Biggest Saqqara Tomb Discovered 

Une équipe égyptienne vient de mettre au jour à Saqqara deux tombes datant de la XXVIème dynastie (dite Saïte). L'une d'elle serait la plus vaste tombe jamais retrouvée sur le site de Saqqara. Taillée dans le calcaire de la colline, elle se composerait d'une vaste pièce centrale sur laquelle se brancheraient de nombreuses salles secondaires. L'une d'elle comporterait un puits de 7 m de profondeur. On y aurait retrouvé des restes de poteries, des oiseaux momifiés, des os humains... La seconde sépulture, beaucoup plus petite, serait en briques crues. Toutes deux ont été largement réutilisées puis pillées entre la fin de l'époque romaine et le Vème siècle.

Egyptian archaeologists have unearthed two tombs, one of them being the largest tomb yet discovered in the ancient Saqqara necropolis. They date to the 26th dynasty. One of two tombs found, which were carved out of stone, consists of a vast chamber which branches off into many small chambers. One of them contained skeletons and pottery, and led to another chamber with a seven metre (23-foot) deep well. The other, smaller, tomb also contained pottery. The tombs had been opened and reused several times in their history, and were finally robbed in the late Roman period / 5th century A.D.

 “ Tomb discovery helps solve ancient slavery riddle of the pyramids  ”  

De nouvelles tombes viennent d'être découvertes par une équipe égyptienne sur la partie connue comme la ville des ouvriers sur le site de Guiza. Il s'agit d'ailleurs de sépultures très simples, appartenant à des hommes qui ont participé à l'édification des pyramides de Khéops et Khéphren, donc pendant la IVème dynastie.
Pour Zahi Hawass, cette découverte confirme une idée qu'il soutient depuis lontemps, que les pyramides n'ont pas été construites par des esclaves : "les tombes se trouvent directement dans le voisinage de la pyramide et donnent même sur elle. S'il s'agissait d'esclaves, ils n'auraient pas pu construire leurs tombes dans cette zone".
Il évoque aussi des "preuves" indiquant que les grandes familles de Haute-Egypte et du Delta envoyaient quotidiennement 21 veaux et 23 moutons pour les ouvriers, en échange de quoi elles ne payaient pas d'impôts. Enfin, toujours selon lui, le nombre d'ouvriers ayant participé à la construction de la plus grande des pyramides d'Egypte n'a pas dépassé 10 000 personnes.
La tombe la plus importante est celle d'un certain Idout qui est voûtée, et présente plusieurs puits funéraires. On doute tout de même que celle-ci ait appartenu à un travailleur "de base"... Plus surprenante encore est l'assertion : "les travailleurs venaient de familles de la haute société du Delta et de Haute Égypte. Ils travaillaient par périodes de trois mois. Ceux qui mouraient pendant cette période étaient enterrés là."

New tombs have just been discovered by an Egyptian team at Giza, on the known part as the 'city of the workers'. They represent very simple burials, belonging to men who participated in building the pyramids of Cheops and Khephren, therefore during the 4th Dynasty.
For Zahi Hawass, this discovery confirms an idea which he has held for a long time, that the pyramids had not been constructed by slaves: "These tombs were built beside the king’s pyramid, which indicates that these people were not by any means slaves. If they were slaves, they would not have been able to build their tombs beside their king’s". He also mentions the "proof" indicating that the great families of Upper Egypt and the Delta sent 21 cattle and 23 sheep to the plateau every day to feed the workers, in return for this they didn't have to pay taxes. Finally, according to him, the number of workers who participated in the construction of the greatest of the pyramids of Egypt did not exceed 10,000 people.
The most important tomb is the one of a certain Idu, which has a vaulted shape, and several burial shafts. It is still in doubt that this one belonged to a "basic" worker. More surprising still is the assertion: "The workers came from top families of the Delta and Upper Egypt. Workers rotated every three months, and those who were buried there died during the construction process."

