans de Deir el-Medineh, communauté en charge des tombes royales et princières à Thèbes. Thoutmes était directeur des scribes de la forme, c’est-à-dire un peintre et même un graveur dans son cas, bref on le qualifierait aujourd'hui d'artiste. Son père puis son fils aîné ont occupé la même fonction. D’autres artisans rattachés à la Place de Maât sont également présents dans cette sépulture, ce qui amènera peut-être a établir des recoupements généalogiques.
Dans sa seconde partie, l’ouvrage retrace le parcours supposé de Thoutmes, qui exerça son art sous le règne d’Amenhotep III et celui d’Akhénaton ; il faut bien reconnaître que c'est au prix de nombreuses hypothèses, mais l'enquête est prenante.
Au terme de celle-ci, l'auteur pense avoir prouvé que
ce Thoutmes serait le Maître à l'origine du fameux buste de la reine Nefertiti
conservé au Musée de Berlin.
L'ouvrage, qui sait tenir le lecteur en haleine, est écrit dans un style fluide et élégant, comme toujours avec Alain Zivie, et richement illustré. Il sera intéressant de suivre les débats qu'il va probalement initier entre spécialistes pour voir si l'audacieuse hypothèse de Mr Zivie est suivie par la communauté égyptologique.
[ Note: the publication is in French ]
Alain Zivie publishes (Caracara edition) "La tombe de Thoutmes, directeur des peintres dans la Place de Maat". Bub. I.19 (known also under the name of "tombe des artistes"), was discovered in Saqqara in 1996. It represents the second title, after "La tombe de Maia", of the set "Les tombes du Bubasteion à Saqqara", dedicated to the main tombs discovered by the French Archaeological Mission of the Bubasteion (MAFB). These hypogeums are those of great dignitaries of the New Kingdom and in particular of the XVIIIth Dynasty. They are of great archaeological, historic and artistic importance.
The texts are retranscribed with their translitteration and their translation, while the representations appearing on the walls are described and commented. It represents a tomb of very small size and of which the walls, very damaged by infiltrations of water, required a great amount of cleaning and restoration before it can be deciphered, some areas having only kept minute traces of their origin decoration.
The owner, Thutmosis, was not a high dignitary but a man of the community of the craftsmen of the Place of Truth, at Deir el-Medineh, community in charge from the royal tombs in Thebes. Thutmosis was director of the scribes of the shape, which means a painter and even an engraver in his case, in brief an artist. His father as also his eldest sons occupied the same function. Other craftsmen connected at the Place of Maat are also present in this burial. Thutmosis, who exercised his craftsmanship under the reign of Amenhotep (Amenophis) III and that of Akhenaten, proved himself to be an exceptional master.
In its second part, the work retraces his course (but it is necessary to recognise also that it is at the cost of numerous hypotheses) and the author proposes a surprising conclusion as for his identity : he could be the Master who produced the most famous bust of Queen Nefertiti, now in the Berlin museum.
The work, which knows how to hold the reader in suspense, is written in a fluid and elegant style, as always with Alain Zivie, and richly illustrated
Publié chez Cybèle, ce nouvel ouvrage de Richard-Alain Jean présente
la liste raisonnée des instruments médico-chirurgicaux conservés au département des antiquités égyptiennes du Musée du Louvre
(du moins ceux répertoriés comme tels).
Après une étude des possibilités chirurgicales de cette époque et des connaissances spécifiques que cela implique déjà, l’auteur décrit un certain nombre de petits objets métalliques dont l’usage est compatible avec l’exercice de cet art. Beaucoup d’entre eux sont comparés avec des instruments modernes. L’effet est saisissant : on retrouve des curettes et pincettes très proches de celles utilisées actuellement, des écarteurs et autres spatules qui pourraient être utiles de nos jours, et d'autres encore. La génèse de ces instruments reste inconnue, mais on peut penser que certains au moins proviennent d'objets destinés à l'origine à un tout autre usage, qui ont ensuite été adaptés progressivement à leurs nouvelles fonctions. Les mêmes besoins rencontrés par les praticiens de toutes les époques ont souvent conduit aux mêmes solutions ! Ainsi, la trousse du médecin commence à se constituer sous nos yeux.
Bien illustré de photos comparatives parlantes, cet ouvrage interessera en premier lieu les professionnels de la santé, mais les explications sont suffisamment claires pour que le non-spécialiste y trouve également son compte.