 “ Trompé, le Louvre ne porte pas plainte  ”  

Cet article de Libération correspond à une interview de Guillemette Andreu, conservateur en chef (actuelle) du département des antiquités égyptiennes au Louvre. Elle revient sur l'affaire de l'achat des fresques de la tombe de Tetiky, dont nous nous sommes largement fait l'écho.
Le musée à "

fait confiance

" aux vendeurs :

'le catalogue de Drouot assurait que la peinture provenant d’un «diplomate français» était entrée en Europe entre 1915 et 1925. En réalité, une photographie prise en 1925 atteste qu’elle se trouvait toujours, à cette date, dans la niche d’une tombe princière de la nécropole thébaine'.

Le contribuable Français, qui a payé fort cher pour ces fresques, est aussi quelque peu choqué lorsqu'il lit :

'A notre connaissance, aucune enquête n’a non plus été ouverte pour déterminer quel était ce «diplomate français», et dans quelles conditions la pièce avait été apportée à Paris.'

This article of Liberation corresponds to an interview with Guillemette Andreu, curator in chief (present) of the Egyptian antiquities department of the Louvre. She returned to the business of the purchase of the frescos of the tomb of Tetiky, of which we ourselves echoed extensively.
The museum "trusted" vendors: 'the catalogue of Drouot assured that the painting coming from a "French diplomat" had entered Europe between 1915 and 1925. In reality, a photograph taken in 1925 shows it was still, at that time, in the niche of a tomb of the Theban necropolis'.
The French taxpayers, who paid very dearly for these frescos, are also somewhat shocked when they read: 'To our knowledge, no investigation has been opened to determine who was this "French diplomat", and under what conditions the piece had been brought to Paris.'

 “ Egyptian Museum creates special tour for the blind  ”  

Dans les nouvelles de novembre 2009, nous avions mentionné l'action de l'association "l'Atelier de Sechat", concrétisée par la remise au Musée du Caire de matériel destiné aux aveugles et malvoyants, afin qu'eux aussi puissent s'initier aux merveilles de l'ancienne Égypte. En particulier, des guides en Braille ont été remis aux autorités du Musée.
Cette action vient d'avoir des retombées pratiques, comme le confirme Mme le Dr Wafaa El-Seddiq, directrice, qui insiste notamment sur les programmes mis au point pour les enfants, et la formation de quatre guides dans le staff, aidés par les livres en Braille.
Ne doutons pas que ce succès encouragera les nouveaux projets de l'Atelier de Sechat.

In the November 2009 news page, we mentioned the work of the association "Atelier de SECHAT", embodied by the delivery to the Cairo Museum of materials for blind and visually impaired so they too can learn of the wonders of Ancient Egypt. In particular, Braille guides have been handed over to the Museum.

The Museum's Director says the tours, and museum classes on Ancient Egypt for this group of children, are designed to cater to a neglected section of society.
Dr.Wafaa El-Seddiq, director general of Egyptian Museum, said, "The activity of the school in fact seeks to instruct blind tour guides so that they will be able to convey good information to blind children who visit the Egyptian Museum. We opened the Egyptian Museum to the blind to enable them to see their ancestors' great monuments." The program began five years ago and now has four guides on staff who use Braille guides for their tour groups.

 “ Cleopatra's stunner make-up cured eye disease as well / Les vertus cachées du khôl égyptien  ”  