[ Note: the publication is in French ]
Published by Cybèle, this new work of Richard-Alain Jean presents the list of the medical surgical preserved instruments to the department of the Egyptian antiquities of the Louvre Museum (at least those listed as such).
After a survey of the surgical possibilities of this time and the specific knowledge which it already implies, the author describes a certain number of small metallic objects whose use is compatible with the exercise of this craftsmanship. A lot of them are compared with modern instruments. The effect is striking: one finds that the curettes and tongs are very similar to those used currently, of the retractors and other spatulas which could nowadays be useful, and of others again. The origin of these instruments remains unknown, but one can think that some at least come from objects originally to be intended for another use, which have been adapted then progressively changed to their new functions. The same needs met by the practitioners of all times often drove to the same solutions! Thus, the physician's kit begins to assemble itself under our eyes.
Well illustrated with comparative photos, this work will interest the health professionals in the first place, but the explanations are sufficiently lucid so that the non-specialists also find it interesting.
En octobre 2012 est paru Chez Actes Sud l'ouvrage
"Mastabas de l'Égypte ancienne. Le maître du tombeau"
sous la plume du journaliste Philippe Flandrin et de l'égyptologue Aude Gros de Beler, illustré de très nombreuses photos réalisées par le photographe Patrick Chapuis.
L'ouvrage présente un condensé des principaux mastabas de la région memphite (Guiza, Saqqara, Abousir essentiellement), en se focalisant sur les plus connus d'entre eux - qui sont aussi les plus beaux - Ty, Mererouka, Kagemni, Niankhnoum et Khnoumhotep, Akhethotep, etc. À partir de ceux-ci, les auteurs exposent la place et le rôle de ces élites qui avaient l'autorisation et les moyens de se faire bâtir ou creuser des sépultures parfois gigantesques et magnifiquement décorées. En effet, les titres comme les fonctions évoluent au cours des cinq siècles que durent l'Ancien Empire, et on voit la puissance des plus hauts personnages de l'état se matérialiser dans des tombes toujours plus grandes et plus décorées, comme les mastabas de Mererouka et Kagemni qui rivalisent avec les petites pyramides que se font bâtir les rois contemporains de la VIe dynastie.
L'iconographie est abondante et de très grande qualité, mettant en relief les subtilités qu'une visite rapide ou un éclairage insuffisant ne permettent souvent pas d'apprécier. Un beau livre.
[ Note: the publication is in French ]
In October 2012 appeared the "Actes Sud" publication "Mastabas de l'Égypte ancienne. Le maître du tombeau" under the pen of journalist Philippe Flandrin and the egyptologist Aude Gros to Beler, illustrated with a great many photos achieved by photographer Patrick Chapuis.
The work presents a digest of the main mastabas of the Memphite region (essentially Giza, Saqqara, Abusir), whilst focusing on the most known among them - which are also the most beautiful - Ty, Mereruka, Kagemni, Niankhnum and Khnumhotep, Akhethotep, etc. From these, the authors expose the place and the role of these elites which had the authorisation and the means to make themselves build or dig some burials, sometimes gigantic and decorated gorgeously. Indeed, the titles as the functions evolve during the five centuries which last through the Old Kingdom, and one sees the power of the highest characters of the state materialising themselves always in tombs greater and more decorated, as the mastabas of Mereruka and Kagemni which compete with the small pyramids which were built by the contemporary kings of Vth Dynasty.
The iconography is abundant and of very high quality, accentuating the subtleties which a fast visit or insufficient lighting doesn't often permit to appreciate. A beautiful book.
Des nouvelles de Zahi Hawass / About Zahi Hawass
/ Source : Jan Bailey
Le procureur de la république vient une nouvelle fois de refuser au Dr Hawass le droit de quitter le sol égyptien pour se rendre à l'étranger. Il reste poursuivi, entre autres, pour des irrégularités supposées ayant trait à certaines expositions organisées hors des frontières, ainsi que pour l'attribution préférentielle de certains marchés.
The Public Prosecution refused a request by Zahi Hawass, former head of the Supreme Council of Antiquities, to lift a travel ban placed on him more than a year and a half ago. Hawass was charged with violations relating to organizing exhibitions abroad, and with granting the management of the Egyptian Museum gift shop to the Egyptian Company for Sound and Light, for which he worked as a consultant.