Le fard qu'utilisaient les Égyptiens de l'antiquité pour leurs yeux contenaient du plomb, ce qui l'a fait considérer jusqu'à maintenant comme un poison.
Sous la direction de Philippe Walter, une équipe du Musée du Louvre vient de prouver qu'il n'en est rien SI le plomb est en très faibles proportions. Au contraire, grâce à des microélectrodes, les chercheurs ont montré que le plomb n'est plus toxique pour les cellules de l'organisme mais qu'il produit de l'oxyde nitrique, molécule stimulante du système immunitaire local, capable de s'opposer aux attaques bactériennes locales. "Cela confirme le rôle protecteur de ce maquillage, qui n'était pas disposé sur les cils, mais sur l'épaisseur même de la bordure de la paupière. Si bien qu'à chaque fois que l'on fermait l'oeil, celui-ci était balayé par l'onguent", explique Christian Amatore. Selon lui, il faut imaginer les Egyptiens avec les yeux injectés de sang, le système immunitaire non spécifique sans arrêt en éveil : "S'il y avait en permanence des "patrouilleurs" macrophages dans l'oeil, les bactéries n'avaient aucune chance", avance-t-il. Resterait, pour parfaire la démonstration, à tester in vivo l'efficacité de la recette égyptienne en présence de bactéries ... ce qui est impensable.

The paint used by the ancient Egyptians for their eyes contained lead, which has until now been regarded as a poison.
Under the direction of Philippe Walter, a team of the Louvre museum has just proven that 'it is not so, if the lead is in very low proportions'. On the contrary, thanks to the use of electron microscopy and X-ray diffraction, researchers have shown that lead is no more toxic to cells of the body but it produces nitric oxide, a molecule stimulating the local immune system, capable of opposing local bacterial attacks. "It confirms the protective role of this makeup, which has not been applied on the lashes, but on the very thickness of the edge of the eyelid. So that each time one closed the eye, this was swept as an ointment", explain Christian Amatore. According to him, it is necessary to imagine the Egyptians with bloodshot eyes, non-specific immune system constantly on the alert: " If there were some macrophage 'patrols" (type of white blood cells which ingest foreign material) permanently in the eye, the bacteria wouldn't have a chance". It still remains to perfect the demonstration, to test 'in vivo' the efficiency of the Egyptian recipe in presence of bacteria. This is amazing.

 “ Queen Berenike's Bastet Temple Discovered in Alexandria  ”  

Les ruines d'un temple dédié à la déesse Bastet ont été retrouvés en Alexandrie par une équipe égyptienne conduite par Mohammed Abdel Maqsoud. Le temple est en relation avec Bérénice, épouse de Ptolémée III (246-222 av. J.-C.). Il s'agit de la première découverte du genre dans cette ville. Il est décrit comme une structure de 60 X 15m, dans laquelle "600 statues d'époque ptolémaïque, dont de nobreuses représentations de la déesse chatte Bastet" ont été retrouvées. Selon les fouilleurs, il pourrait s'agir de la première traces des quartiers palatiaux.

The ruins of a temple dedicated to the goddess Bastet has been found in Alexandria, by an Egyptian team lead by Mohammed Abdel Maqsoud. The temple relates to Berenice, wife of Ptolemy III (c. 246-222 B.C.). It represents the first discovery of its kind in this city. It is described as a structure of 60 X 15m, in which "600 statues of the Ptolemaic period, of which several are representations of the cat goddess Bastet" have been recovered. According to the excavators, it could be the first traces of palatial quarters.

 “ Howard Carter ‘stole from tomb of Tutankhamen’  ”  

Plusieurs articles sont parus récemment dans la presse grand public au sujet des "vols" que Howard Carter aurait perpétrés dans la tombe de Toutankhamon au moment où il l'a découverte. Il s'agit d'accusations très graves, qui seraient justifiées par la présence d'objets de la tombe dans différents musées du monde, objets qui n'ont pu être que dérobés par Carter ou des membres de son équipe puis sortis illégalement d'Égypte. Ce serait la seule façon d'expliquer - entre autres - la présence d'un chaouabti du roi au Louvre, ou de deux têtes de faucon en or provenant de la momie au musée de Kansas City.
Plus grave encore : comme on le sait, selon Carter, la tombe avait été "visitée" par des pillards juste après l'enterrement du roi. À cette occasion, un certain nombre d'objets de petite taille auraient été dérobés, et les vases vidés de leurs parfums et onguents. Selon Christian Loeben, du musée de Hanovre, l'explication fournie par Carter est fausse : des voleurs entourés de tant d'objets précieux (notamment en or) n'auraient pas perdu leur temps avec des vases, même remplis d'onguents coûteux.
Ainsi, Carter aurait délibérément changé le contexte de sa découverte à des fins mercantiles.
Sans rentrer dans la polémique, on peut toutefois faire quelques remarques. Comment être sûr que les quelques objets manquants n'ont pas disparu plus tard ? Il y avait des milliers d'objets dans la sépulture et, surtout à l'époque, il devait être bien difficile de les surveiller tous. Les pillards antiques ont peut être considéré leur visite comme la première d'une longue série et ont choisi de sortir les produits périssables en premier.
D'ailleurs, dans des articles publiés en réaction, d'autres spécialistes tout aussi éminents, tel Jaromir Malek, gardent leur confiance à Howard Carter.
Nous également.

Several articles appeared recently in the mainstream press about "thefts" which Howard Carter had perpetrated in the tomb of Tutankhamun when he discovered it. It represents very serious accusations, which would be justified by the presence of objects from the tomb in different museums of the world, objects which had been stolen by Carter or his team members, which therefore come illegally out of Egypt. It would be the only way to explain - among others - the presence of the king's shabti in the Louvre, or of two gold falcon heads coming from the mummy in the museum of Kansas City.
More serious again: as known, according to Carter, the tomb had been "visited" by looters after the king's funeral. On this occasion, a number of small objects had been stolen, and vases emptied of their perfumes and ointments. According to Christian Loeben, of the museum of Hanover, the explanation provided by Carter is false: thieves surrounded by so many valuables (including gold) have not wasted their time with vases, even if filled with costly ointments.
Thus, Carter deliberately changed the context of his discovery to commercial ends.
Without going into controversy, we can nevertheless make some remarks. How to be sure that a few missing objects didn't disappear later ? There were thousands of objects in the burial and, especially at the time, it would have been very difficult to supervise them all. The ancient pillagers may also have considered their visit as the first of a long series and would have chosen to take the perishable products in first.
Besides, in papers published in response, other equally eminent experts, such as Jaromir Malek, retain their confidence in Howard Carter.
As do we also.

 “ Inside the secret desert  ”  

Un article sur les merveilles cachées des déserts de l'Est.

An article on the marvels hidden of the deserts of the east.

 “ Egypt Relics Chief Pulls in Revenue as He Fights for Nefertiti  ”  

Zahi Hawass reste obnubilé par ses tentatives de récupération de certains chefs d'oeuvre emblématiques, notamment la tête de Néfertiti du musée de Berlin, et la pierre de Rosette du British Museum.
Pour la première fois cependant il admet que son action n'a aucune base base légale :

"nous n'avons aucun droit de réclamer leur retour"

. Mais, pour faire bonne mesure, il s'empresse d'ajouter :

"je mènerai une vie impossible à ceux qui auraient l'audace de vouloir les garder".

A bon entendeur...
Dans la liste il y a le zodiaque de Dendera, qui se trouve au Louvre. Berlin et Londres ont annoncé qu'ils ne céderaient pas. Après l'affaire récente des fresques de Tetiky, nous allons voir si notre musée national a retrouvé un peu de courage.

Repatriation may be Hawass’s most difficult campaign. The Nefertiti bust in Berlin’s Neues Museum and the Rosetta Stone in London’s British Museum top his wish list.

“There’s no legal basis, we have no legal right to get them back,”

Hawass said. Yet he will persevere:

“These are Egyptian monuments. I will make life miserable for anyone who keeps them.”

London & Berlin announced that their artefacts would stay at home, though, in an article published on an Arabic daily, Asharq Alawsat, ZH declares that "Most English people are in support of returning the Rosetta Stone to Egypt", which is very surprising, to say the least...

 “ The NewYorker  ”  

Et pour finir, une petite note d'humour grâce à Christian Mariais. Cliquez sur "image"

And to finish, a small note of humour thanks to Christian Mariais. Click on the "image"